Domicilié à Pikine Icotaf, marié à une épouse, Mohamed Ba, la vingtaine est en train de vivre certainement du fond de sa cellule, les jours les plus sombres de sa vie. A la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, où il a comparu ce mercredi pour des faits aussi graves, il a nié les accusations sans convaincre le juge de son innocence.
Parti un jour dans l'école du jeune M.J.C à Tivaoune Peulh pour y installer un podium à l'occasion d'une fête, Mohamed Ba dit avoir été approché par une fille qui lui a demandé son numéro de téléphone. Cependant, après avoir remis son numéro à celle-ci, il a commencé à recevoir des messages et des appels sur le numéro du mineur M.J.C, qui le courtisait.
Croyant, précise-t-il, qu'il avait toujours affaire à la complice de celui-ci, vu le timbre de la voix efféminée qu'il entendait au bout du fil. Des mots doux ont commencé à courir entre lui et le présumé adolescent gay. Mais grande fût sa surprise, poursuit-il, lorsqu'un jour ce dernier, lui a fixé un rendez-vous dans son école. « J'étais choqué, parce que même sur son profil WhatsApp, il y a mis une photo de fille. Il m'a invité à le rejoindre dans une salle de classe pour une partie de jambes en l'air. J'ai refusé. D'ailleurs, avant même qu'on se sépare ce jour-là, je lui avais conseillé d'abandonner ce mauvais chemin », s'est défendu le sieur Ba.
Toutefois, d'après les confidences faites par l'adolescent M.J.C à sa mère lorsque celle-ci a découvert les discussions téléphoniques par le biais de sa sœur, c'est le prévenu qui a été le premier à lui faire des avances. Et, il a été contraint à une relation sexuelle par celui-ci, lors de leur rencontre.
Le parquet a requis l'application de loi.
Me Amadou Aly Kane, constitué pour la défense des intérêts du prévenu, a plaidé la relaxe.
Il a souligné par ailleurs, que la véritable victime dans cette affaire, c'est son client. Car, dit-il, l'enquête menée dans l'école de l'adolescent a révélé que ce dernier, est soupçonné d'être un homosexuel depuis fort longtemps. Même son apparence, ajoute-t-il, le confirme. Raison pour laquelle, il a refusé de comparaître avec sa mère.
Rendant son verdict, le juge a envoyé le prévenu à la citadelle du silence pour trois ans.
Parti un jour dans l'école du jeune M.J.C à Tivaoune Peulh pour y installer un podium à l'occasion d'une fête, Mohamed Ba dit avoir été approché par une fille qui lui a demandé son numéro de téléphone. Cependant, après avoir remis son numéro à celle-ci, il a commencé à recevoir des messages et des appels sur le numéro du mineur M.J.C, qui le courtisait.
Croyant, précise-t-il, qu'il avait toujours affaire à la complice de celui-ci, vu le timbre de la voix efféminée qu'il entendait au bout du fil. Des mots doux ont commencé à courir entre lui et le présumé adolescent gay. Mais grande fût sa surprise, poursuit-il, lorsqu'un jour ce dernier, lui a fixé un rendez-vous dans son école. « J'étais choqué, parce que même sur son profil WhatsApp, il y a mis une photo de fille. Il m'a invité à le rejoindre dans une salle de classe pour une partie de jambes en l'air. J'ai refusé. D'ailleurs, avant même qu'on se sépare ce jour-là, je lui avais conseillé d'abandonner ce mauvais chemin », s'est défendu le sieur Ba.
Toutefois, d'après les confidences faites par l'adolescent M.J.C à sa mère lorsque celle-ci a découvert les discussions téléphoniques par le biais de sa sœur, c'est le prévenu qui a été le premier à lui faire des avances. Et, il a été contraint à une relation sexuelle par celui-ci, lors de leur rencontre.
Le parquet a requis l'application de loi.
Me Amadou Aly Kane, constitué pour la défense des intérêts du prévenu, a plaidé la relaxe.
Il a souligné par ailleurs, que la véritable victime dans cette affaire, c'est son client. Car, dit-il, l'enquête menée dans l'école de l'adolescent a révélé que ce dernier, est soupçonné d'être un homosexuel depuis fort longtemps. Même son apparence, ajoute-t-il, le confirme. Raison pour laquelle, il a refusé de comparaître avec sa mère.
Rendant son verdict, le juge a envoyé le prévenu à la citadelle du silence pour trois ans.