La prévenue était jugée à la suite d’une plainte de la société qui l’emploie. Il lui est reproché d’avoir encaissé 20 millions de francs CFA provenant de la vente de 32 billets d’avion, sans reverser le montant à qui de droit.
Devant le tribunal, elle a nié avoir perçu cette somme d’argent, avouant seulement avoir encaissé 10 millions de francs CFA tirés de la vente de cinq billets d’avion sans les reverser à l’employeur.
La prévenue reconnaît avoir commis la «faute» de n’avoir pas versé l’argent. Le procureur n’a pas fait de commentaire, ni posé des questions. Il a requis une application rigoureuse de la loi régissant les faits jugés. Son avocat a fait valoir que le procès-verbal de l’enquête ne montre pas le mécanisme utilisé pour soutirer de l’argent à son employeur. Dès lors, sa culpabilité ne peut être établie, a-t-il argué.
«C’est une faute professionnelle qui n’a aucune connotation pénale», a ajouté l’avocat de la prévenue. Il a demandé au juge la relaxe pure et simple de l’employée de l’agence de voyages et le remboursement de 10 millions de francs CFA.
Le juge du tribunal de grande instance a retenu la charge d’abus de confiance contre elle et l’a condamnée à six mois de prison assortis du sursis. Il a ordonné le paiement de 18 millions de francs CFA à l’agence de voyages, par la prévenue, en guise de dommages et intérêts.
Journal 24 Heures
Devant le tribunal, elle a nié avoir perçu cette somme d’argent, avouant seulement avoir encaissé 10 millions de francs CFA tirés de la vente de cinq billets d’avion sans les reverser à l’employeur.
La prévenue reconnaît avoir commis la «faute» de n’avoir pas versé l’argent. Le procureur n’a pas fait de commentaire, ni posé des questions. Il a requis une application rigoureuse de la loi régissant les faits jugés. Son avocat a fait valoir que le procès-verbal de l’enquête ne montre pas le mécanisme utilisé pour soutirer de l’argent à son employeur. Dès lors, sa culpabilité ne peut être établie, a-t-il argué.
«C’est une faute professionnelle qui n’a aucune connotation pénale», a ajouté l’avocat de la prévenue. Il a demandé au juge la relaxe pure et simple de l’employée de l’agence de voyages et le remboursement de 10 millions de francs CFA.
Le juge du tribunal de grande instance a retenu la charge d’abus de confiance contre elle et l’a condamnée à six mois de prison assortis du sursis. Il a ordonné le paiement de 18 millions de francs CFA à l’agence de voyages, par la prévenue, en guise de dommages et intérêts.
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