Faisant fi de cette interdiction, des hommes mandatés par le promoteur en question sont revenus dimanche dernier à la charge en effectuant des opérations de bornage sur le littoral. Résultat des courses, une nouvelle altercation a éclaté entre eux et des habitants du quartier prêts, quoi qu’il leur en coûte, à faire respecter la loi.
Des troubles de plus forte intensité avaient eu lieu en avril dernier, motivant l’intervention d’éléments de la gendarmerie de la foire, du commissariat de l’unité 15 des Parcelles assainies et de la Direction de la surveillance, de la construction et de l’occupation du sol (Dscos).
Le Président de la république et le Maire De Yoff Interpelés
Les riverains interpellent une énième fois les autorités, notamment le président de la République et le maire de Yoff, pour que la situation soit définitivement réglée. En voyant les bornes installées à une dizaine de mètres de la mer, l’on comprend aisément que le but des prédateurs fonciers et de bâtir une mini enclave résidentielle sur le domaine public maritime, avec des maisons ou des immeubles pieds dans l’eau. La zone en question est une zone classée non aedificandi, imprescriptible et inaliénable selon la législation en vigueur, mais elle a été attribuée par on ne sait quel procédé à des prédateurs fonciers.
En 2009, le Président Abdoulaye Wade s’était déplacé personnellement pour annuler toutes les tentatives de construction sur le littoral suite aux protestations des populations de Diamalaye ponctuées d’affrontements avec les personnes mandatées par le promoteur immobilier.
Accompagné de Pierre Goudiaby Atepa, il avait présenté une maquette d’un projet d’aménagement du littoral de Diamalaye à la place de la Bceao dénommé «Promenade des ambassadeurs». Mais depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir et de l’ancien maire de Yoff Abdoulaye Diouf Sarr, cette partie du domaine public maritime fait de nouveau l’objet de convoitises
Des complicités au sommet de l’état ?
Pourtant, l’arrêté pris par le sous-préfet des Almadies est clair et laisse entendre qu’il n’y a aucune autorisation de construire sur le site en question approuvée par l'autorité administrative.
Convoquant la Constitution, le Code général des Collectivités territoriales, le Code de l'Urbanisme ou encore le Code de la Construction, le sous-préfet des Almadies indiquait dans l’arrêté en question, que tout manquement à cette interdiction est passible de sanctions prévues par les lois et règlements.
Il ajoutait que le maire de la Commune de Yoff, le Commandant de la Direction de la surveillance et du contrôle de l'occupation du sol (Dscos) et le Commandant de la Brigade territoriale de Gendarmerie de la Foire sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent arrêté qui sera notifié aux intéressés et communiqué partout où besoin sera.
Visiblement, les promoteurs véreux n’en ont cure. C’est à se demander s’ils ne bénéficient pas de complicités au plus haut sommet de l’État pour avoir l’audace de vouloir indûment s’approprier le peu qu’il reste du domaine public maritime dakarois.
Tribune
Des troubles de plus forte intensité avaient eu lieu en avril dernier, motivant l’intervention d’éléments de la gendarmerie de la foire, du commissariat de l’unité 15 des Parcelles assainies et de la Direction de la surveillance, de la construction et de l’occupation du sol (Dscos).
Le Président de la république et le Maire De Yoff Interpelés
Les riverains interpellent une énième fois les autorités, notamment le président de la République et le maire de Yoff, pour que la situation soit définitivement réglée. En voyant les bornes installées à une dizaine de mètres de la mer, l’on comprend aisément que le but des prédateurs fonciers et de bâtir une mini enclave résidentielle sur le domaine public maritime, avec des maisons ou des immeubles pieds dans l’eau. La zone en question est une zone classée non aedificandi, imprescriptible et inaliénable selon la législation en vigueur, mais elle a été attribuée par on ne sait quel procédé à des prédateurs fonciers.
En 2009, le Président Abdoulaye Wade s’était déplacé personnellement pour annuler toutes les tentatives de construction sur le littoral suite aux protestations des populations de Diamalaye ponctuées d’affrontements avec les personnes mandatées par le promoteur immobilier.
Accompagné de Pierre Goudiaby Atepa, il avait présenté une maquette d’un projet d’aménagement du littoral de Diamalaye à la place de la Bceao dénommé «Promenade des ambassadeurs». Mais depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir et de l’ancien maire de Yoff Abdoulaye Diouf Sarr, cette partie du domaine public maritime fait de nouveau l’objet de convoitises
Des complicités au sommet de l’état ?
Pourtant, l’arrêté pris par le sous-préfet des Almadies est clair et laisse entendre qu’il n’y a aucune autorisation de construire sur le site en question approuvée par l'autorité administrative.
Convoquant la Constitution, le Code général des Collectivités territoriales, le Code de l'Urbanisme ou encore le Code de la Construction, le sous-préfet des Almadies indiquait dans l’arrêté en question, que tout manquement à cette interdiction est passible de sanctions prévues par les lois et règlements.
Il ajoutait que le maire de la Commune de Yoff, le Commandant de la Direction de la surveillance et du contrôle de l'occupation du sol (Dscos) et le Commandant de la Brigade territoriale de Gendarmerie de la Foire sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent arrêté qui sera notifié aux intéressés et communiqué partout où besoin sera.
Visiblement, les promoteurs véreux n’en ont cure. C’est à se demander s’ils ne bénéficient pas de complicités au plus haut sommet de l’État pour avoir l’audace de vouloir indûment s’approprier le peu qu’il reste du domaine public maritime dakarois.
Tribune