Pour rappel, dans cette affaire, le juge a une double mission. En tant que magistrat instructeur, il procède à l’audition de toute personne utile à la manifestation de la vérité et prend certaines décisions juridictionnelles. Il peut alors prendre l’initiative de placer telle ou telle personne en détention provisoire comme il peut aussi prononcer des mesures restrictives de liberté dans le cadre du contrôle judiciaire.
C’est cette seconde option qui a été prise à l’encontre d’Ousmane Sonko. En fait, après avoir bouclé son enquête, le juge prend une ordonnance de renvoi de l’affaire devant la juridiction de jugement, s’il estime qu’il existe à l’encontre de la partie défenderesse, des charges suffisantes. Dans le cas contraire, il rend une ordonnance de non-lieu.
En tout cas, pour assurer sa défense dans ce feuilleton judiciairo-politique qui va se poursuivre devant la barre, l’opposant Ousmane Sonko est assisté par 12 avocats. Un pool de guerre pour défendre sa cause.
On peut citer parmi eux, Me Mouhamadou Bamba Cissé, Me Ousseynou Ngom, Me Ndoumbé Wane, Me Djiby Diagne, Me Massokhna Kane, Me Ciré Clédor Ly, Me Cheikh Khoureyssi Bâ, Me Demba Ciré Bathily, Me Youssoupha Camara, Me Joseph Etienne Ndione, Me Théophile Kayossi ainsi que l’avocat officiel et membre du Pastef, Me Abdoulaye Fall, entre autres conseils.
À propos de cette affaire, l’opposant Ousmane Sonko avait fait une déclaration encore fraîche dans les mémoires. Dans un long discours dont nous reproduisons une partie, Sonko déclarait : «Voici maintenant presque 25 jours que notre pays retient son souffle, suspendu à une sordide machination politique aux conséquences imprévisibles…. Au regard de ce que sont devenues nos institutions (de simple appareil de Kompromat politique) cette introspection, chers compatriotes, exige que chacun de nous se reporte à toutes ces occasions manquées de bâtir un véritable État, dont les plus récentes sont les conclusions des assises et de la Cnri…
Malgré l’énorme campagne de désinformation payée à coup de milliards, le complot ”mackyavélique” a accouché d’une toute petite souris. Macky Sall et son groupe de comploteurs ne s’attendaient certainement pas à ce scénario quand ils ficelaient leur entreprise criminelle. Jamais plan n’a été aussi vicieux.
Tout avait été malicieusement synchronisé : couvre-feu plus état d’urgence pour neutraliser le peuple, bombardements dans une partie du territoire national pour pouvoir invoquer la sécurité nationale au besoin. C’est hallucinant ce qu’il a fallu imaginer et déployer pour la liquidation d’un seul homme. Rien n’a été oublié, sauf DIEU, L’UNIQUE OMNIPOTENT…
Ce qui se joue, chers compatriotes, c’est le projet monarco-dynastique du clan de Macky Sall. Le projet du mandat à vie par le truchement de réformes constitutionnelles futures, après la liquidation de tout opposant politique et de tout représentant de la société civile.», dixit O.S.
Tribune
C’est cette seconde option qui a été prise à l’encontre d’Ousmane Sonko. En fait, après avoir bouclé son enquête, le juge prend une ordonnance de renvoi de l’affaire devant la juridiction de jugement, s’il estime qu’il existe à l’encontre de la partie défenderesse, des charges suffisantes. Dans le cas contraire, il rend une ordonnance de non-lieu.
En tout cas, pour assurer sa défense dans ce feuilleton judiciairo-politique qui va se poursuivre devant la barre, l’opposant Ousmane Sonko est assisté par 12 avocats. Un pool de guerre pour défendre sa cause.
On peut citer parmi eux, Me Mouhamadou Bamba Cissé, Me Ousseynou Ngom, Me Ndoumbé Wane, Me Djiby Diagne, Me Massokhna Kane, Me Ciré Clédor Ly, Me Cheikh Khoureyssi Bâ, Me Demba Ciré Bathily, Me Youssoupha Camara, Me Joseph Etienne Ndione, Me Théophile Kayossi ainsi que l’avocat officiel et membre du Pastef, Me Abdoulaye Fall, entre autres conseils.
À propos de cette affaire, l’opposant Ousmane Sonko avait fait une déclaration encore fraîche dans les mémoires. Dans un long discours dont nous reproduisons une partie, Sonko déclarait : «Voici maintenant presque 25 jours que notre pays retient son souffle, suspendu à une sordide machination politique aux conséquences imprévisibles…. Au regard de ce que sont devenues nos institutions (de simple appareil de Kompromat politique) cette introspection, chers compatriotes, exige que chacun de nous se reporte à toutes ces occasions manquées de bâtir un véritable État, dont les plus récentes sont les conclusions des assises et de la Cnri…
Malgré l’énorme campagne de désinformation payée à coup de milliards, le complot ”mackyavélique” a accouché d’une toute petite souris. Macky Sall et son groupe de comploteurs ne s’attendaient certainement pas à ce scénario quand ils ficelaient leur entreprise criminelle. Jamais plan n’a été aussi vicieux.
Tout avait été malicieusement synchronisé : couvre-feu plus état d’urgence pour neutraliser le peuple, bombardements dans une partie du territoire national pour pouvoir invoquer la sécurité nationale au besoin. C’est hallucinant ce qu’il a fallu imaginer et déployer pour la liquidation d’un seul homme. Rien n’a été oublié, sauf DIEU, L’UNIQUE OMNIPOTENT…
Ce qui se joue, chers compatriotes, c’est le projet monarco-dynastique du clan de Macky Sall. Le projet du mandat à vie par le truchement de réformes constitutionnelles futures, après la liquidation de tout opposant politique et de tout représentant de la société civile.», dixit O.S.
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