La vie des hommes politiques est souvent cruelle et parfois, féroce. Sinon…, en situation normale, le linge sale se lave en famille. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui, dans l’affaire de détournement de 200 millions de FCfa, dont l’avocat Me El Hadj Diouf a été accusé. Quelle que soit la pesanteur des accusations ou la férocité des intentions, un différend, impliquant des frères de sang, devrait trouver la solution dans le cercle familial.
La garde à vue de Cheikh Kane Fall et de Papis Diatta, découlant d’une absence de preuves de leurs accusations corse les choses. L’un des deux amis, devant être présentés au parquet pour sa proximité avec le leader du Pastef, Ousmane Sonko, l’autre, pour sa mésentente avec son demi-frère.
Cheikh Kane Fall, persistant dans ses allégations, aurait soutenu que la robe noire, s’est payé une luxueuse voiture à 100 millions avec l’argent détourné. Ces accusations, n’étant pas du goût de son grand frère qui a décidé de porter plainte. Raison pour laquelle, ces deux prévenus, appelés pour une confrontation avec l’avocat, Me Diouf, ont fini par être arrêtés pour défaut de preuves.
Ainsi, après l’audition, l’avocat à la Cour, Me Ndiack Bâ, craignant que les choses ne se corsent pour son client, du fait de sa proximité avec Pastef de Sonko, s’est dit perplexe. « C’est la première fois que je vois dans un dossier de diffamation qu’on arrête la personne. C’est du jamais vu. Cependant, je suis un peu perplexe. Tout le monde sait la proximité de mon client avec les gars de Pastef. Or, l’Assemblée nationale a introduit un dossier auprès du procureur pour d’éventuelles poursuites (…) on ne sait jamais. Mais, je suis un peu perplexe », a-t-il confié.
Seulement, la même inquiétude anime la mère des frères ennemis (Me El Hadj Diouf et son demi-frère, Cheikh Kane Fall). « Je prie pour mon fils qui est un homme bien. Avec lui, je ne manque de rien en dépit de ses maigres moyens. Il m’assiste sur tous les plans. Qu’il sache que je prie pour lui et que Dieu est le meilleur des juges. Qu’il ne craigne rien. Dieu sera à ses côtés. Son défunt père a toujours prié pour lui. Et, il savait que Cheikh ne voulait pas que ses proches se plaignent de quoi que ce soit. Je regrette simplement qu’il ait un frère fou, stupide », a regretté leur maman.
D’après elle, un grand frère doit porter aide et assistance à son jeune frère, en l’absence du père décédé. « C’est le frère aîné qui doit remplacer le père à la tête d’une famille », relève-t-elle.
L’avocat est considéré comme étant un récidiviste. Puisque, dans un passé récent, il avait eu des complications avec le conseiller technique numéro un, auprès de de Mimi Touré, Moussa Fall. Ce demi-frère, a fini par quitter son parti pour créer son mouvement, « Alliance pour la promotion du développement local » (Aprodel). L’avocat l’avait poursuivi en référé pour un problème de terrain que celui-ci, avait acquis à Kaolack.
Constitué aujourd’hui, par Papis Diatta pour rapatrier les fonds, issus de l’héritage de Patrick Jean Emile Girault, décédé depuis 2012, Me El Hadj Diouf tarde à s’exécuter. Papis Diatta, dont le fils Patrick Diatta est le légataire universel du ressortissant français, lui a fait une procuration pour rapatrier les fonds, logés dans trois comptes différents.
Depuis lors, Papis Diatta n’a pas reçu le moindre centime. A la place, il accuse avoir reçu que menaces et injures. Les menaces, dit-on, viennent d’être mises en exécution avec la mesure de garde à vue, décidée par les gendarmes.
L’affaire aux relents politico-judiciaire risque d’être un long feuilleton regrettable des uns aux autres. A défaut d’un désistement ou d’un retrait des poursuites, Papis Diatta et Cheikh Kane Fall, pourraient y laisser des plumes. Mais, l’avocat de son côté, obtenant gain de cause, se retrouverait avec une famille déchirée…entièrement.
La garde à vue de Cheikh Kane Fall et de Papis Diatta, découlant d’une absence de preuves de leurs accusations corse les choses. L’un des deux amis, devant être présentés au parquet pour sa proximité avec le leader du Pastef, Ousmane Sonko, l’autre, pour sa mésentente avec son demi-frère.
Cheikh Kane Fall, persistant dans ses allégations, aurait soutenu que la robe noire, s’est payé une luxueuse voiture à 100 millions avec l’argent détourné. Ces accusations, n’étant pas du goût de son grand frère qui a décidé de porter plainte. Raison pour laquelle, ces deux prévenus, appelés pour une confrontation avec l’avocat, Me Diouf, ont fini par être arrêtés pour défaut de preuves.
Ainsi, après l’audition, l’avocat à la Cour, Me Ndiack Bâ, craignant que les choses ne se corsent pour son client, du fait de sa proximité avec Pastef de Sonko, s’est dit perplexe. « C’est la première fois que je vois dans un dossier de diffamation qu’on arrête la personne. C’est du jamais vu. Cependant, je suis un peu perplexe. Tout le monde sait la proximité de mon client avec les gars de Pastef. Or, l’Assemblée nationale a introduit un dossier auprès du procureur pour d’éventuelles poursuites (…) on ne sait jamais. Mais, je suis un peu perplexe », a-t-il confié.
Seulement, la même inquiétude anime la mère des frères ennemis (Me El Hadj Diouf et son demi-frère, Cheikh Kane Fall). « Je prie pour mon fils qui est un homme bien. Avec lui, je ne manque de rien en dépit de ses maigres moyens. Il m’assiste sur tous les plans. Qu’il sache que je prie pour lui et que Dieu est le meilleur des juges. Qu’il ne craigne rien. Dieu sera à ses côtés. Son défunt père a toujours prié pour lui. Et, il savait que Cheikh ne voulait pas que ses proches se plaignent de quoi que ce soit. Je regrette simplement qu’il ait un frère fou, stupide », a regretté leur maman.
D’après elle, un grand frère doit porter aide et assistance à son jeune frère, en l’absence du père décédé. « C’est le frère aîné qui doit remplacer le père à la tête d’une famille », relève-t-elle.
L’avocat est considéré comme étant un récidiviste. Puisque, dans un passé récent, il avait eu des complications avec le conseiller technique numéro un, auprès de de Mimi Touré, Moussa Fall. Ce demi-frère, a fini par quitter son parti pour créer son mouvement, « Alliance pour la promotion du développement local » (Aprodel). L’avocat l’avait poursuivi en référé pour un problème de terrain que celui-ci, avait acquis à Kaolack.
Constitué aujourd’hui, par Papis Diatta pour rapatrier les fonds, issus de l’héritage de Patrick Jean Emile Girault, décédé depuis 2012, Me El Hadj Diouf tarde à s’exécuter. Papis Diatta, dont le fils Patrick Diatta est le légataire universel du ressortissant français, lui a fait une procuration pour rapatrier les fonds, logés dans trois comptes différents.
Depuis lors, Papis Diatta n’a pas reçu le moindre centime. A la place, il accuse avoir reçu que menaces et injures. Les menaces, dit-on, viennent d’être mises en exécution avec la mesure de garde à vue, décidée par les gendarmes.
L’affaire aux relents politico-judiciaire risque d’être un long feuilleton regrettable des uns aux autres. A défaut d’un désistement ou d’un retrait des poursuites, Papis Diatta et Cheikh Kane Fall, pourraient y laisser des plumes. Mais, l’avocat de son côté, obtenant gain de cause, se retrouverait avec une famille déchirée…entièrement.