Le vendredi 30 décembre dernier, les limiers de la Division des investigations criminelles (Dic) ont été saisis d’une plainte formulée par le représentant de l'agence de voyages Cindirella contre la nommée F. Dicko, par ailleurs gérante de l'agence de voyages Arsenal Voyage, pour des faits qu'il qualifie d'abus de confiance portant sur un préjudice de 28,250 millions FCfa.
Dans sa lettre, A. Negi soulignait que la mise en cause s'était attaché les services de sa société, afin d'acquérir des billets d'avion pour ses clients. À l'issue de chaque opération, une somme forfaitaire devait être versée à Cindirella, conformément aux termes de leur accord. Au lieu de s'exécuter, selon lui, la dame se contentait d'émettre des chèques impayés et autres promesses de remboursement jamais respectées.
Après avoir ouvert une enquête, les hommes du commissaire Adramé Sarr, le chef de la Dic, ont entendu le plaignant. En confirmant les termes de sa plainte, il s’est présenté à la fois comme comptable et représentant de la société Cinderella.
Lors de son audition, informent nos sources, il a déclaré que leur agence était en partenariat avec celle de la mise en cause dénommée Arsenal Voyage, depuis près de deux ans. Leur collaboration, a-t-il précisé, consistait, en ce qui les concerne, à acheter des billets d'avion auprès des compagnies aériennes, sur demande de la dame Dicko et à charge pour elle, de leur reverser dans un délai d'au plus une semaine, le prix global, en plus des frais de commission.
Une pratique qu'il a expliquée par le fait que, contrairement à Arsenal Voyage, son agence Cindirella possède une licence dite Iata (Association du transport aérien international), sans laquelle une agence de voyages ne peut effectuer ce type d'opérations. C'est dans ces circonstances, selon M. Negi, que la dame F. Dicko a émis des ordres d'achat de billets d'avion au profit de près de 90 de ses clients, entre le 11 mars et le 3 août 2022, intégralement exécutés.
‘’Seulement, au lieu de s'acquitter des frais y afférents à titre d'émoluments, la mise en cause s'est limitée à fournir des chèques impayés, tout en nous tenant des promesses de remboursement jamais respectées’’, a confié le comptable.
Dans le cadre de cette enquête, la dame F. Dicko a été convoquée et entendue par les limiers de la Dic. Elle a reconnu sans ambages les faits. Toutefois, elle a contesté la somme réclamée, en indiquant qu'elle ne serait que de 20 millions FCfa. Elle a expliqué cela par le motif que certains clients bénéficiaires de ces billets d'avion, se seraient désistés et qu'à l'issue, les compagnies aériennes ont dû rembourser la société plaignante, sans autre précision.
Interrogée sur l'utilisation qu'elle a faite de cet argent, elle a affirmé ne pas être en mesure d'apporter des justificatifs, pour le moment, car elle devra d'abord consulter sa comptabilité. Invitée à nouveau à fournir des explications par rapport aux retards de versement constatés après service rendu, par les enquêteurs, elle s'est justifiée par des imprévus d'ordre économique dus aux clients défaillants, combinés à une hausse imprévue des prix des billets d'avion qu'elle n'a pas pu supporter par la suite.
C'est également ce qui justifierait, d'après la mise en cause, le fait que son compte bancaire ne soit pas approvisionné en temps voulu et que certains chèques qu'elle remettait au plaignant, soient automatiquement rejetés. À l'issue de cette enquête, selon nos sources, la mise en cause et le plaignant se sont accordés sur les modalités de paiement. Ils sont tombés d’accord sur un engagement de remboursement. N’empêche, elle a été déférée au parquet pour les faits d’abus de confiance portant sur 28,250 millions FCfa.
Dans sa lettre, A. Negi soulignait que la mise en cause s'était attaché les services de sa société, afin d'acquérir des billets d'avion pour ses clients. À l'issue de chaque opération, une somme forfaitaire devait être versée à Cindirella, conformément aux termes de leur accord. Au lieu de s'exécuter, selon lui, la dame se contentait d'émettre des chèques impayés et autres promesses de remboursement jamais respectées.
Après avoir ouvert une enquête, les hommes du commissaire Adramé Sarr, le chef de la Dic, ont entendu le plaignant. En confirmant les termes de sa plainte, il s’est présenté à la fois comme comptable et représentant de la société Cinderella.
Lors de son audition, informent nos sources, il a déclaré que leur agence était en partenariat avec celle de la mise en cause dénommée Arsenal Voyage, depuis près de deux ans. Leur collaboration, a-t-il précisé, consistait, en ce qui les concerne, à acheter des billets d'avion auprès des compagnies aériennes, sur demande de la dame Dicko et à charge pour elle, de leur reverser dans un délai d'au plus une semaine, le prix global, en plus des frais de commission.
Une pratique qu'il a expliquée par le fait que, contrairement à Arsenal Voyage, son agence Cindirella possède une licence dite Iata (Association du transport aérien international), sans laquelle une agence de voyages ne peut effectuer ce type d'opérations. C'est dans ces circonstances, selon M. Negi, que la dame F. Dicko a émis des ordres d'achat de billets d'avion au profit de près de 90 de ses clients, entre le 11 mars et le 3 août 2022, intégralement exécutés.
‘’Seulement, au lieu de s'acquitter des frais y afférents à titre d'émoluments, la mise en cause s'est limitée à fournir des chèques impayés, tout en nous tenant des promesses de remboursement jamais respectées’’, a confié le comptable.
Dans le cadre de cette enquête, la dame F. Dicko a été convoquée et entendue par les limiers de la Dic. Elle a reconnu sans ambages les faits. Toutefois, elle a contesté la somme réclamée, en indiquant qu'elle ne serait que de 20 millions FCfa. Elle a expliqué cela par le motif que certains clients bénéficiaires de ces billets d'avion, se seraient désistés et qu'à l'issue, les compagnies aériennes ont dû rembourser la société plaignante, sans autre précision.
Interrogée sur l'utilisation qu'elle a faite de cet argent, elle a affirmé ne pas être en mesure d'apporter des justificatifs, pour le moment, car elle devra d'abord consulter sa comptabilité. Invitée à nouveau à fournir des explications par rapport aux retards de versement constatés après service rendu, par les enquêteurs, elle s'est justifiée par des imprévus d'ordre économique dus aux clients défaillants, combinés à une hausse imprévue des prix des billets d'avion qu'elle n'a pas pu supporter par la suite.
C'est également ce qui justifierait, d'après la mise en cause, le fait que son compte bancaire ne soit pas approvisionné en temps voulu et que certains chèques qu'elle remettait au plaignant, soient automatiquement rejetés. À l'issue de cette enquête, selon nos sources, la mise en cause et le plaignant se sont accordés sur les modalités de paiement. Ils sont tombés d’accord sur un engagement de remboursement. N’empêche, elle a été déférée au parquet pour les faits d’abus de confiance portant sur 28,250 millions FCfa.