‘’Nous nous sommes réunis pour parler directement avec le Président de la République pour qu’il intervienne (au profit) de nos frères arrêtés depuis presque trois mois’’, a dit Masse Boye, lors d’un point de presse de membres du collectif de Mbour 4, dans ce quartier, théâtre d’une retentissante opération de démolition de maisons, au mois de janvier.
La Direction de la surveillance et du contrôle (DSCOS) avait détruit des constructions érigées sur l’emprise de la forêt classée de Thiès.
Cette affaire largement médiatisée, avait propulsé sur le devant de la scène un collectif qui faisait prévaloir une promesse du chef de l’Etat Macky Sall, de régulariser les habitants déjà établis sur le site.
Les responsables du collectif soutenaient qu’un premier recensement mené par l’ancien préfet de Thiès, avait fait l’état des lieux de l’occupation du site, après les assurances du Président de la République, et que le nombre initial d’occupants n’avait pas varié.
Ce qui n’avait pas empêcher à l’actuel préfet du département d’initier un nouveau recensement, en demandant aux détenteurs d’actes de vente de terrain ou d’attestations concernant le site de se présenter avec leur document à la préfecture.
Cette démarche avait donné lieu à l’arrestation d’une dizaine de personnes dont quatre membres du collectif des habitants de Mbour 4, selon Masse Boye, membre de la structure.
‘’Leurs femmes et leurs enfants sont dans le désarroi, a dit M. Boye sollicitant une diligence de ce dossier judiciaire. ‘’Le gens souffrent’’, a-t-il dit, évoquant des problèmes de scolarité ou de subsistance de certaines familles de détenus.
Le collectif souhaite que leurs camarades puissent rejoindre leur famille, en bénéficiant d’un contrôle judiciaire ou d’une liberté provisoire, en attendant que la procédure poursuive son cours.
Pour M. Boye, dès lors qu’il ne s’agit pas d’un dossier criminel et que les prévenus avaient déféré d’eux-mêmes à leur convocation, ces pères de famille devraient être autorisés à rentrer chez eux.
Mariama Sané, sexagénaire habitant le quartier depuis une trentaine d’années, a noté que c’est suites à de rudes problèmes de logement que nombre de personnes avaient décidé de venir élire domicile dans cette forêt classée.
‘’Ceux qui sont arrêtés aujourd’hui étaient encore petits, et par conséquents n’y sont pour rien’’, a-t-elle fait valoir, non sans solliciter l’aide des autorités.
Cheikh Sadibou Diagne Guèye a quant à lui, rappelé la promesse du Chef de l’Etat de leur permettre de continuer à occuper, mais de manière légale, leur maison grâce à une instruction de régularisation qu’il avait donnée.
Il a aussi plaidé pour l’implication des populations le processus de régularisation, dont elles ne savent plus grand-chose.
La Direction de la surveillance et du contrôle (DSCOS) avait détruit des constructions érigées sur l’emprise de la forêt classée de Thiès.
Cette affaire largement médiatisée, avait propulsé sur le devant de la scène un collectif qui faisait prévaloir une promesse du chef de l’Etat Macky Sall, de régulariser les habitants déjà établis sur le site.
Les responsables du collectif soutenaient qu’un premier recensement mené par l’ancien préfet de Thiès, avait fait l’état des lieux de l’occupation du site, après les assurances du Président de la République, et que le nombre initial d’occupants n’avait pas varié.
Ce qui n’avait pas empêcher à l’actuel préfet du département d’initier un nouveau recensement, en demandant aux détenteurs d’actes de vente de terrain ou d’attestations concernant le site de se présenter avec leur document à la préfecture.
Cette démarche avait donné lieu à l’arrestation d’une dizaine de personnes dont quatre membres du collectif des habitants de Mbour 4, selon Masse Boye, membre de la structure.
‘’Leurs femmes et leurs enfants sont dans le désarroi, a dit M. Boye sollicitant une diligence de ce dossier judiciaire. ‘’Le gens souffrent’’, a-t-il dit, évoquant des problèmes de scolarité ou de subsistance de certaines familles de détenus.
Le collectif souhaite que leurs camarades puissent rejoindre leur famille, en bénéficiant d’un contrôle judiciaire ou d’une liberté provisoire, en attendant que la procédure poursuive son cours.
Pour M. Boye, dès lors qu’il ne s’agit pas d’un dossier criminel et que les prévenus avaient déféré d’eux-mêmes à leur convocation, ces pères de famille devraient être autorisés à rentrer chez eux.
Mariama Sané, sexagénaire habitant le quartier depuis une trentaine d’années, a noté que c’est suites à de rudes problèmes de logement que nombre de personnes avaient décidé de venir élire domicile dans cette forêt classée.
‘’Ceux qui sont arrêtés aujourd’hui étaient encore petits, et par conséquents n’y sont pour rien’’, a-t-elle fait valoir, non sans solliciter l’aide des autorités.
Cheikh Sadibou Diagne Guèye a quant à lui, rappelé la promesse du Chef de l’Etat de leur permettre de continuer à occuper, mais de manière légale, leur maison grâce à une instruction de régularisation qu’il avait donnée.
Il a aussi plaidé pour l’implication des populations le processus de régularisation, dont elles ne savent plus grand-chose.