Le sieur Handi a intérêt à prier davantage pour que Dame justice soit clémente avec lui le 18 juin prochain, jour du délibéré. Il a été extrait de sa cellule où il est en train de purger une peine de six mois pour la même infraction.
Le 3 janvier dernier, le cambiste Boucary Camara n'avait que ses yeux pour pleurer face au mauvais agissement du mauritanien Cheikh M. S. A. M. Handi qui, apparemment, aurait choisi de s'enrichir illicitement sur le dos d'honnêtes citoyens. Mandaté par son employeur qui avait besoin des devises en FCfa pour faire le dédouanement de son conteneur en Gambie, le sieur Camara s'est rapproché de son collègue, Mamadou Saliou Diallo pour faire le change des billets en Dollars et Euros d'un montant de 37 millions de FCfa que son patron lui avait remis.
Ne disposant dudit montant avec lui, Mamadou Saliou Diallo se présente à son tour avec Boucary Camara chez le Mauritanien Cheikh Handi à Banjul pour effectuer l'opération de change. Une aubaine qu'a saisie celui-ci, qui n'avait pas hésité à quitter le territoire gambien sur la pointe des pieds. Dès qu'il reçu la forte somme. « On avait posté sa photo au niveau de tous les postes de contrôle. Ce n'est qu'au mois d'avril dernier, qu'il a été aperçu au Sénégal. On s'était présentés dans son appartement à 10h avec l'argent qui était gardé dans un petit sac », affirme Boucary Camara, la quarantaine à la barre.
Des déclarations que son collègue Mamadou Saliou Diallo entendu en qualité de témoin, a confirmées.
Interrogé par le juge, Cheikh S. M. A Handi, la trentaine, corps frêle, vêtu d'une chemise de couleur bleue, assortie d'un pantalon en jean, adopte le système de défense de la dénégation systématique. « Je connais certes Mamadou Saliou Diallo. Mais, il n'est jamais venu chez moi avec Boucary Camara pour faire du change. Le 3 janvier dernier, j'ai quitté la Gambie à 8h pour venir au Sénégal. Je me suis rendu par la suite à Dubaï où j'exporte des véhicules depuis 2012 pour les vendre entre la Mauritanie, le Sénégal et la Gambie », a-t-il soutenu.
Pour sa part, Me Yahya conseil de la partie civile, a réclamé 40 millions de nos francs à titre de dommages et intérêts.
Convaincu de la culpabilité du prévenu, le représentant du Ministère public a requis deux ans d'emprisonnement ferme contre lui.
Evoquant l'absence de preuves, Me Seck constitué pour la défense des intérêts du prévenu, a plaidé la relaxe.
Au terme de sa plaidoirie, le juge a fixé le délibéré au 18 juin prochain.
Kady FATY Leral
Le 3 janvier dernier, le cambiste Boucary Camara n'avait que ses yeux pour pleurer face au mauvais agissement du mauritanien Cheikh M. S. A. M. Handi qui, apparemment, aurait choisi de s'enrichir illicitement sur le dos d'honnêtes citoyens. Mandaté par son employeur qui avait besoin des devises en FCfa pour faire le dédouanement de son conteneur en Gambie, le sieur Camara s'est rapproché de son collègue, Mamadou Saliou Diallo pour faire le change des billets en Dollars et Euros d'un montant de 37 millions de FCfa que son patron lui avait remis.
Ne disposant dudit montant avec lui, Mamadou Saliou Diallo se présente à son tour avec Boucary Camara chez le Mauritanien Cheikh Handi à Banjul pour effectuer l'opération de change. Une aubaine qu'a saisie celui-ci, qui n'avait pas hésité à quitter le territoire gambien sur la pointe des pieds. Dès qu'il reçu la forte somme. « On avait posté sa photo au niveau de tous les postes de contrôle. Ce n'est qu'au mois d'avril dernier, qu'il a été aperçu au Sénégal. On s'était présentés dans son appartement à 10h avec l'argent qui était gardé dans un petit sac », affirme Boucary Camara, la quarantaine à la barre.
Des déclarations que son collègue Mamadou Saliou Diallo entendu en qualité de témoin, a confirmées.
Interrogé par le juge, Cheikh S. M. A Handi, la trentaine, corps frêle, vêtu d'une chemise de couleur bleue, assortie d'un pantalon en jean, adopte le système de défense de la dénégation systématique. « Je connais certes Mamadou Saliou Diallo. Mais, il n'est jamais venu chez moi avec Boucary Camara pour faire du change. Le 3 janvier dernier, j'ai quitté la Gambie à 8h pour venir au Sénégal. Je me suis rendu par la suite à Dubaï où j'exporte des véhicules depuis 2012 pour les vendre entre la Mauritanie, le Sénégal et la Gambie », a-t-il soutenu.
Pour sa part, Me Yahya conseil de la partie civile, a réclamé 40 millions de nos francs à titre de dommages et intérêts.
Convaincu de la culpabilité du prévenu, le représentant du Ministère public a requis deux ans d'emprisonnement ferme contre lui.
Evoquant l'absence de preuves, Me Seck constitué pour la défense des intérêts du prévenu, a plaidé la relaxe.
Au terme de sa plaidoirie, le juge a fixé le délibéré au 18 juin prochain.
Kady FATY Leral