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Abdoulaye Seck proposa des rapports sexuels à la place de La dette estimée à plus d’un million de francs. Déguéne Diop, sa fille, Ndèye Coumba


Rédigé le Mercredi 29 Janvier 2020 à 01:15 | Lu 128 fois | 0 commentaire(s)




Abdoulaye Seck proposa des rapports sexuels à la place de La dette estimée à plus d’un million de francs. Déguéne Diop, sa fille, Ndèye Coumba

Une rocambolesque affaire de viol a été jugée, hier, devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Abdoulaye Seck, la quarantaine, vend des tissus et des effets de toilettes. N’ayant pas de magasin, ce vendeur d’étoffes de haute facture livre ses produits à ses clients ; charge à ces derniers de payer suivant un échéancier. Ce procédé de vente appelé « Bëcëk » en ouolof est une forme de prêt à travers laquelle le client paie son fournisseur suivant un échéancier, après avoir acquis le produit. Monsieur Seck, qui s’active dans ce business, avait l’habitude de commercer de cette manière avec Déguéne Diop. Au fil des années, le vendeur et la dame ont eu à établir une relation de confiance. Ainsi, à chaque fois qu’Abdoulaye Seck fournissait des produits à Déguéne Diop, celle-ci payait par tranche via sa fille Ndèye Coumba. Mais un jour, Abdoulaye Seck proposa des rapports sexuels à la place de l’argent qu’elle versait quotidiennement. A en croire Déguéne Diop, sa fille, Ndèye Coumba a refusé catégoriquement avant de venir se plaindre à elle. Surprise et furieuse, elle décide de ne plus payer sa dette estimée à plus d’un million de francs Cfa.
Ne pouvant plus supporter cet état de fait, Abdoulaye Seck est allé défoncer la porte de la dame. Mais devant la barre, le prévenu a balayé d’un revers de main de telles allégations portées à son encontre. Toutefois, à l’enquête préliminaire, le prévenu avait bel et bien proposé des rapports sexuels aux plaignantes pour effacer les dettes. Les enquêteurs révèlent que le prévenu est retourné le 21 janvier à minuit et a défoncé la porte de la chambre de la dame. En plus, dans le procès-verbal, il est mentionné que le prévenu a déclaré qu’il avait des djinns qui le forçaient à entretenir des rapports sexuels. Et qu’il ne pouvait pas résister aux filles. Répondant aux questions du procureur, le prévenu déclare que les accusations de la plaignante sont fausses. Le mis en cause affirme qu’il n’a jamais proposé d’entretenir des rapports sexuels avec qui que ce soit. Il a également soutenu qu’il n’est pas entré dans la chambre de Ndèye Coumba. Pour lui, ce sont des stratagèmes quelles ont mis en œuvre pour ne pas payer l’argent. « Quand je suis venu chez elles, il y avait des personnes devant la maison. Donc, je ne pouvais pas leur proposer des séances de jambes en l’air. J’ai deux femmes », a-t-il soutenu. Le procureur, dans son réquisitoire, estime qu’il n’y a pas eu de pénétration sexuelle même si le procès-verbal mentionne qu’il a débarqué nuitamment. Il affirme qu’il n’y a pas d’éléments qui justifient que le prévenu a tenté de la violer. L’avocat de la défense, Iba Mar Diop, dans sa plaidoirie, affirme que son client ne pouvait pas proposer des rapports sexuels car il était venu pour se faire payer. Sur ce, la robe noire sollicite la relaxe pure et simple au bénéfice du doute. Au cours des débats, le Tribunal a relaxé le prévenu sur la tentative de viol, mais l’a condamné à 2 mois de prison avec sursis pour violence exercée la nuit.

L’As



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