A l’arrêt, pendant de longs mois, les travaux de l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd) ont repris à un rythme soutenu, depuis que le groupe turc Summa Limak a pris la relève du géant saoudien Saudi Bin Laden Group en décembre 2015.
Le chantier avance à grands pas et tout porte à croire que la date fixée pour la fin des travaux, à savoir le 30 avril 2017, sera respectée. A la mi-janvier, le niveau d’exécution des travaux a atteint 95 %, selon Elhadji Ibrahima Mané, directeur général adjoint de l’Aibd.
Il faisait un exposé, avant-hier, sur le projet à la délégation de la Banque islamique de développement (Bid), conduite par son vice-président en charge des opérations, Mansur Muhtar. Ce dernier, accompagné par le ministre du Budget, Birima Mangara, a visité le chantier de l’aéroport situé à 47 kilomètres de Dakar et à seulement quinze minutes de la station balnéaire de Saly Portudal.
Sur le site, les ouvriers sont en train de mettre la dernière main à cette gigantesque infrastructure qui s’étale sur une superficie de 4.500 hectares. En comparaison, l’aéroport Léopold Sédar Senghor ne fait que 8 hectares. Ici, tous les gros-œuvres sont déjà sortis de terre.
L’aérogare et son architecture futuriste se dévoile. Le terminal de départ où l’on accède par une rampe s’étend sur 21.000 m2. Au rez-de chaussée, se trouve le terminal d’arrivée de même gabarit. Entre les deux, se coince la zone de transit ou mezzanine. Les courroies bagages et les escalators sont déjà installés. Les panneaux signalétiques pendent au plafond en forme ondulée.
40 postes de police des frontières
A l’Aibd, on n’aura pas besoin de convoyer les passagers par bus à la coupée de l’avion pour l’embarquement. Six passerelles télescopiques relieront, en effet, l’aérogare aux avions. Au départ comme à l’arrivée, les passagers devront passer par l’une des quarante postes de police des frontières, sans compter les postes de contrôle des Douanes.
Quarante-quatre banques d’enregistrement des bagages sont mises à leur disposition. Le nouvel aéroport dispose d’une piste longue de 3,5 kilomètres et de 12 kilomètres de pistes de circulation ou taxiway.
Contrairement à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, à l’Aibd, la tour de contrôle est située en dehors de la plateforme aéroportuaire. Du haut de ses 50 mètres, elle est implantée à mi-chemin entre l’aérogare et la zone de développement de l’aéroport. Tout comme l’aérogare, le terminal des pèlerins a fini de prendre forme. Il ne reste qu’à installer les équipements amovibles. Mais, déjà , on peut constater, à l’intérieur, des panneaux et écrans signalétiques au plafond et au mur. A l’extérieur, on accède à ses différents bâtiments par un réseau routier dense. En effet, outre les bretelles, l’Aibd est desservi par deux routes de service qui rejoignent, au nord, l’autoroute à péage et au sud la Rn1.
Aibd est de type modulaire, c’est-à -dire qu’il y a une possibilité d’extension de la plateforme. « On démarre avec un terminal de 3 millions de passagers et on a la possibilité de faire une extension jusqu’à , au moins, 10 millions de passagers, sur une façade avant de continuer les travaux sur l’autre façade », explique son directeur général adjoint. Le nouvel aéroport aura également un niveau de qualité de service B, conformément aux critères de l’Iata. « Aujourd’hui, tous les gestionnaires d’aéroports essaient d’avoir ce niveau de qualité de service. Nous, nous l’offrirons dès l’ouverture », ajoute M. Mané.
En attendant cette ouverture, les ouvriers, sous la direction des ingénieurs de l’entreprise turque Summa Limak, mettent les bouchées doubles pour terminer les ultimes travaux de cet aéroport dont la première pierre a été posée en 2007.
« La Bid va faire le nécessaire pour le décaissement de la dernière tranche de financement »
La Banque islamique de développement est l’un des principaux partenaires qui a financé le projet de l’Aibd à hauteur de 70 millions d’euros. Mieux encore, ce groupe bancaire a été le leader de la tranche islamique pour avoir réussi à mobiliser le Fonds saoudien pour le développement qui a déboursé 100 millions de dollars et le Fonds Opec qui a débloqué 20 millions d’euros.
A ce jour, sur les 406 millions d’euros qui ont été mobilisés pour ce projet, seuls 39 millions d’euros restent à être débloqués, a fait savoir le directeur général d’Aibd, Abdoulaye Mbodji. Dans ce montant, 16 à 17 millions d’euros doivent être décaissés par la Banque islamique de développement.
Mais si l’on en croit le vice-président de ce groupe bancaire, Mansur Muhtar, il n’y a pas d’inquiétude à se faire. « La Bid fera tout pour finaliser l’exécution de ce projet. Pour les décaissements, il y a juste quelques détails à régler. Notre équipe travaille avec les autorités sénégalaises dans ce sens », a-t-il assuré. Cela étant, M. Muhtar s’est dit « vraiment très impressionné » par le chantier de l’aéroport. « Je suis très content de voir les progrès réalisés en si peu de temps, depuis la reprise des travaux. Il y avait quelques retards, mais il est heureux de constater que le chantier évolue bien. Nous espérons que le projet sera finalisé dans les délais prévus », a-t-il dit.
Le soleil
Le chantier avance à grands pas et tout porte à croire que la date fixée pour la fin des travaux, à savoir le 30 avril 2017, sera respectée. A la mi-janvier, le niveau d’exécution des travaux a atteint 95 %, selon Elhadji Ibrahima Mané, directeur général adjoint de l’Aibd.
Il faisait un exposé, avant-hier, sur le projet à la délégation de la Banque islamique de développement (Bid), conduite par son vice-président en charge des opérations, Mansur Muhtar. Ce dernier, accompagné par le ministre du Budget, Birima Mangara, a visité le chantier de l’aéroport situé à 47 kilomètres de Dakar et à seulement quinze minutes de la station balnéaire de Saly Portudal.
Sur le site, les ouvriers sont en train de mettre la dernière main à cette gigantesque infrastructure qui s’étale sur une superficie de 4.500 hectares. En comparaison, l’aéroport Léopold Sédar Senghor ne fait que 8 hectares. Ici, tous les gros-œuvres sont déjà sortis de terre.
L’aérogare et son architecture futuriste se dévoile. Le terminal de départ où l’on accède par une rampe s’étend sur 21.000 m2. Au rez-de chaussée, se trouve le terminal d’arrivée de même gabarit. Entre les deux, se coince la zone de transit ou mezzanine. Les courroies bagages et les escalators sont déjà installés. Les panneaux signalétiques pendent au plafond en forme ondulée.
40 postes de police des frontières
A l’Aibd, on n’aura pas besoin de convoyer les passagers par bus à la coupée de l’avion pour l’embarquement. Six passerelles télescopiques relieront, en effet, l’aérogare aux avions. Au départ comme à l’arrivée, les passagers devront passer par l’une des quarante postes de police des frontières, sans compter les postes de contrôle des Douanes.
Quarante-quatre banques d’enregistrement des bagages sont mises à leur disposition. Le nouvel aéroport dispose d’une piste longue de 3,5 kilomètres et de 12 kilomètres de pistes de circulation ou taxiway.
Contrairement à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, à l’Aibd, la tour de contrôle est située en dehors de la plateforme aéroportuaire. Du haut de ses 50 mètres, elle est implantée à mi-chemin entre l’aérogare et la zone de développement de l’aéroport. Tout comme l’aérogare, le terminal des pèlerins a fini de prendre forme. Il ne reste qu’à installer les équipements amovibles. Mais, déjà , on peut constater, à l’intérieur, des panneaux et écrans signalétiques au plafond et au mur. A l’extérieur, on accède à ses différents bâtiments par un réseau routier dense. En effet, outre les bretelles, l’Aibd est desservi par deux routes de service qui rejoignent, au nord, l’autoroute à péage et au sud la Rn1.
Aibd est de type modulaire, c’est-à -dire qu’il y a une possibilité d’extension de la plateforme. « On démarre avec un terminal de 3 millions de passagers et on a la possibilité de faire une extension jusqu’à , au moins, 10 millions de passagers, sur une façade avant de continuer les travaux sur l’autre façade », explique son directeur général adjoint. Le nouvel aéroport aura également un niveau de qualité de service B, conformément aux critères de l’Iata. « Aujourd’hui, tous les gestionnaires d’aéroports essaient d’avoir ce niveau de qualité de service. Nous, nous l’offrirons dès l’ouverture », ajoute M. Mané.
En attendant cette ouverture, les ouvriers, sous la direction des ingénieurs de l’entreprise turque Summa Limak, mettent les bouchées doubles pour terminer les ultimes travaux de cet aéroport dont la première pierre a été posée en 2007.
« La Bid va faire le nécessaire pour le décaissement de la dernière tranche de financement »
La Banque islamique de développement est l’un des principaux partenaires qui a financé le projet de l’Aibd à hauteur de 70 millions d’euros. Mieux encore, ce groupe bancaire a été le leader de la tranche islamique pour avoir réussi à mobiliser le Fonds saoudien pour le développement qui a déboursé 100 millions de dollars et le Fonds Opec qui a débloqué 20 millions d’euros.
A ce jour, sur les 406 millions d’euros qui ont été mobilisés pour ce projet, seuls 39 millions d’euros restent à être débloqués, a fait savoir le directeur général d’Aibd, Abdoulaye Mbodji. Dans ce montant, 16 à 17 millions d’euros doivent être décaissés par la Banque islamique de développement.
Mais si l’on en croit le vice-président de ce groupe bancaire, Mansur Muhtar, il n’y a pas d’inquiétude à se faire. « La Bid fera tout pour finaliser l’exécution de ce projet. Pour les décaissements, il y a juste quelques détails à régler. Notre équipe travaille avec les autorités sénégalaises dans ce sens », a-t-il assuré. Cela étant, M. Muhtar s’est dit « vraiment très impressionné » par le chantier de l’aéroport. « Je suis très content de voir les progrès réalisés en si peu de temps, depuis la reprise des travaux. Il y avait quelques retards, mais il est heureux de constater que le chantier évolue bien. Nous espérons que le projet sera finalisé dans les délais prévus », a-t-il dit.
Le soleil