Quand Samba Djeby Sy quittait sa maison aux premières lueurs de la journée de ce jeudi, il ne se doutait pas qu'il avait rendez-vous avec la faucheuse. C'est, en effet, au petit matin qu’il s'est rendu au garage du village de Dondou, pour se rendre au tribunal de Matam.
Deux jeunes ressortissants du village devaient y faire face au procureur, suite aux violences qui avaient émaillé la finale opposant Dondou à Tantadji de Matam. Neuf jeunes garçons avaient été arrêtés dont les sept sont originaires de la capitale régionale.
Ainsi, leur procès était prévu ce jeudi au tribunal de Matam. A Dondou, proches et amis des familles des deux jeunes arrêtés, tous voulaient apporter réconfort et soutien. Samba Djeby Sy, qui était connu comme un dynamique acteur de développement, tenait à être aux côtés des jeunes.
Vers 8 h, Samba arriva au garage et rentra dans le premier minicar qui devait partir. Mais curieusement, la voiture ne démarrait pas. Les apprentis, aidés par les ‘’coxeurs’’, malgré des efforts gargantuesques, n'ont pu réussir à faire démarrer la voiture. Finalement, Samba va décider d'aller vers l'autre véhicule, un 4×4 double cabine, en lançant au chauffeur du véhicule en panne: ‘’Désolé, mais nous sommes pressés. Nous devons assister au procès de nos jeunes au tribunal de Matam.’’
Il s'installa ainsi à l’arrière de la voiture avec d'autres passagers. Quelques minutes plus tard, à quelques encablures du village de Sadel, exactement dans la zone réputée maudite, la voiture se renversa et Samba fut violemment projeté au sol. Il rendit l’âme sur le coup. Les autres passagers s'en sortirent miraculeusement, avec quelques blessures
Les rescapés furent acheminés au poste de santé de Sadel pour les premiers soins. Et selon les témoins, les éléments des sapeurs-pompiers ne sont arrivés que près de 2 heures après l'accident. La dépouille de Samba fut déposée à la morgue de l’hôpital de Ourossogui pour les besoins de l’autopsie. Le défunt était l’époux de deux femmes et père d’une dizaine d’enfants. Sa tragique fin a plongé tout le village de Dondou dans une indescriptible consternation.
L'homme était présenté comme un acteur engagé,qui était dans tous les combats pour le développement de la bourgade. Sa famille, qui n'a pas encore reçu le corps au moment où nous écrivons ces lignes, a fait savoir que l’enterrement se ferait dans la matinée du vendredi.
Deux jeunes ressortissants du village devaient y faire face au procureur, suite aux violences qui avaient émaillé la finale opposant Dondou à Tantadji de Matam. Neuf jeunes garçons avaient été arrêtés dont les sept sont originaires de la capitale régionale.
Ainsi, leur procès était prévu ce jeudi au tribunal de Matam. A Dondou, proches et amis des familles des deux jeunes arrêtés, tous voulaient apporter réconfort et soutien. Samba Djeby Sy, qui était connu comme un dynamique acteur de développement, tenait à être aux côtés des jeunes.
Vers 8 h, Samba arriva au garage et rentra dans le premier minicar qui devait partir. Mais curieusement, la voiture ne démarrait pas. Les apprentis, aidés par les ‘’coxeurs’’, malgré des efforts gargantuesques, n'ont pu réussir à faire démarrer la voiture. Finalement, Samba va décider d'aller vers l'autre véhicule, un 4×4 double cabine, en lançant au chauffeur du véhicule en panne: ‘’Désolé, mais nous sommes pressés. Nous devons assister au procès de nos jeunes au tribunal de Matam.’’
Il s'installa ainsi à l’arrière de la voiture avec d'autres passagers. Quelques minutes plus tard, à quelques encablures du village de Sadel, exactement dans la zone réputée maudite, la voiture se renversa et Samba fut violemment projeté au sol. Il rendit l’âme sur le coup. Les autres passagers s'en sortirent miraculeusement, avec quelques blessures
Les rescapés furent acheminés au poste de santé de Sadel pour les premiers soins. Et selon les témoins, les éléments des sapeurs-pompiers ne sont arrivés que près de 2 heures après l'accident. La dépouille de Samba fut déposée à la morgue de l’hôpital de Ourossogui pour les besoins de l’autopsie. Le défunt était l’époux de deux femmes et père d’une dizaine d’enfants. Sa tragique fin a plongé tout le village de Dondou dans une indescriptible consternation.
L'homme était présenté comme un acteur engagé,qui était dans tous les combats pour le développement de la bourgade. Sa famille, qui n'a pas encore reçu le corps au moment où nous écrivons ces lignes, a fait savoir que l’enterrement se ferait dans la matinée du vendredi.