Abdoulaye Wade : J’ai présenté un texte sur le commerce et les APE (Accords de partenariat économiques). Le sommet donne acte aux Etats africains de leur volonté de ne pas signer les APE, position exprimée par plusieurs chefs d’Etat, notamment maître Abdoulaye Wade, président de la République du Sénégal, et monsieur Thabo Mbeki, président de la République d’Afrique du Sud. Considérant que du côté de l’Union européenne, l’appréciation négative des APE par les Africains est soutenue par de nombreux chefs d’Etat, le sommet décide d’une nouvelle réunion entre les ministres du Commerce et des Finances de l’Union européenne et de l’Union africaine dans les meilleurs délais. Voilà le texte que j’ai proposé après consultation de plusieurs participants à ce sommet.
Que veut dire exactement la déclaration sur le commerce et les Etats ? Le fait que le sommet donne acte aux Etats africains de leur volonté de ne pas signer les étapes… Ça veut dire qu’il y a eu discussion, je parle de la partie européenne, pour laisser plus de temps ?
A. Wade : "Oui, oui… Mais on ne parle plus des APE. On a dit qu’on les a rejetés, pour nous, c’est fini. Quand on va se retrouver, on discutera, l’Union européenne présentera des APE, nous nous présenterons autre chose. Mais aujourd’hui… Je l’ai même dit en plénière plusieurs fois, et cela a été dit, et redit encore ce matin : les Etats africains rejettent les APE. Maintenant, quand j’ai lu ce texte, j’ai dit, comme dans toutes les conférences internationales : s’il y a des pays qui ne sont pas d’accord avec ces résolutions, il faut mentionner qu’ils ont des réserves sur la résolution, c’est la démocratie ! Mais ceci représente la tendance de la majorité des Etats africains…
Est-ce que ça veut dire que cette résolution, que vous avez proposée, a effectivement été adoptée ?
A. Wade : Je l’ai lue et je suis parti. Ils vont en discuter. Il y a des gens dans la salle qui vont la défendre, parce que moi je suis obligé de partir.
Monsieur le Président, vous êtes dans un combat contre les APE mais vous partez avant le quinzième round… Pourquoi est-ce que vous laissez aux autres… ?
A. Wade : Mais non… Mais je ne laisse à personne… Ce sont les chefs d’Etat qui ont partagé ces positions et qui vont défendre ces positions. Je ne les mandate pas, ils vont défendre leurs positions.
Pourquoi vous ne restez pas jusqu’au bout ?
A. Wade : Mais non, je ne peux pas rester parce que j’ai des obligations chez moi !
RFI
Que veut dire exactement la déclaration sur le commerce et les Etats ? Le fait que le sommet donne acte aux Etats africains de leur volonté de ne pas signer les étapes… Ça veut dire qu’il y a eu discussion, je parle de la partie européenne, pour laisser plus de temps ?
A. Wade : "Oui, oui… Mais on ne parle plus des APE. On a dit qu’on les a rejetés, pour nous, c’est fini. Quand on va se retrouver, on discutera, l’Union européenne présentera des APE, nous nous présenterons autre chose. Mais aujourd’hui… Je l’ai même dit en plénière plusieurs fois, et cela a été dit, et redit encore ce matin : les Etats africains rejettent les APE. Maintenant, quand j’ai lu ce texte, j’ai dit, comme dans toutes les conférences internationales : s’il y a des pays qui ne sont pas d’accord avec ces résolutions, il faut mentionner qu’ils ont des réserves sur la résolution, c’est la démocratie ! Mais ceci représente la tendance de la majorité des Etats africains…
Est-ce que ça veut dire que cette résolution, que vous avez proposée, a effectivement été adoptée ?
A. Wade : Je l’ai lue et je suis parti. Ils vont en discuter. Il y a des gens dans la salle qui vont la défendre, parce que moi je suis obligé de partir.
Monsieur le Président, vous êtes dans un combat contre les APE mais vous partez avant le quinzième round… Pourquoi est-ce que vous laissez aux autres… ?
A. Wade : Mais non… Mais je ne laisse à personne… Ce sont les chefs d’Etat qui ont partagé ces positions et qui vont défendre ces positions. Je ne les mandate pas, ils vont défendre leurs positions.
Pourquoi vous ne restez pas jusqu’au bout ?
A. Wade : Mais non, je ne peux pas rester parce que j’ai des obligations chez moi !
RFI