«A la date d’aujourd’hui, 10 août 2016, aucun document officiel n’atteste que (…) Adama Traoré, décédé 19 juillet 2016 en France, est de nationalité malienne », écrit le gouvernement dans un communiqué reçu par l’AFP.
« Tous les documents de feu Adama Traoré prouvent qu’il est français, même si sa mère est détentrice d’un passeport malien périmé », indique le communiqué.
Mardi, la famille d’Adama Traoré – enterré dimanche au Mali – avait réclamé l' »implication » du président malien Ibrahim Boubacar Keïta dans ce dossier.
« A Paris, le procureur n’a pas dit toute la vérité après les autopsies » sur le corps d’Adama Traoré, avait déclaré à l’AFP la sœur du jeune, Assa Traoré, interrogée par l’AFP par téléphone et présente au Mali pour les funérailles.
« Il s’agit d’un Malien », le président Keïta « doit nous soutenir », avait-elle souhaité.
Dans son communiqué mercredi, le gouvernement malien ne réagit pas à l’appel de la famille Traoré.
Adama Traoré, 24 ans, originaire de Beaumont-sur-Oise, une commune populaire du nord de Paris, a été interpellé au cours d’une opération qui visait un de ses frères et est décédé peu après. Les causes de son décès restent à ce jour inconnues.
Sa mort, qualifiée de « bavure » par ses proches, a entraîné plusieurs nuits de violences à Beaumont-sur-Oise et dans les communes voisines. Sa famille a déposé en France deux plaintes dénonçant l’attitude des forces de l’ordre pendant et après son arrestation.
Transporté au Mali, le corps d’Adama Traoré a été enterré le 7 août dans la périphérie de Bamako, en présence de plusieurs proches.
Selon le gouvernement malien, depuis le décès d’Adama Traoré, « sa famille a constamment bénéficié de l’assistance sociale, financière et matérielle des autorités maliennes à travers » l’ambassade du Mali à Paris.
Le personnel de l’ambassade « est resté en contact permanent » avec la famille Traoré « et l’a assistée jusqu’au transport du corps (au) Mali, tout en sachant qu’il n’existe aucune base juridique donnant la nationalité malienne au défunt », indique le gouvernement dans ce communiqué.
Mardi, une source diplomatique malienne jointe par l’AFP avait exclu toute intervention du Mali dans le dossier, ajoutant que Bamako « ne peut et ne doit pas s’immiscer dans les affaires intérieures d’un autre pays » concernant un non Malien.
Source: maliactu.fr
« Tous les documents de feu Adama Traoré prouvent qu’il est français, même si sa mère est détentrice d’un passeport malien périmé », indique le communiqué.
Mardi, la famille d’Adama Traoré – enterré dimanche au Mali – avait réclamé l' »implication » du président malien Ibrahim Boubacar Keïta dans ce dossier.
« A Paris, le procureur n’a pas dit toute la vérité après les autopsies » sur le corps d’Adama Traoré, avait déclaré à l’AFP la sœur du jeune, Assa Traoré, interrogée par l’AFP par téléphone et présente au Mali pour les funérailles.
« Il s’agit d’un Malien », le président Keïta « doit nous soutenir », avait-elle souhaité.
Dans son communiqué mercredi, le gouvernement malien ne réagit pas à l’appel de la famille Traoré.
Adama Traoré, 24 ans, originaire de Beaumont-sur-Oise, une commune populaire du nord de Paris, a été interpellé au cours d’une opération qui visait un de ses frères et est décédé peu après. Les causes de son décès restent à ce jour inconnues.
Sa mort, qualifiée de « bavure » par ses proches, a entraîné plusieurs nuits de violences à Beaumont-sur-Oise et dans les communes voisines. Sa famille a déposé en France deux plaintes dénonçant l’attitude des forces de l’ordre pendant et après son arrestation.
Transporté au Mali, le corps d’Adama Traoré a été enterré le 7 août dans la périphérie de Bamako, en présence de plusieurs proches.
Selon le gouvernement malien, depuis le décès d’Adama Traoré, « sa famille a constamment bénéficié de l’assistance sociale, financière et matérielle des autorités maliennes à travers » l’ambassade du Mali à Paris.
Le personnel de l’ambassade « est resté en contact permanent » avec la famille Traoré « et l’a assistée jusqu’au transport du corps (au) Mali, tout en sachant qu’il n’existe aucune base juridique donnant la nationalité malienne au défunt », indique le gouvernement dans ce communiqué.
Mardi, une source diplomatique malienne jointe par l’AFP avait exclu toute intervention du Mali dans le dossier, ajoutant que Bamako « ne peut et ne doit pas s’immiscer dans les affaires intérieures d’un autre pays » concernant un non Malien.
Source: maliactu.fr