Interrogé sur le financement que ‘Y en a marre’ aurait reçu du doyen Diack, Fadel Barro s’insurge : « Ce n’est pas vrai. La réalité est que le mouvement ‘Y en a marre’ n’a bénéficié d’aucun soutien financier lorsqu’il s’est agi de se lever pour lutter pour l’émergence d’une démocratie forte dans ce pays. D’abord à la naissance de ‘Y en a marre’, on était sept personnes ? On est parti sans argent. On est parti avec notre ferme volonté de changement ; notre fort attachement aux institutions de ce pays. Nous nous sommes opposé à la modification de la Constitution (…). Ensuite, nous nous sommes opposé à un troisième mandat d’Abdoulaye Wade. A l’époque, personne ne soutenait le mouvement ‘Y en a marre’. Les seuls soutiens que nous avons obtenus sont ceux des Sénégalais qui ont répondu à notre appel ; qui son venus se mobiliser à nos côtés ». Après donc la défaite de Me Wade, Fadel Barro indique que le mouvement s’est ouvert. « C’est comme ça que nous avons eu des financements d’Ong qui nous accompagnaient dans les projets comme « Dok ak sa gokh », « tabax ëlëk », etc.
Parallèlement à ces projets, le coordonnateur de ‘Y en a marre’ renseigne qu’en avril 2013, le forum des « esprits » de ‘Y en a marre’ d’Europe, initié par « l’esprit » de Paris, a voulu organiser un débat intergénérationnel. « Tous les ‘esprits’ d’Europe devaient se réunir à Paris. Ce débat intergénérationnel devait opposer quelqu’un qui a passé tous les âges, de l’indépendance à maintenant, avec un jeune engagé de la nouvelle ère. Nous avions, à l’époque, sollicité Amadou Makhtar Mbow. Mais malheureusement, son calendrier ne lui permettait pas de faire le déplacement sur Paris. Ensuite, l’esprit a choisi le président Lamine Diack, parce que nous estimions que c’est non seulement un modèle mais c’est quelqu’un qui est là depuis Senghor, a vécu sous Diouf et sous Wade. Pour nous, c’est un modèle. C’est comme ça qu’il a été choisi comme parrain de ce forum. C’est ainsi qu’il nous a acheté nos billets d’avion », dit Barro dans le journal.
Aussi, est-il très remonté par les raccourcis qui ont été faits dans cette affaire. Il estime que, dire que tout ce que ‘Y en a marre a fait, c’est Lamine Diack qui l’a financé, est une exagération. « Nous reconnaissons qu’il nous a soutenu pendant ce forum-là. Nous reconnaissons même qu’il a été un soutien moral. Quelqu’un qui était dans la même mouvance que nous. C’est-à-dire qui s’opposait à la candidature de Wade. De là à dire que c’est lui qui a financé tout ce que nous avons fait, c’est une exagération et lui-même n’a pas présenté les faits comme tel », martèle-t-il.
Parallèlement à ces projets, le coordonnateur de ‘Y en a marre’ renseigne qu’en avril 2013, le forum des « esprits » de ‘Y en a marre’ d’Europe, initié par « l’esprit » de Paris, a voulu organiser un débat intergénérationnel. « Tous les ‘esprits’ d’Europe devaient se réunir à Paris. Ce débat intergénérationnel devait opposer quelqu’un qui a passé tous les âges, de l’indépendance à maintenant, avec un jeune engagé de la nouvelle ère. Nous avions, à l’époque, sollicité Amadou Makhtar Mbow. Mais malheureusement, son calendrier ne lui permettait pas de faire le déplacement sur Paris. Ensuite, l’esprit a choisi le président Lamine Diack, parce que nous estimions que c’est non seulement un modèle mais c’est quelqu’un qui est là depuis Senghor, a vécu sous Diouf et sous Wade. Pour nous, c’est un modèle. C’est comme ça qu’il a été choisi comme parrain de ce forum. C’est ainsi qu’il nous a acheté nos billets d’avion », dit Barro dans le journal.
Aussi, est-il très remonté par les raccourcis qui ont été faits dans cette affaire. Il estime que, dire que tout ce que ‘Y en a marre a fait, c’est Lamine Diack qui l’a financé, est une exagération. « Nous reconnaissons qu’il nous a soutenu pendant ce forum-là. Nous reconnaissons même qu’il a été un soutien moral. Quelqu’un qui était dans la même mouvance que nous. C’est-à-dire qui s’opposait à la candidature de Wade. De là à dire que c’est lui qui a financé tout ce que nous avons fait, c’est une exagération et lui-même n’a pas présenté les faits comme tel », martèle-t-il.