Les jeux de hasard prennent de plus en plus d'ampleur dans notre société. Très prisés par la jeunesse, ces jeux en ligne, qui deviennent une addiction, engendrent des conséquences sans fin. Allant jusqu’à les pousser à commettre des délits qui les privent de leur liberté.
Ndèye Fatou Guèye ne sera sans doute pas la dernière victime. Jugée à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour abus de confiance, elle ignore ce qui l'a poussée à miser de fortes sommes, alors qu’elle perd tout le temps.
Son ancienne patronne Maïmouna Thiam lui reproche un gap de neuf millions de francs Cfa qu’elle a entièrement utilisés au jeu 1Xbet.
Née en 1992, la prévenue reconnaît les faits et explique : “J’ai commencé à jouer avec mon argent. Pourtant, à chaque fois, je perds, mais je ne peux pas arrêter de jouer. Au fur et à mesure que mon addiction s’agrandit, je puise de l’argent dans la caisse. Mais je n’ai jamais voulu causer de préjudice à ma patronne. J’espérais que la chance allait un jour me sourire”.
N’ayant aucun revenu, ses proches se sont cotisés pour remettre à la partie civile, la somme d’un million 500 mille francs Cfa. Ils promettent de la désintéresser jusqu’au dernier centime.
Malgré les efforts de sa famille, la représentante du ministère public trouve écœurant le comportement de la prévenue.
“La peine doit être exemplaire. On doit la mettre hors d'état de nuire”, a souligné la magistrate du parquet, qui a requis six mois d’emprisonnement ferme contre Ndèye Fatou Guèye. L’avocat de cette dernière, qui est en prison depuis plus de trois semaines, a sollicité une application bienveillante de la loi. Selon elle, la plaignante a choisi d’aller vers l’apaisement. Ainsi, il a imploré la magnanimité du tribunal.
Malgré sa plaidoirie, sa cliente a été reconnue coupable. Elle a écopé d’une peine de prison ferme de trois mois. Elle doit allouer la somme de 8 millions 500 mille francs Cfa à la partie civile, qui lui avait réclamé 10 millions en guise de réparation du préjudice causé.
EnQuête
Ndèye Fatou Guèye ne sera sans doute pas la dernière victime. Jugée à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour abus de confiance, elle ignore ce qui l'a poussée à miser de fortes sommes, alors qu’elle perd tout le temps.
Son ancienne patronne Maïmouna Thiam lui reproche un gap de neuf millions de francs Cfa qu’elle a entièrement utilisés au jeu 1Xbet.
Née en 1992, la prévenue reconnaît les faits et explique : “J’ai commencé à jouer avec mon argent. Pourtant, à chaque fois, je perds, mais je ne peux pas arrêter de jouer. Au fur et à mesure que mon addiction s’agrandit, je puise de l’argent dans la caisse. Mais je n’ai jamais voulu causer de préjudice à ma patronne. J’espérais que la chance allait un jour me sourire”.
N’ayant aucun revenu, ses proches se sont cotisés pour remettre à la partie civile, la somme d’un million 500 mille francs Cfa. Ils promettent de la désintéresser jusqu’au dernier centime.
Malgré les efforts de sa famille, la représentante du ministère public trouve écœurant le comportement de la prévenue.
“La peine doit être exemplaire. On doit la mettre hors d'état de nuire”, a souligné la magistrate du parquet, qui a requis six mois d’emprisonnement ferme contre Ndèye Fatou Guèye. L’avocat de cette dernière, qui est en prison depuis plus de trois semaines, a sollicité une application bienveillante de la loi. Selon elle, la plaignante a choisi d’aller vers l’apaisement. Ainsi, il a imploré la magnanimité du tribunal.
Malgré sa plaidoirie, sa cliente a été reconnue coupable. Elle a écopé d’une peine de prison ferme de trois mois. Elle doit allouer la somme de 8 millions 500 mille francs Cfa à la partie civile, qui lui avait réclamé 10 millions en guise de réparation du préjudice causé.
EnQuête