Dans une localité du département de Mbour, une affaire de sorcellerie défraie la chronique. Deux jeunes de ce village, Ernest et Babacar, sont des amis inséparables. Mais leurs relations se sont envenimées quand Babacar accuse son ami d’être un anthropophage qui empoisonne ses victimes par une boisson. Ernest, profondément outré par cette grave accusation, use de sa machette pour s’attaquer à son ami qui riposte. Et c’est Ernest qui s’est curieusement blessé à la main.
«Les deux prévenus sont deux amis. Leurs parents ont réglé l’affaire à l’amiable. En milieu Sérère, ce genre d’accusation est grave et peut détruire toute une famille. Il y a quelques mois, dans ce village, un homme s’est même suicidé parce qu’on l’avait accusé d’anthropophagie. Beaucoup de familles ont quitté le village», lance Me Diop, l’avocat de la défense qui avoue ne pas être à l’aise dans la posture de défense du fait de la situation d’apaisement. Par rapport à l’usage de l’arme blanche, il tente de le justifier ainsi :
«Au village, l’usage du coupe-coupe en brousse c’est pour se défendre de certains animaux par exemple. Ce n’est pas comme en ville. Mon client est un nouveau bachelier écrasé par cette affaire mais qui a mal agi.» Le tribunal a condamné Ernest à 4 mois de prison avec sursis et Babacar à un mois avec sursis.
Bes Bi
«Les deux prévenus sont deux amis. Leurs parents ont réglé l’affaire à l’amiable. En milieu Sérère, ce genre d’accusation est grave et peut détruire toute une famille. Il y a quelques mois, dans ce village, un homme s’est même suicidé parce qu’on l’avait accusé d’anthropophagie. Beaucoup de familles ont quitté le village», lance Me Diop, l’avocat de la défense qui avoue ne pas être à l’aise dans la posture de défense du fait de la situation d’apaisement. Par rapport à l’usage de l’arme blanche, il tente de le justifier ainsi :
«Au village, l’usage du coupe-coupe en brousse c’est pour se défendre de certains animaux par exemple. Ce n’est pas comme en ville. Mon client est un nouveau bachelier écrasé par cette affaire mais qui a mal agi.» Le tribunal a condamné Ernest à 4 mois de prison avec sursis et Babacar à un mois avec sursis.
Bes Bi