Dans cette affaire, tout est parti d’un arrêté des autorités compétentes de cesser tous les travaux de construction dans le site de Kamb, jusqu’à nouvel ordre. C’est ainsi que les sieurs Birane Fall et Ousmane Wade, propriétaires de terrains dans la zone, ont effectué un déplacement sur les lieux dans la nuit du 31 octobre au 1erNovembre dernier.
Mais à leur grande surprise, ils vont apercevoir les gens en train de construire. Sur ce, les deux amis vont se rendre à la gendarmerie de la Zone Franche pour aviser le commandant, qui va les mettre en rapport avec deux de ses éléments. Arrivés à quelques mètres des lieux, les malfaiteurs vont prendre la fuite, laissant sur place le matériel et le mélange de ciment et de sable qu’ils avaient déjà entamé.
Après avoir fait leur constat, les pandores vont rebrousser chemin. Et les malfaiteurs vont sortir de leur cachette au moment où les deux amis s’apprêtaient à regagner leur véhicule pour rentrer. C’est sur ces entrefaites que la partie civile a été appréhendée par ses agresseurs, dont les deux prévenus, qui l’ont sérieusement molesté, avant de l’abandonner sur les lieux. Au moment où son ami qui a réussi à s’échapper, était en train de voir toute la scène.
Après avoir fait l’objet d’une prise en charge d’urgence, la partie civile qui a bien identifié ses agresseurs, va déposer sa plainte deux jours plus tard, contre Pape Fara Sow, Moussa Fofana et consorts.
Une fois les convocations remises, seuls les prévenus se sont présentés devant les enquêteurs. Interrogés, ils soutiennent que leurs acolytes ont pris la fuite.
Quant aux violences exercées sur la partie civile, ils nient complètement les faits, sous prétexte qu’ils n’étaient pas sur les lieux au moment des faits. Des déclarations réitérées aujourd’hui, à la barre sans convaincre le juge.
Quant à la partie civile qui a comparu sous perfusion à la barre, avec deux blessures apparentes sur la tête, il soutient que l’un des prévenus étaient armés d’un coupe-coupe, l’autre d’une barre de fer. Et tous deux, lui ont asséné des coups à l’aide de leurs armes. Des déclarations confirmées par son ami qui a comparu, comme témoin à la barre.
« C’est dommage d’avoir des prévenus de leur âge, et qui ne disent pas la vérité. Ils ont voulu tuer ce jeune homme, parce qu’ils ont tendu un guet-apens. Et notre client n’a pas comparu avec un certificat médical de complaisance avec une Itt de 60 jours », plaide un des conseils de la partie civile, qui a réclamé 20 millions à titre de dommages et intérêts.
« Les faits sont constants, les prévenus ont été condamnés pour les mêmes faits devant la chambre correctionnelle. Ils se comportent comme détenteurs de la force, en montant leurs milices privés dans la zone. Et les faits sont graves parce que depuis lors, leur victime est sous perfusion. Ils pourraient même être poursuivis pour tentative de meurtre », révèle le maître des poursuites, avant de requérir six mois ferme contre les prévenus.
La défense quant à elle, a plaidé la relaxe pure et simple. Selon la robe noire, ses clients ont été victimes de complot.
Au terme des plaidoiries, le tribunal a condamné les récidivistes à six mois ferme, et à payer 5 millions de nos francs à la partie civile.
Mais à leur grande surprise, ils vont apercevoir les gens en train de construire. Sur ce, les deux amis vont se rendre à la gendarmerie de la Zone Franche pour aviser le commandant, qui va les mettre en rapport avec deux de ses éléments. Arrivés à quelques mètres des lieux, les malfaiteurs vont prendre la fuite, laissant sur place le matériel et le mélange de ciment et de sable qu’ils avaient déjà entamé.
Après avoir fait leur constat, les pandores vont rebrousser chemin. Et les malfaiteurs vont sortir de leur cachette au moment où les deux amis s’apprêtaient à regagner leur véhicule pour rentrer. C’est sur ces entrefaites que la partie civile a été appréhendée par ses agresseurs, dont les deux prévenus, qui l’ont sérieusement molesté, avant de l’abandonner sur les lieux. Au moment où son ami qui a réussi à s’échapper, était en train de voir toute la scène.
Après avoir fait l’objet d’une prise en charge d’urgence, la partie civile qui a bien identifié ses agresseurs, va déposer sa plainte deux jours plus tard, contre Pape Fara Sow, Moussa Fofana et consorts.
Une fois les convocations remises, seuls les prévenus se sont présentés devant les enquêteurs. Interrogés, ils soutiennent que leurs acolytes ont pris la fuite.
Quant aux violences exercées sur la partie civile, ils nient complètement les faits, sous prétexte qu’ils n’étaient pas sur les lieux au moment des faits. Des déclarations réitérées aujourd’hui, à la barre sans convaincre le juge.
Quant à la partie civile qui a comparu sous perfusion à la barre, avec deux blessures apparentes sur la tête, il soutient que l’un des prévenus étaient armés d’un coupe-coupe, l’autre d’une barre de fer. Et tous deux, lui ont asséné des coups à l’aide de leurs armes. Des déclarations confirmées par son ami qui a comparu, comme témoin à la barre.
« C’est dommage d’avoir des prévenus de leur âge, et qui ne disent pas la vérité. Ils ont voulu tuer ce jeune homme, parce qu’ils ont tendu un guet-apens. Et notre client n’a pas comparu avec un certificat médical de complaisance avec une Itt de 60 jours », plaide un des conseils de la partie civile, qui a réclamé 20 millions à titre de dommages et intérêts.
« Les faits sont constants, les prévenus ont été condamnés pour les mêmes faits devant la chambre correctionnelle. Ils se comportent comme détenteurs de la force, en montant leurs milices privés dans la zone. Et les faits sont graves parce que depuis lors, leur victime est sous perfusion. Ils pourraient même être poursuivis pour tentative de meurtre », révèle le maître des poursuites, avant de requérir six mois ferme contre les prévenus.
La défense quant à elle, a plaidé la relaxe pure et simple. Selon la robe noire, ses clients ont été victimes de complot.
Au terme des plaidoiries, le tribunal a condamné les récidivistes à six mois ferme, et à payer 5 millions de nos francs à la partie civile.