Devant la barre, Alassane Sall, la soixantaine qui a parlé au nom de ses collègues a expliqué que c'est depuis 2007 que la mutuelle d'épargne a été créée au sein de l'Institution Immaculé Conception de Dakar avec comme Président et Trésorier général, respectivement les sieurs Ignace Faye et Guédji Diouf. L'adhésion se faisait, dit-il, à 5 mille francs et chaque membre cotisait la même somme à la fin de chaque mois.
Ainsi, au mois d'octobre de chaque année, révèle-t-il, des prêts de 100 mille francs avec un taux d'intérêt étaient octroyés aux membres et le remboursement se faisait à travers des ponctions effectuées directement sur les bulletins de salaire.
« Certains d'entre nous aussi, cotisaient pour préparer leur retraite. Voilà deux ans, que je cours personnellement derrière mes fonds pour effectuer le pèlerinage à la Mecque sans succès. A l'image de mes collègues, composés de femmes de ménages, de secrétaires entre autres. C'est la mort dans l'âme qu'on s'est présentés devant ce tribunal. Car depuis juillet 2017, on avait entrepris des médiations. A cet effet, le Directeur de l'Enseignement privé catholique nous a reçu à deux reprises », a allégué le sieur Sall, enseignant de son état.
Toutefois, les deux prévenus n'ont reconnu que partiellement les faits. Certes, reconnaissent-ils, qu'ils doivent de l'argent à certains membres. « Mais, il y'a aussi ceux qui nous doivent de l'argent et qui ont quitté la mutuelle. Parce qu'au début, on était 80 personnes et on cotisait 2 mille francs. Et tous les membres n'ont pas adhéré en 2007. En 2016 on avait que 4 millions dans notre caisse. Actuellement, il ne reste que 100 mille francs », a souligné Ignace Faye, enseignant lui aussi de profession.
Des allégations que son trésorier général, par ailleurs professeur d'histoire et de Géographie Guédji Diouf a confirmées.
De son côté, Me Ousmane Thiam, constitué pour les victimes a réclamé 33 millions de FCfa à titre de dommages et intérêts. Selon lui, il y'a détournement, vu que ses clients n'ont pas pu rentrer dans leurs fonds. Malgré plusieurs mises en demeure, formulées auprès des prévenus, dépositaires des sommes.
Il sera suivi par la représentante du Ministère public qui a requis l'application de la loi.
La défense quant à elle a plaidé la relaxe.
L'affaire est mise en délibéré au 13 juin prochain.
Ainsi, au mois d'octobre de chaque année, révèle-t-il, des prêts de 100 mille francs avec un taux d'intérêt étaient octroyés aux membres et le remboursement se faisait à travers des ponctions effectuées directement sur les bulletins de salaire.
« Certains d'entre nous aussi, cotisaient pour préparer leur retraite. Voilà deux ans, que je cours personnellement derrière mes fonds pour effectuer le pèlerinage à la Mecque sans succès. A l'image de mes collègues, composés de femmes de ménages, de secrétaires entre autres. C'est la mort dans l'âme qu'on s'est présentés devant ce tribunal. Car depuis juillet 2017, on avait entrepris des médiations. A cet effet, le Directeur de l'Enseignement privé catholique nous a reçu à deux reprises », a allégué le sieur Sall, enseignant de son état.
Toutefois, les deux prévenus n'ont reconnu que partiellement les faits. Certes, reconnaissent-ils, qu'ils doivent de l'argent à certains membres. « Mais, il y'a aussi ceux qui nous doivent de l'argent et qui ont quitté la mutuelle. Parce qu'au début, on était 80 personnes et on cotisait 2 mille francs. Et tous les membres n'ont pas adhéré en 2007. En 2016 on avait que 4 millions dans notre caisse. Actuellement, il ne reste que 100 mille francs », a souligné Ignace Faye, enseignant lui aussi de profession.
Des allégations que son trésorier général, par ailleurs professeur d'histoire et de Géographie Guédji Diouf a confirmées.
De son côté, Me Ousmane Thiam, constitué pour les victimes a réclamé 33 millions de FCfa à titre de dommages et intérêts. Selon lui, il y'a détournement, vu que ses clients n'ont pas pu rentrer dans leurs fonds. Malgré plusieurs mises en demeure, formulées auprès des prévenus, dépositaires des sommes.
Il sera suivi par la représentante du Ministère public qui a requis l'application de la loi.
La défense quant à elle a plaidé la relaxe.
L'affaire est mise en délibéré au 13 juin prochain.