La prise en charge de la dimension genre dans la commande publique est déjà une réalité.
Selon les textes juridiques encadrant les marchés publics, on doit accorder une marge de préférence de 2% aux entreprises dont l'actionnariat majoritaire est détenu par des femmes.
Pour autant, le constat est que les femmes sont toujours les parents pauvres de la commande publique. Lancé officiellement le 23 janvier 2020 à Dakar, le projet WeFi travaille pour inverser cette tendance. Dans son rapport de capitalisation, il a été d’emblée noté que 80% des entrepreneures individuelles, sont frappées par le caractère relativement jeune de leur existence (48% - moins de 10 ans, 20 % - entre 10 et 15 ans).
La plupart, note-t-on, sont concentrées dans les grandes agglomérations urbaines (plus de 70% des PME féminines sont à Dakar et Thiès).
En outre, il est indiqué que plus de 40% des PME féminines opèrent dans le commerce, puis la transformation (20 %) et services à la personne (15%), suivis de l’hébergement, de l’agriculture et des TIC. Le rapport révèle qu’en 2017, les marchés publics représentaient 17% du PIB au Sénégal tandis que les femmes représentaient 31% des propriétaires d’entreprises. Non sans préciser que ces dernières étaient en grande partie dans les PME.
Cependant, constate-t-on, seuls 12% des entrepreneurs individuels ont connaissance des marchés publics. Et c’est dans cette catégorie que les femmes sont les plus représentées. D’ailleurs, il est établi que la connaissance des marchés publics est la plus faible dans les secteurs où les femmes sont les plus représentées (13,6% pour les services personnels, 10% pour les détaillants et 9,5% pour le secteur hôtelier).
Toujours en ce qui concerne les contraintes qui freinent l’accès des femmes à la commande publique, il a été relevé le problème d’accès à l'information, la non-maîtrise des critères pour faire un bon dossier, les contraintes financières avec parfois des garanties qu'elles ne peuvent produire. C’est pourquoi la Coordinatrice de Onu femmes Sénégal, Dieynaba Wane Ndiaye, a demandé hier qu’il y ait plus de discrimination en faveur des femmes, si l'on veut qu'elles accèdent aux marchés. «Notre objectif est d’avoir un quota pour les femmes », ajoute-t-elle. Toujours, selon elle, le projet We-Fi a été développé pour que les femmes puissent avoir les capacités à soumissionner dans les marchés publics et à gagner des contrats. «Nous allons continuer le suivi pour qu'elles puissent en tirer pleinement profit», renchérit-elle.
«Globalement, les femmes ne gagnent pas plus de 1% des marches publics»
Poursuivant, elle affirme que la perspective c'est de les mettre en réseau, en fonction notamment des différents secteurs d'activités agro-alimentaires, BTP, gardiennage et prestation de service. Ensuite, dit-elle, «avec les partenaires nationaux, ARMP, FONSIS, ADPME… nous allons essayer de les organiser, les accompagner et les aider à être plus performantes ».
Globalement, les femmes ne gagnent pas plus de 1% des marchés publics, a-t-elle fait constater, pour le déplorer. Par ailleurs, Dieynaba Wane Ndiaye rappelle que la part des marchés publics représente environ un cinquième du produit intérieur brut(PIB) mondial, ce qui constitue une importante source de débouchés pour les PME. Malgré ce potentiel, dit-elle, on estime qu’à l’heure actuelle, les femmes entrepreneurs ne fournissent que 1% des marchés publics dans le monde. C’est pourquoi, elle dit être convaincue que le marché des commandes publiques offre une opportunité majeure pour promouvoir l’égalité des sexes au Sénégal, surtout que les PME sont déjà bien représentées parmi les bénéficiaires des marchés publics.
Selon les textes juridiques encadrant les marchés publics, on doit accorder une marge de préférence de 2% aux entreprises dont l'actionnariat majoritaire est détenu par des femmes.
Pour autant, le constat est que les femmes sont toujours les parents pauvres de la commande publique. Lancé officiellement le 23 janvier 2020 à Dakar, le projet WeFi travaille pour inverser cette tendance. Dans son rapport de capitalisation, il a été d’emblée noté que 80% des entrepreneures individuelles, sont frappées par le caractère relativement jeune de leur existence (48% - moins de 10 ans, 20 % - entre 10 et 15 ans).
La plupart, note-t-on, sont concentrées dans les grandes agglomérations urbaines (plus de 70% des PME féminines sont à Dakar et Thiès).
En outre, il est indiqué que plus de 40% des PME féminines opèrent dans le commerce, puis la transformation (20 %) et services à la personne (15%), suivis de l’hébergement, de l’agriculture et des TIC. Le rapport révèle qu’en 2017, les marchés publics représentaient 17% du PIB au Sénégal tandis que les femmes représentaient 31% des propriétaires d’entreprises. Non sans préciser que ces dernières étaient en grande partie dans les PME.
Cependant, constate-t-on, seuls 12% des entrepreneurs individuels ont connaissance des marchés publics. Et c’est dans cette catégorie que les femmes sont les plus représentées. D’ailleurs, il est établi que la connaissance des marchés publics est la plus faible dans les secteurs où les femmes sont les plus représentées (13,6% pour les services personnels, 10% pour les détaillants et 9,5% pour le secteur hôtelier).
Toujours en ce qui concerne les contraintes qui freinent l’accès des femmes à la commande publique, il a été relevé le problème d’accès à l'information, la non-maîtrise des critères pour faire un bon dossier, les contraintes financières avec parfois des garanties qu'elles ne peuvent produire. C’est pourquoi la Coordinatrice de Onu femmes Sénégal, Dieynaba Wane Ndiaye, a demandé hier qu’il y ait plus de discrimination en faveur des femmes, si l'on veut qu'elles accèdent aux marchés. «Notre objectif est d’avoir un quota pour les femmes », ajoute-t-elle. Toujours, selon elle, le projet We-Fi a été développé pour que les femmes puissent avoir les capacités à soumissionner dans les marchés publics et à gagner des contrats. «Nous allons continuer le suivi pour qu'elles puissent en tirer pleinement profit», renchérit-elle.
«Globalement, les femmes ne gagnent pas plus de 1% des marches publics»
Poursuivant, elle affirme que la perspective c'est de les mettre en réseau, en fonction notamment des différents secteurs d'activités agro-alimentaires, BTP, gardiennage et prestation de service. Ensuite, dit-elle, «avec les partenaires nationaux, ARMP, FONSIS, ADPME… nous allons essayer de les organiser, les accompagner et les aider à être plus performantes ».
Globalement, les femmes ne gagnent pas plus de 1% des marchés publics, a-t-elle fait constater, pour le déplorer. Par ailleurs, Dieynaba Wane Ndiaye rappelle que la part des marchés publics représente environ un cinquième du produit intérieur brut(PIB) mondial, ce qui constitue une importante source de débouchés pour les PME. Malgré ce potentiel, dit-elle, on estime qu’à l’heure actuelle, les femmes entrepreneurs ne fournissent que 1% des marchés publics dans le monde. C’est pourquoi, elle dit être convaincue que le marché des commandes publiques offre une opportunité majeure pour promouvoir l’égalité des sexes au Sénégal, surtout que les PME sont déjà bien représentées parmi les bénéficiaires des marchés publics.