"Si les juges du Tribunal des pairs avaient fait preuve de vigilance au lieu de s'empresser de jeter en pâture des journalistes pétris de professionnalisme, ils se seraient rendu compte que Le Quotidien n'était pas du tout concerné par une quelconque interview de M. Thiam. Nous n'avons pas été manipulés, et M. Thiam ne nous a transmis aucun texte, ni demandé à relire un quelconque articles pour le retoucher. L'article publié est le fruit d'un journaliste de grande qualité et d'une probité reconnue tous, et ne peut ressembler à aucun autre", écrit Mohammed Guèye, directeur de publication du journal Le Quotidien dans un article, en guise de réponse à cette sanction. "Le seul reproche que le Tribunal des pairs peut faire au journal Le Quotidien, c'est de n'avoir pas répondu à son courrier. Mais s'il n'était pas prompt à juger à l'emporte pièce, il se serait rendu compte qu'il n'avait pas à inclure Le Quotidien dans cette procédure", dénonce M. Guèye. Relevant que l'article publié dans Le Quotidien sur Abou Abel Thiam a été "produit à la suite d'un entretien téléphonique avec le concerné Mohammed Guèye déclare : "A notre connaissance, interroger Abou Abel Thiam n'est pas un crime, reproduire des passages de son discours en les mettant entre guillemets n'est pas synonyme d'un travail sous la dictée...". Avant de conclure par cette phrase "sucrée-salée" : "Que la même information sorte concomitamment dans 5 organes, est-ce une première dans ce pays ? Et s'il y a similitude dans les entretiens, par pitié, parlez-en aux concernés et enlevez Le Quotidien de votre business ! (sic)".
