Sous les directives du procureur de la République, président la Commission administrative de la Bea, la brigade mixte, a procédé, hier, à l’audition du directeur de l’Agence nationale de l’avion civile et de la météorologie (Anacim) ; Maguèye Marène Ndao et du représentant de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (Asecna), Abdoulaye Diouf. La brigade mixte est composée d’agents du Commissariat spécial de l’aéroport et des éléments de la compagnie de la gendarmerie des transports aériens. La Commission administrative est chargée d’enquêter sur les documents de l’avion en question situé la responsabilité des uns et des autres dans la disparition. Aussi, elle examinera le permis d’exploitation de l’aéronef, vérifiera la conformité des inspections de l’avion, tentera de savoir plus sur les inspecteurs de l’aéronef. Dans le même temps, le procureur et son équipe vont chercher à en savoir davantage sur le profil des techniciens qui ont délivré le certificat de navigabilité à l’avion de Sénégalair Vaim 6. Car, un ancien employé de la compagnie de Sénégalair a alerté sur l’inaptitude de l’avion à reprendre le trafic aérien. Pour ce qui est de la Commission technique, elle va déterminer, à son tour les causes techniques de l’accident sans situer les responsabilités, cette prérogative étant dévolue à la commission administrative. Aussi, il faudrait souligner que l’avion de Ceiba intercontinental, qui a eu une collision avec l’aéronef de Senegalair, n’a obtenu son autorisation de reprendre les airs que depuis quelques mois seulement. Cette compagnie équato-guinéenne figure sur la liste noire de l’aviation civile européenne.
