« Qu’Hissein Habré parle ou non, le procès aura lieu, les preuves de la cruauté de son régime seront présentées et les juges statueront sur la culpabilité », a déclaré ce jeudi, en conférence de presse, Clément Abaifouta. À quelques jours de la reprise du procès d’Hissein Habré, le lundi 07 septembre, le président de l’association des victimes de crimes du régime de Hissein Habré et ses 6 camarades victimes, parmi les 4 445 qui se sont constituées partie civile, ont tenu à rappeler l’opinion nationale et internationale la réalité du Tchad de Hissein Habré de 1982 à 1990. « Une réalité que nous avons vécue dans notre chair, une réalité qui a marqué nos vies pour toujours », dit-il après le visionnage d’un film de Rose Lokissim, qui fut l'une des premières femmes soldates d'élite au Tchad, qui a été exécutée en 1986 par la Dds. M. Abaifouta a salué la présence de ses camarades victimes, Mme Haoua Brahim, Rachel Mouaba, Fatimé Sakiné et Ousmane Abakar, venus du Tchad pour la première fois afin de témoigner contre M. Habré. « Ils parleront du fond de leur cœur et de leur mémoire. Car, évoquer leur passé, parler devant les juges, c’est revivre l’horreur », a-t-il soutenu avant d'ajouter : « Le contraste entre leur courage et la lâcheté d’Hissein Habré est, à nos yeux, une leçon pour l’histoire ».
Mais, M. Abaifouta de dire : « Les gesticulations d’Hissein Habré, lors du premier jour du procès, ne les préoccupent pas ». Pour lui, le refus de coopérer de celui que l’on surnommait « le combattant du désert », Hissein Habré, n’est qu’une fuite en avant pour ne pas avoir à répondre de ses actes. Aussi, narre-t-il : "Pendant 8 ans, M. Habré a laissé des centaines de personnes mourir en détention. Nous ne comprenons pas, aujourd’hui, qu’il n’ose pas nous regarder en face". « Si vous êtes aussi innocent comme vous le laissez croire, de quoi avez-vous peur ? », demande-t-il, a Habré.
Évoquant les menaces proférées par Mme Mme Fatimé Bouteille Habré, lors du premier jour du procès de Hissein Habré, Clément Abaifouta condamne, par ailleurs, toute intimidation. « Nous ne céderons pas face aux menaces qui visent à empêcher les victimes de faire éclater la vérité », soutient-il.
Mais, M. Abaifouta de dire : « Les gesticulations d’Hissein Habré, lors du premier jour du procès, ne les préoccupent pas ». Pour lui, le refus de coopérer de celui que l’on surnommait « le combattant du désert », Hissein Habré, n’est qu’une fuite en avant pour ne pas avoir à répondre de ses actes. Aussi, narre-t-il : "Pendant 8 ans, M. Habré a laissé des centaines de personnes mourir en détention. Nous ne comprenons pas, aujourd’hui, qu’il n’ose pas nous regarder en face". « Si vous êtes aussi innocent comme vous le laissez croire, de quoi avez-vous peur ? », demande-t-il, a Habré.
Évoquant les menaces proférées par Mme Mme Fatimé Bouteille Habré, lors du premier jour du procès de Hissein Habré, Clément Abaifouta condamne, par ailleurs, toute intimidation. « Nous ne céderons pas face aux menaces qui visent à empêcher les victimes de faire éclater la vérité », soutient-il.