Dans sa citation, Mme Diop déclare que son époux a confectionné un faux procès-verbal d’assemblée générale de l’Iseg, datée du 15 janvier 2014, pour confirmer l’achat d’immeubles. Or, en sa qualité de directrice générale de l’établissement, elle n’a jamais assisté à un conseil d’administration où il était question d’acquisition d’immeubles.
Selon elle, Diop Iseg s’est servi de ce procès-verbal pour avoir une pré-notation en vue de saisir sa maison. Très agitée à la barre, Aïssatou Seydi est revenue sur l’acquisition des immeubles qui abritent les campus de l’Iseg. Elle dit avoir acquis l’immeuble du lot 9023 à Sacré-Coeur sur fonds propres. Le juge qui revient à la charge, l’interpelle sur ses revenus mensuels. Mme Diop déclare qu’elle avait un salaire de 3 millions FCfa en tant que directrice générale de l’Iseg, suscitant le doute du côté de la défense.
Les conseils de Diop Iseg, livre Senenews, l’ont accablée de questions. Et, la partie civile a fini par revenir sur ses déclarations. Aïssatou Seydi a affirmé que l’immeuble, dont elle réclame la propriété, est un don de Mamadou Bâ, directeur de l’Agetip. Elle poursuit, alléguant qu’elle avait mis M. Bâ en rapport avec son époux en 2001, pour qu’il lui loue des immeubles.
D'après la défense, dans une procédure des référés, Mme Diop a été expulsée de la maison. Même si elle avait produit un acte de droit réel. Car son mari avait produit des chèques justifiant que les immeubles ont été achetés avec le compte l’école. Entendu, Mamadou Diop a démenti les accusations de sa femme, soulignant qu’elle ne l’a pas mis en rapport avec Mamadou Bâ. Le patron de l’Iseg déclare que le jour de sa sortie de prison, sa femme avait abandonné le domicile conjugal. Et, elle avait laissé un sachet contenant des documents. Le président l’Iseg a nié avoir confectionné le document. Il a soutenu que l’assemblée générale s’est tenue en présence de sa femme et des membres du conseil administratif.
Le Cames lui avait demandé des propriétés immobilières pour valider l’accréditation de son institut. C’est pourquoi, il avait décidé d’acheter l’immeuble auprès de Mamadou Bâ. L’une des maisons a été payée à 220 millions FCfa au comptant et l’autre à 40 millions FCfa par moratoire. M. Diop en conclut que Aïssatou Seydi a gaspillé les fonds de l’école, en parrainant des soirées du chanteur Wally Seck et profité de sa détention pour faire main basse sur ses biens.
D’avis que les infractions sont établies, les conseils de la plaignante ont sollicité 500 millions FCfa de dommages et intérêts. Le procureur de la République a requis l’application de la Loi pénale. Le pool d’ávocats de la défense a plaidé la relaxe, demandant 100 millions FCfa de dommages et intérêts pour procédure abusive.
Le délibéré est fixé au 23 juin prochain.
Selon elle, Diop Iseg s’est servi de ce procès-verbal pour avoir une pré-notation en vue de saisir sa maison. Très agitée à la barre, Aïssatou Seydi est revenue sur l’acquisition des immeubles qui abritent les campus de l’Iseg. Elle dit avoir acquis l’immeuble du lot 9023 à Sacré-Coeur sur fonds propres. Le juge qui revient à la charge, l’interpelle sur ses revenus mensuels. Mme Diop déclare qu’elle avait un salaire de 3 millions FCfa en tant que directrice générale de l’Iseg, suscitant le doute du côté de la défense.
Les conseils de Diop Iseg, livre Senenews, l’ont accablée de questions. Et, la partie civile a fini par revenir sur ses déclarations. Aïssatou Seydi a affirmé que l’immeuble, dont elle réclame la propriété, est un don de Mamadou Bâ, directeur de l’Agetip. Elle poursuit, alléguant qu’elle avait mis M. Bâ en rapport avec son époux en 2001, pour qu’il lui loue des immeubles.
D'après la défense, dans une procédure des référés, Mme Diop a été expulsée de la maison. Même si elle avait produit un acte de droit réel. Car son mari avait produit des chèques justifiant que les immeubles ont été achetés avec le compte l’école. Entendu, Mamadou Diop a démenti les accusations de sa femme, soulignant qu’elle ne l’a pas mis en rapport avec Mamadou Bâ. Le patron de l’Iseg déclare que le jour de sa sortie de prison, sa femme avait abandonné le domicile conjugal. Et, elle avait laissé un sachet contenant des documents. Le président l’Iseg a nié avoir confectionné le document. Il a soutenu que l’assemblée générale s’est tenue en présence de sa femme et des membres du conseil administratif.
Le Cames lui avait demandé des propriétés immobilières pour valider l’accréditation de son institut. C’est pourquoi, il avait décidé d’acheter l’immeuble auprès de Mamadou Bâ. L’une des maisons a été payée à 220 millions FCfa au comptant et l’autre à 40 millions FCfa par moratoire. M. Diop en conclut que Aïssatou Seydi a gaspillé les fonds de l’école, en parrainant des soirées du chanteur Wally Seck et profité de sa détention pour faire main basse sur ses biens.
D’avis que les infractions sont établies, les conseils de la plaignante ont sollicité 500 millions FCfa de dommages et intérêts. Le procureur de la République a requis l’application de la Loi pénale. Le pool d’ávocats de la défense a plaidé la relaxe, demandant 100 millions FCfa de dommages et intérêts pour procédure abusive.
Le délibéré est fixé au 23 juin prochain.
La rédaction de leral...