La petite épine de l’élimination d’un simple journaliste quelque peu ‘’fouteur de troubles’’ et expatrié est en passe de devenir pour l’Arabie saoudite une véritable gangrène politique.
Jusqu’ici, les nations alliées, pour certaines de gros partenaires commerciaux, n’ont fait que par de timorés communiqués, condamner le meurtre par Ryad du journaliste. Mais, les récentes évolutions de l’affaire avec une probabilité plus grande de l’implication personnelle de la famille royale, auraient semble-t-il poussé ces partenaires à poser les questions qui fâchent.
Une motion au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU
Ce jeudi, à la session consultative du Conseil des droits de l’homme de l’ONU ; L’Arabie Saoudite a eu une surprise. Trente-six pays, dont le canada, la Chine ou encore les Emirats Arabes Unis ont dans une résolution, exprimé leurs inquiétudes quant aux violations par l’Arabie saoudite des libertés fondamentales telles que la liberté d’expression. Une première car selon la presse internationale, jamais auparavant le Royaume Chérifien n’avait été cité par le Conseil.
Dans son allocution, Harald Aspelund, ambassadeur d’Islande auprès de l’ONU, au nom d’un groupe des Etats, avait déclaré leur « vive préoccupation devant les informations faisant état d’arrestations répétées et de la détention arbitraire de défenseurs des droits de l’homme dans le royaume d’Arabie saoudite ».
Quand le Conseil enfonce le clou
L’ambassadeur islandais exprimant ainsi la préoccupation des états membres quant à une utilisation abusive et autoritaire de dispositions sécuritaires nationales, pour brimer et astreindre des libertés fondamentales. De ce fait, la résolution sur sa lancée ne pouvait pas ne pas faire cas de l’Affaire Kashoggi.
Seulement, de l’avis de la presse, bien peu d’observateurs aurait pu prévoir que le Conseil expliquant que « les circonstances de la mort de M. Khashoggi réaffirment la nécessité de protéger les journalistes et de faire respecter le droit à la liberté d’expression dans le monde » ; condamnerait « avec la plus grande fermeté, le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, dont l’Arabie Saoudite a confirmé qu’il avait eu lieu dans son consulat à Istanbul » ; et appellerait « l’Arabie saoudite à divulguer toutes les informations disponibles et à coopérer pleinement à toutes les enquêtes sur le meurtre ».
Une résolution que Ryad juge d’atteinte à la souveraineté nationale.
Une motion au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU
Ce jeudi, à la session consultative du Conseil des droits de l’homme de l’ONU ; L’Arabie Saoudite a eu une surprise. Trente-six pays, dont le canada, la Chine ou encore les Emirats Arabes Unis ont dans une résolution, exprimé leurs inquiétudes quant aux violations par l’Arabie saoudite des libertés fondamentales telles que la liberté d’expression. Une première car selon la presse internationale, jamais auparavant le Royaume Chérifien n’avait été cité par le Conseil.
Dans son allocution, Harald Aspelund, ambassadeur d’Islande auprès de l’ONU, au nom d’un groupe des Etats, avait déclaré leur « vive préoccupation devant les informations faisant état d’arrestations répétées et de la détention arbitraire de défenseurs des droits de l’homme dans le royaume d’Arabie saoudite ».
Quand le Conseil enfonce le clou
L’ambassadeur islandais exprimant ainsi la préoccupation des états membres quant à une utilisation abusive et autoritaire de dispositions sécuritaires nationales, pour brimer et astreindre des libertés fondamentales. De ce fait, la résolution sur sa lancée ne pouvait pas ne pas faire cas de l’Affaire Kashoggi.
Seulement, de l’avis de la presse, bien peu d’observateurs aurait pu prévoir que le Conseil expliquant que « les circonstances de la mort de M. Khashoggi réaffirment la nécessité de protéger les journalistes et de faire respecter le droit à la liberté d’expression dans le monde » ; condamnerait « avec la plus grande fermeté, le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, dont l’Arabie Saoudite a confirmé qu’il avait eu lieu dans son consulat à Istanbul » ; et appellerait « l’Arabie saoudite à divulguer toutes les informations disponibles et à coopérer pleinement à toutes les enquêtes sur le meurtre ».
Une résolution que Ryad juge d’atteinte à la souveraineté nationale.