Les deux Togolaises avaient fait subir des traitements inhumains à deux enfants qui étudient dans une école coranique, dans leur quartier, rapporte Rewmi quotidien, exploité par Seneweb.
D'après l'étudiante de 19 ans, les talibés ont l'habitude d'escalader le mur de leur domicile pour déféquer dans la cour. "Le jour des faits, j'étais dans la cuisine. J'ai vu l'enfant jeter un pot dans la maison. Quand j'ai ouvert la porte, j'ai constaté qu'ils ont encore chié sur les lieux. Outrée, j'ai versé de l'eau chaude sur l'un d'eux, âgé de 8 ans", avoue-t-elle.
Née en 1976, Akuavi Degbetvhe déclare qu'elle a juste pris au collet l'autre victime. Alors qu'à l'enquête préliminaire, elle avait reconnu l'avoir sévèrement tabassé. La partie civile a laissé entendre que le mari de la dame a pris en charge les frais médicaux de ces élèves.
"Il a également pris l'engagement de les inscrire à l'école et de payer leur scolarité jusqu'à l'âge de 18 ans", informe le jeune maître coranique. Pour le substitut du procureur, les prévenues ont prémédité leurs actes.
"Elles n'ont jamais digéré le fait que les enfants jouent aux alentours de leur domicile", a fait remarquer le parquetier qui a requis deux ans d'emprisonnement ferme.
Me Seyba Danfakha, qui a condamné l'attitude de ses clientes, a sollicité une application bienveillante de la loi. Selon lui, Akuavi a été placée en garde à vue lorsqu'elle est partie à la police pour prendre des nouvelles de sa nièce.
Au final, le président du tribunal a infligé des peines de 15 jours ferme et 1 mois avec sursis respectivement à Ablavi Justine Degbetvhe et à sa tante Akuavi Degbetvhe qui ont été placées sous mandat de dépôt le 8 novembre dernier.
D'après l'étudiante de 19 ans, les talibés ont l'habitude d'escalader le mur de leur domicile pour déféquer dans la cour. "Le jour des faits, j'étais dans la cuisine. J'ai vu l'enfant jeter un pot dans la maison. Quand j'ai ouvert la porte, j'ai constaté qu'ils ont encore chié sur les lieux. Outrée, j'ai versé de l'eau chaude sur l'un d'eux, âgé de 8 ans", avoue-t-elle.
Née en 1976, Akuavi Degbetvhe déclare qu'elle a juste pris au collet l'autre victime. Alors qu'à l'enquête préliminaire, elle avait reconnu l'avoir sévèrement tabassé. La partie civile a laissé entendre que le mari de la dame a pris en charge les frais médicaux de ces élèves.
"Il a également pris l'engagement de les inscrire à l'école et de payer leur scolarité jusqu'à l'âge de 18 ans", informe le jeune maître coranique. Pour le substitut du procureur, les prévenues ont prémédité leurs actes.
"Elles n'ont jamais digéré le fait que les enfants jouent aux alentours de leur domicile", a fait remarquer le parquetier qui a requis deux ans d'emprisonnement ferme.
Me Seyba Danfakha, qui a condamné l'attitude de ses clientes, a sollicité une application bienveillante de la loi. Selon lui, Akuavi a été placée en garde à vue lorsqu'elle est partie à la police pour prendre des nouvelles de sa nièce.
Au final, le président du tribunal a infligé des peines de 15 jours ferme et 1 mois avec sursis respectivement à Ablavi Justine Degbetvhe et à sa tante Akuavi Degbetvhe qui ont été placées sous mandat de dépôt le 8 novembre dernier.