C’est avec une mine dépitée que M. Touré a raconté son calvaire, hier, à la barre de la Chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Debout à côté de l’homme qu’elle désigne comme étant son violeur, elle est revenue douloureusement sur le déroulement des faits qui se sont déroulés le 18 janvier 2020.
Couturière de son état, la jeune dame a fait la connaissance du commerçant Serigne Mbacké Madina Faye. En effet, à chaque fois qu’elle avait besoin de tissus, elle se rendait au magasin de celui-ci.
Selon la plaignante, la troisième fois qu’elle est venue dans la boutique du commerçant, il lui a proposé de lui remettre des tissus à crédit. C’est ainsi, dit-elle, qu’il lui a proposé de venir les récupérer dans son dépôt situé à Nord Foire. Une fois là-bas, raconte-t-elle, Serigne Mbacké Madina Faye lui a dit de le retrouver aux Parcelles Assainies.
“Une fois sur place, j'ai vu que c'est une maison. Il m'a demandé d'attendre dans une chambre. Je suis restée assise sur le lit. Au bout de quelques minutes, il s'est présenté à moi avec un caleçon rouge. C'est là que je lui ai dit que j’allais rentrer, puisque c'est pour les tissus que je suis venue. Il m'a plaquée sur le lit, lorsque j'ai voulu partir. J'ai crié tout en me débattant. Mais il m'a étranglée, avant de me pénétrer”, a-t-elle relaté.
Ce qu’a catégoriquement contesté Serigne Mbacké Madina Faye. Placé sous mandat de dépôt depuis février 2020, l’accusé, marié et père d’un enfant, soutient que la plaignante était sa petite amie. Selon lui, celle-ci est venue à quatre reprises chez lui.
À l’en croire, M. Touré veut se venger de lui, car elle s’est sentie offensée, quand il lui a avoué qu’il est marié et qu’il était sur le point de baptiser son enfant. Des déclarations contraires à celles qu’il a tenues à l’enquête. Car, selon le procès-verbal d’enquête préliminaire, il avait reconnu avoir entretenu des rapports sexuels non protégés avec la partie civile. À l’en croire, il n’avait pas eu le temps de mettre un préservatif.
Face aux juges, il a juré n’avoir jamais tenu de tels propos devant les enquêteurs. Entendue à titre de témoin, N. F. Touré, grande sœur de la plaignante, renseigne qu’après les faits, des proches du bourreau de sa sœur ont tenté une médiation. Mais, dit-elle, sa famille a préféré laisser l’affaire entre les mains de la justice.
À la suite du représentant du ministère public qui a requis 10 ans de réclusion criminelle, car estimant que les faits sont suffisamment établis, le conseil de la défense a sollicité l’acquittement. Selon la robe noire, aucun élément ne permet d’entrer en voie de condamnation. L’affaire mise en délibéré, la décision sera rendue le7 mars prochain.
Couturière de son état, la jeune dame a fait la connaissance du commerçant Serigne Mbacké Madina Faye. En effet, à chaque fois qu’elle avait besoin de tissus, elle se rendait au magasin de celui-ci.
Selon la plaignante, la troisième fois qu’elle est venue dans la boutique du commerçant, il lui a proposé de lui remettre des tissus à crédit. C’est ainsi, dit-elle, qu’il lui a proposé de venir les récupérer dans son dépôt situé à Nord Foire. Une fois là-bas, raconte-t-elle, Serigne Mbacké Madina Faye lui a dit de le retrouver aux Parcelles Assainies.
“Une fois sur place, j'ai vu que c'est une maison. Il m'a demandé d'attendre dans une chambre. Je suis restée assise sur le lit. Au bout de quelques minutes, il s'est présenté à moi avec un caleçon rouge. C'est là que je lui ai dit que j’allais rentrer, puisque c'est pour les tissus que je suis venue. Il m'a plaquée sur le lit, lorsque j'ai voulu partir. J'ai crié tout en me débattant. Mais il m'a étranglée, avant de me pénétrer”, a-t-elle relaté.
Ce qu’a catégoriquement contesté Serigne Mbacké Madina Faye. Placé sous mandat de dépôt depuis février 2020, l’accusé, marié et père d’un enfant, soutient que la plaignante était sa petite amie. Selon lui, celle-ci est venue à quatre reprises chez lui.
À l’en croire, M. Touré veut se venger de lui, car elle s’est sentie offensée, quand il lui a avoué qu’il est marié et qu’il était sur le point de baptiser son enfant. Des déclarations contraires à celles qu’il a tenues à l’enquête. Car, selon le procès-verbal d’enquête préliminaire, il avait reconnu avoir entretenu des rapports sexuels non protégés avec la partie civile. À l’en croire, il n’avait pas eu le temps de mettre un préservatif.
Face aux juges, il a juré n’avoir jamais tenu de tels propos devant les enquêteurs. Entendue à titre de témoin, N. F. Touré, grande sœur de la plaignante, renseigne qu’après les faits, des proches du bourreau de sa sœur ont tenté une médiation. Mais, dit-elle, sa famille a préféré laisser l’affaire entre les mains de la justice.
À la suite du représentant du ministère public qui a requis 10 ans de réclusion criminelle, car estimant que les faits sont suffisamment établis, le conseil de la défense a sollicité l’acquittement. Selon la robe noire, aucun élément ne permet d’entrer en voie de condamnation. L’affaire mise en délibéré, la décision sera rendue le7 mars prochain.