O. Sène a brisé le rêve de son amie F. Kounta. Cette dernière, qui voulait construire son terrain sis à Thiès, avait sollicité ses services le 24 février 2020.
Sur ce, rapporte Vipeoples dans sa livraison de ce lundi, l'ingénieur en génie civil prend l'engagement de lui livrer une villa clef en main, pour un coût global de 30 millions FCFA, suivant un échéancier bien défini.
C'est dans ces circonstances que F. Kounta avait contracté un prêt de 13 millions de francs qu'il a remis à son cocontractant.
Hélas, ce dernier n'a investi que 3 millions de francs sur la parcelle. De guerre lasse, la victime dépose une plainte courant janvier 2021 à la Section de Recherches.
Auditionné, O. Sène prend l'engagement de lui rembourser son dû. Libéré, il verse un acompte de 2,5 millions de francs et filtre le numéro de la plaignante.
Un an plus tard, F. Kounta este encore en justice. Devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, O. Faye accuse la covid-19 d'être à l'origine du retard des travaux et remet une autre avance de 3 millions FCFA.
"Le président avait décrété l'état d'urgence sur l'étendue du territoire national, une semaine après la signature du contrat. Comme j'étais dans l'impossibilité de démarrer les travaux, j'ai investi une partie de l'argent dans un autre projet. Le reste m'a permis de faire face aux charges de mon entreprise", a-t-il confessé.
"Quand j'ai démarré les travaux au mois de juillet, la partie civile s'est rendue sur les lieux à mon insu. Insatisfaite, elle a demandé l'arrêt des travaux", affirme-t-il.
Interrogée, F. Kounta explique : "Je travaille à Kaolack. À chaque fois que je lui demandais de photographier le chantier, il refusait. Lorsque je suis partie sur les lieux, j'y ai trouvé quelques briques et des sacs de ciment. Il n'avait pas payé certains ouvriers".
Le conseil de la partie civile a réclamé 10 millions FCFA, à titre de dommages et intérêts. "Les éléments de l'abus de confiance sont caractérisés", a estimé le maître des poursuites, avant de requérir une peine d'avertissement de trois mois avec sursis.
Pour la défense, le prévenu a commis une faute civile. "La covid-19 doit prendre sa part de responsabilité, de même que la partie civile. Parce qu'on ne résilie pas un contrat du jour au lendemain. Le prévenu lui doit une dette civile et je vous demande de le condamner à payer cette dette", a plaidé la robe noire.
À sa suite, le président de la séance a condamné le prévenu à six mois avec sursis et à payer 8,5 millions de francs à la partie civile.
Sur ce, rapporte Vipeoples dans sa livraison de ce lundi, l'ingénieur en génie civil prend l'engagement de lui livrer une villa clef en main, pour un coût global de 30 millions FCFA, suivant un échéancier bien défini.
C'est dans ces circonstances que F. Kounta avait contracté un prêt de 13 millions de francs qu'il a remis à son cocontractant.
Hélas, ce dernier n'a investi que 3 millions de francs sur la parcelle. De guerre lasse, la victime dépose une plainte courant janvier 2021 à la Section de Recherches.
Auditionné, O. Sène prend l'engagement de lui rembourser son dû. Libéré, il verse un acompte de 2,5 millions de francs et filtre le numéro de la plaignante.
Un an plus tard, F. Kounta este encore en justice. Devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, O. Faye accuse la covid-19 d'être à l'origine du retard des travaux et remet une autre avance de 3 millions FCFA.
"Le président avait décrété l'état d'urgence sur l'étendue du territoire national, une semaine après la signature du contrat. Comme j'étais dans l'impossibilité de démarrer les travaux, j'ai investi une partie de l'argent dans un autre projet. Le reste m'a permis de faire face aux charges de mon entreprise", a-t-il confessé.
"Quand j'ai démarré les travaux au mois de juillet, la partie civile s'est rendue sur les lieux à mon insu. Insatisfaite, elle a demandé l'arrêt des travaux", affirme-t-il.
Interrogée, F. Kounta explique : "Je travaille à Kaolack. À chaque fois que je lui demandais de photographier le chantier, il refusait. Lorsque je suis partie sur les lieux, j'y ai trouvé quelques briques et des sacs de ciment. Il n'avait pas payé certains ouvriers".
Le conseil de la partie civile a réclamé 10 millions FCFA, à titre de dommages et intérêts. "Les éléments de l'abus de confiance sont caractérisés", a estimé le maître des poursuites, avant de requérir une peine d'avertissement de trois mois avec sursis.
Pour la défense, le prévenu a commis une faute civile. "La covid-19 doit prendre sa part de responsabilité, de même que la partie civile. Parce qu'on ne résilie pas un contrat du jour au lendemain. Le prévenu lui doit une dette civile et je vous demande de le condamner à payer cette dette", a plaidé la robe noire.
À sa suite, le président de la séance a condamné le prévenu à six mois avec sursis et à payer 8,5 millions de francs à la partie civile.