Selon un communiqué des avocats de Lamine Diack, Mes Daouda Diop, Christian Charrière-Bournazel et Me Laxandre Varaut, "Mme la Vice-procureure de la République du Tribunal de grande instance de Paris, Eliane Houlette, affectée au pôle financier, a participé à une conférence de presse qui s'est tenue à Munich qui avait pour objet de stigmatiser le comportement critiquable qu'auraient eu diverses personnalités du monde de l'athlétisme".
D'après le document reçu à la rédaction de leral, "tout en prétendant respecter, la présomption d'innocence, Mme la Vice-procureure Houlette a livré au public, sans aucune nécessité, des éléments tirés du dossier de l'instruction, mettant en cause nommément des personnes mises en examen et en détaillant, de manière parfois incomplète, des éléments du dossier couverts par le secret de l'instruction".
"Si l'article 11 du code de procédure pénale, en effet, qu'un procureur de la République peut s'affranchir du secret d'instruction "afin d'éviter la propagation d'informations parcellaires ou inexactes ou pour mettre fin à un trouble à l'ordre public", il ne peut en aucun cas, en l'absence de tels éléments s'adresser à l'opinion publique internationale, relayée par internet, pour conforter l'idée de la culpabilité des personnes mise en cause, malgré les précautions oratoires prises", lit-on dans le communiqué. Lequel indique que "Mme la Vice procureur de la République Houlette a donné une information partielle en s'abstenant d'indiquer que les juges d'instruction, pour ce qui concerne M. Lamine Diack, avaient déclaré, lors de l'interrogatoire du 21 décembre 2015 en présence d'un représentant du parquet financier, qu'ils acceptaient de remanier le montant de la caution, initialement fixée, à une somme très inférieure compatible avec ses moyens financiers propres. Le fait de passer sous silence cette indication essentielle, peut laisser à penser que M. Lamine Diack détiendrait une fortune personnelle, éventuellement en relation avec les faits de corruption".
"Cette intervention publique est d'autant plus imprudente que les conseils de M. Lamine Diack avaient attiré l'attention de Mme la Vice-Procureure la divulgation déjà commises dans cette instruction qui débute, lesquelles ne pouvaient provenir que de personnes étrangères à la défense. L'annonce de sa déclaration à venir avait conduit la défense à exprimer ses réserves quant aux conséquences qui pourraient survenir des propos tenus alors même que les juges sont à la recherche de la vérité", souligne le communiqué. Selon la source, les avocats de M. Diack "ne peuvent, en effet, accepter la représentante de l'Etat dans une procédure pénale s'affranchisse des règles au respect desquelles elle a justement pour mission de veiller. En conséquence, ils se réservent le droit de donner toute suite judiciaire utile à cette conférence de presse".
D'après le document reçu à la rédaction de leral, "tout en prétendant respecter, la présomption d'innocence, Mme la Vice-procureure Houlette a livré au public, sans aucune nécessité, des éléments tirés du dossier de l'instruction, mettant en cause nommément des personnes mises en examen et en détaillant, de manière parfois incomplète, des éléments du dossier couverts par le secret de l'instruction".
"Si l'article 11 du code de procédure pénale, en effet, qu'un procureur de la République peut s'affranchir du secret d'instruction "afin d'éviter la propagation d'informations parcellaires ou inexactes ou pour mettre fin à un trouble à l'ordre public", il ne peut en aucun cas, en l'absence de tels éléments s'adresser à l'opinion publique internationale, relayée par internet, pour conforter l'idée de la culpabilité des personnes mise en cause, malgré les précautions oratoires prises", lit-on dans le communiqué. Lequel indique que "Mme la Vice procureur de la République Houlette a donné une information partielle en s'abstenant d'indiquer que les juges d'instruction, pour ce qui concerne M. Lamine Diack, avaient déclaré, lors de l'interrogatoire du 21 décembre 2015 en présence d'un représentant du parquet financier, qu'ils acceptaient de remanier le montant de la caution, initialement fixée, à une somme très inférieure compatible avec ses moyens financiers propres. Le fait de passer sous silence cette indication essentielle, peut laisser à penser que M. Lamine Diack détiendrait une fortune personnelle, éventuellement en relation avec les faits de corruption".
"Cette intervention publique est d'autant plus imprudente que les conseils de M. Lamine Diack avaient attiré l'attention de Mme la Vice-Procureure la divulgation déjà commises dans cette instruction qui débute, lesquelles ne pouvaient provenir que de personnes étrangères à la défense. L'annonce de sa déclaration à venir avait conduit la défense à exprimer ses réserves quant aux conséquences qui pourraient survenir des propos tenus alors même que les juges sont à la recherche de la vérité", souligne le communiqué. Selon la source, les avocats de M. Diack "ne peuvent, en effet, accepter la représentante de l'Etat dans une procédure pénale s'affranchisse des règles au respect desquelles elle a justement pour mission de veiller. En conséquence, ils se réservent le droit de donner toute suite judiciaire utile à cette conférence de presse".