Difficile pour certaines d’entre elles, d’évoquer les raisons qui les ont amenées à faire les trottoirs. Exerçant le plus vieux métier au monde, ces filles se livrent, le soir, à des inconnus à la recherche du plaisir charnel. Adji comme on l’appellera, a 16 ans et tient sur 1,68m. Elle habite un taudis à Saré Kémo, dans le Kolda.
«Une belle parmi les belles, elle jouit des dons de Dame nature. Malgré son jeune âge, l’écolière n’a pas froid aux yeux. Elle n’y va pas par quatre chemins, elle va droit au but : «la passe est à 5000 FCfa, ça peut se négocier. Soit nous allons chez toi, soit quelque part», dit-elle.
Dans un dossier intitulé «Ces ‘nécessités’ qui poussent de jeunes filles au racolage», le quotidien L’Observateur donne la parole à ces dernières, nombreuses à investir le milieu pour diverses raisons. Pour Adji, il faut subvenir à ses besoins, et venir en aide aux parents. «Nous devons manger et nous habiller. Que devons-nous faire, selon vous ?», s’interroge-t-elle.
Mes parents, confie la jeune fille, «sont au courant de mon travail, ils ne me dissuadent pas. Personne ne s’y oppose. Car, c’est grâce à mon négoce que je règle les problèmes de ma famille».
«L’essentiel, dit-elle, est de ne pas voler ou mendier». Chez Adji, chaque membre de la famille doit contribuer, et peu importe la provenance de l’argent.
«Une belle parmi les belles, elle jouit des dons de Dame nature. Malgré son jeune âge, l’écolière n’a pas froid aux yeux. Elle n’y va pas par quatre chemins, elle va droit au but : «la passe est à 5000 FCfa, ça peut se négocier. Soit nous allons chez toi, soit quelque part», dit-elle.
Dans un dossier intitulé «Ces ‘nécessités’ qui poussent de jeunes filles au racolage», le quotidien L’Observateur donne la parole à ces dernières, nombreuses à investir le milieu pour diverses raisons. Pour Adji, il faut subvenir à ses besoins, et venir en aide aux parents. «Nous devons manger et nous habiller. Que devons-nous faire, selon vous ?», s’interroge-t-elle.
Mes parents, confie la jeune fille, «sont au courant de mon travail, ils ne me dissuadent pas. Personne ne s’y oppose. Car, c’est grâce à mon négoce que je règle les problèmes de ma famille».
«L’essentiel, dit-elle, est de ne pas voler ou mendier». Chez Adji, chaque membre de la famille doit contribuer, et peu importe la provenance de l’argent.