Limogé le 31 juillet de la tête de l’Office national pour l’assainissement du Sénégal (ONAS), le Dr Cheikh Dieng s’est livré à un déballage, vendredi dernier, pour accuser son ministre de tutelle Cheikh Tidiane Dièye de corruption, entre autres faits de mauvaise gestion.
Interpellé sur la question lors de son passage devant le «Grand Jury» de la RFM, Thierno Alassane Sall a dénoncé l’impuissance de l’Assemblée nationale dans cette affaire. «On a revisité le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Est-ce que cela donne plus de pouvoirs aux députés pour savoir ce qui se passe entre l'(ex) DG de l’ONAS et son ministre ?», s’est interrogé, l’opposant et président de la République des valeurs.
D’après M. Sall, candidat à la dernière élection présidentielle, la Constitution américaine a, depuis le XVIIIe siècle, disposé que dans de telles circonstances, le ministre et le DG seraient auditionnés. «Est-ce que le peuple américain mérite plus que nous pour que deux siècles plus tard, nous ne puissions pas faire la même chose ?», s’émeut-il.