« L’appétit vient en mangeant ». L’Etat du Sénégal semble faire sien cet adage dans l’exploitation de ces ressources minières. Se sentant lésé dans la répartition des retombées de l’extraction de ses ressources minérales, l’Etat a décidé de revoir le code minier qui a été adopté depuis 2003. Ce code accorde pourtant à l’Etat du Sénégal 10% dans le capital des sociétés minières. Seulement, le gouvernement, qui n’est pas satisfait à 100% de la manne financière tirée de ces industries, entend s’octroyer plus que la poussière. Se montrant plus gourmand, l’Etat veut ainsi augmenter sa part dans les sociétés minières et réduire certaines taxes tout en augmentant d’autres. Avec le code, actuellement en élaboration, le gouvernement projette d’avoir au moins 20 milliards de francs Cfa chaque année dans les industries extractives. L’idée générale de ce nouveau code est d’attirer des investisseurs dans le secteur minier dans le pays.
Seulement, son adoption n’est sans conséquence sur le climat des affaires dans le secteur minier. La mise en garde est du Directeur général de Sabadola Gold Corporation, Abdoul Aziz Sy. Ce dernier, qui intervenait ce week-end dans une conférence de presse sur la gouvernance des ressources naturelles en Afrique, se dit convaincu qu’il y a un gros risque de vouloir augmenter les taxes dans ce secteur. Selon lui, avec ce code en gestation, il y a un risque de perturber et de décourager les investisseurs. Cela, même s’il reconnaît qu’il y a des points du code qui sont réalisables et possibles. « Le problème qui se pose, c’est qu’en augmentant les impôts, les investisseurs ne viennent pas », soutient-il signalant qu’en phase de recherches, l’investisseur n’enregistre pas d’entrée d’argent mais investit en prenant des risques. « Si en même temps, il doit payer des impôts en plus de prendre des risques, il ne viendra pas. Donc, finalement, les impôts attendus ne viendront pas. Parce que l’investissement ne sera pas réalisé, le projet ne va pas se développer », prévient-il dans les colonnes de Walfadjri.
Seulement, son adoption n’est sans conséquence sur le climat des affaires dans le secteur minier. La mise en garde est du Directeur général de Sabadola Gold Corporation, Abdoul Aziz Sy. Ce dernier, qui intervenait ce week-end dans une conférence de presse sur la gouvernance des ressources naturelles en Afrique, se dit convaincu qu’il y a un gros risque de vouloir augmenter les taxes dans ce secteur. Selon lui, avec ce code en gestation, il y a un risque de perturber et de décourager les investisseurs. Cela, même s’il reconnaît qu’il y a des points du code qui sont réalisables et possibles. « Le problème qui se pose, c’est qu’en augmentant les impôts, les investisseurs ne viennent pas », soutient-il signalant qu’en phase de recherches, l’investisseur n’enregistre pas d’entrée d’argent mais investit en prenant des risques. « Si en même temps, il doit payer des impôts en plus de prendre des risques, il ne viendra pas. Donc, finalement, les impôts attendus ne viendront pas. Parce que l’investissement ne sera pas réalisé, le projet ne va pas se développer », prévient-il dans les colonnes de Walfadjri.