« Je ne lui souhaite même pas la prison. Parce que, c’est une longue connaissance à moi. Raison pour laquelle, je l'avais mandaté en toute confiance, de me vendre mes terrains, situés à Niague au prix de 80 millions de francs Cfa. Et, c’est à lui aussi que j’avais payé 350 mille francs Cfa pour qu’il me régularise les parcelles», déclare le vieux ingénieur, la voix pleine d’émotion, dès sa prise de parole à la barre pour témoigner de sa relation avec le prévenu.
Seulement, lorsque le propriétaire de l’agence immobilière AKI, El hadji Ndiambé Dansokho a fini de vendre les terrains de la partie civile au prix de 115 millions de francs Cfa à un certain Diallo, il a détourné tout l’argent.
C’est de guerre lasse que la partie civile a pu recevoir 25 millions sur ses 80 millions de francs Cfa, auprès de l’agent immobilier qui est un habitué des faits. Nonobstant le bénéfice de 35 millions de francs Cfa qu’il a tiré de la vente des parcelles.
« Après plusieurs mises en demeure, il m’a remis 25 millions de francs Cfa. Et, lorsque j’ai décidé de porter plainte, il m’a remis un acte sous seing privé, attestant qu’il a payé par chèque à ma collaboratrice Mme Giselle, la somme de 35 millions sur les 55 millions de francs Cfa qu’il me doit. C’est lorsque cette dernière est revenue de la France que j’ai découvert à ma grande surprise, que l’acte est faux. Car, Mme Giselle n’a rien reçu de sa part. Il me doit toujours 55 millions de francs Cfa », explique la partie civile.
Interrogé à son tour, l’agent immobilier El Hadji Ndiambé Dansokho, né en 1964, nie dans un premier temps les faits, en soutenant qu’il ne doit que 20 millions de francs Cfa à la partie civile. Il a fallu qu’il soit acculé par la représentante du Ministère public, pour qu’il passe aux aveux.
« C’est vrai que je lui dois 55 millions. Je peux donner une avance de 5 millions. Si, vous m’accordez un délai de trois mois, je paye le reliquat de 50 millions de francs Cfa. Parce que j’avais eu beaucoup de difficultés, concernant la vente de ses terrains», souligne l'escroc, voyant que les carottes sont déjà cuites pour lui.
Une proposition que la partie civile a accepté malgré tout le préjudice qu’elle a subi. « Je vous demande monsieur le juge de déclarer le prévenu coupable des délits d’abus de confiance et de faux et usage de faux et le condamner à payer à la partie civile ses 50 millions de francs Cfa. Et, d’ajourner provisoirement la peine. S’il ne paye pas mon client durant le délai de trois mois, vous ordonnez l’exécution de la peine », sollicite le conseil de la partie civile Me Boubacar Daff.
« Ce n’est pas la première fois que El Hadji Ndiambé Dansokho est traîné à la barre pour les mêmes faits. Et, ce ne sera pas la dernière fois. Parce qu’il a d’autres procédures pendantes devant cette juridiction. Peu importe les accords que les parties ont pu trouver entre eux. Nous, de notre côté, c’est d’analyser objectivement les faits et d’en tirer toutes les conséquences. Il est temps que le sieur Dansokho arrête de détourner l’argent d’honnêtes citoyens par le biais de son agence immobilière AKI », martèle la parquetière, très en verve, avant de requérir deux ans d’emprisonnement ferme contre le prévenu.
Elle sera suivie par la défense qui a sollicité une application bienveillante de la loi.
Rendant son verdict, le juge qui fait preuve de clémence a condamné l’agent immobilier à six mois d’emprisonnement, dont un mois ferme et, à payer à la partie civile ses 50 millions de francs Cfa.
Seulement, lorsque le propriétaire de l’agence immobilière AKI, El hadji Ndiambé Dansokho a fini de vendre les terrains de la partie civile au prix de 115 millions de francs Cfa à un certain Diallo, il a détourné tout l’argent.
C’est de guerre lasse que la partie civile a pu recevoir 25 millions sur ses 80 millions de francs Cfa, auprès de l’agent immobilier qui est un habitué des faits. Nonobstant le bénéfice de 35 millions de francs Cfa qu’il a tiré de la vente des parcelles.
« Après plusieurs mises en demeure, il m’a remis 25 millions de francs Cfa. Et, lorsque j’ai décidé de porter plainte, il m’a remis un acte sous seing privé, attestant qu’il a payé par chèque à ma collaboratrice Mme Giselle, la somme de 35 millions sur les 55 millions de francs Cfa qu’il me doit. C’est lorsque cette dernière est revenue de la France que j’ai découvert à ma grande surprise, que l’acte est faux. Car, Mme Giselle n’a rien reçu de sa part. Il me doit toujours 55 millions de francs Cfa », explique la partie civile.
Interrogé à son tour, l’agent immobilier El Hadji Ndiambé Dansokho, né en 1964, nie dans un premier temps les faits, en soutenant qu’il ne doit que 20 millions de francs Cfa à la partie civile. Il a fallu qu’il soit acculé par la représentante du Ministère public, pour qu’il passe aux aveux.
« C’est vrai que je lui dois 55 millions. Je peux donner une avance de 5 millions. Si, vous m’accordez un délai de trois mois, je paye le reliquat de 50 millions de francs Cfa. Parce que j’avais eu beaucoup de difficultés, concernant la vente de ses terrains», souligne l'escroc, voyant que les carottes sont déjà cuites pour lui.
Une proposition que la partie civile a accepté malgré tout le préjudice qu’elle a subi. « Je vous demande monsieur le juge de déclarer le prévenu coupable des délits d’abus de confiance et de faux et usage de faux et le condamner à payer à la partie civile ses 50 millions de francs Cfa. Et, d’ajourner provisoirement la peine. S’il ne paye pas mon client durant le délai de trois mois, vous ordonnez l’exécution de la peine », sollicite le conseil de la partie civile Me Boubacar Daff.
« Ce n’est pas la première fois que El Hadji Ndiambé Dansokho est traîné à la barre pour les mêmes faits. Et, ce ne sera pas la dernière fois. Parce qu’il a d’autres procédures pendantes devant cette juridiction. Peu importe les accords que les parties ont pu trouver entre eux. Nous, de notre côté, c’est d’analyser objectivement les faits et d’en tirer toutes les conséquences. Il est temps que le sieur Dansokho arrête de détourner l’argent d’honnêtes citoyens par le biais de son agence immobilière AKI », martèle la parquetière, très en verve, avant de requérir deux ans d’emprisonnement ferme contre le prévenu.
Elle sera suivie par la défense qui a sollicité une application bienveillante de la loi.
Rendant son verdict, le juge qui fait preuve de clémence a condamné l’agent immobilier à six mois d’emprisonnement, dont un mois ferme et, à payer à la partie civile ses 50 millions de francs Cfa.