Il y a une pluralité d’acteurs dont la communauté Sant’Egidio et les Etats-Unis, qui ont nommé un ambassadeur, ce qui est une première, un ambassadeur dans une région. C’est l’une des choses à revoir. (…) Cela ne se fait pas dans une République", a soutenu M. Baldé lors de l’émission Grand Jury de la Radio futurs médias (RFM).
"Je considère que cela revient à donner une particularité à la Casamance. (...) Je pense qu’il ne doit pas y avoir un ambassadeur dans l’une des régions d’une République unitaire", a ajouté l’ancien ministre des Forces armées, aujourd'hui dans l'opposition.
En parlant encore de la désignation, par les Etats-Unis, d’un conseiller spécial pour la Casamance, il a ajouté : "Un ambassadeur, c’est pour une capitale. Il est accrédité auprès d’un chef d’Etat, pas auprès d’une région."
Washington nomme depuis 2011 un "conseiller spécial du gouvernement américain pour la Casamance", que M. Baldé considère comme un "ambassadeur" des Etats-Unis en Casamance.
Le diplomate James Bullington a été le premier à occuper ce poste. Il est remplacé depuis février 2014 par un autre diplomate, Mark Boulware.
Abdoulaye Baldé estime par ailleurs que le processus de paix en Casamance est actuellement dans une situation d’"inaction" et d’"immobilisme".
"Je suis un acteur, ici. Si des choses se font, je suis au courant", a-t-il ajouté en parlant de l'évolution des échanges entre le gouvernement et les indépendantistes, en vue de la pacification de cette partie du pays.
Depuis quelques années, l’Etat du Sénégal a impliqué des acteurs étrangers dans les démarches visant la paix en Casamance, en acceptant par exemple la médiation de la Communauté Sant’Egidio, qui se trouve en Italie.
Le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) réclame l'indépendance des régions méridionales depuis 1982. Il est secoué depuis plusieurs années par des querelles internes.
APS
"Je considère que cela revient à donner une particularité à la Casamance. (...) Je pense qu’il ne doit pas y avoir un ambassadeur dans l’une des régions d’une République unitaire", a ajouté l’ancien ministre des Forces armées, aujourd'hui dans l'opposition.
En parlant encore de la désignation, par les Etats-Unis, d’un conseiller spécial pour la Casamance, il a ajouté : "Un ambassadeur, c’est pour une capitale. Il est accrédité auprès d’un chef d’Etat, pas auprès d’une région."
Washington nomme depuis 2011 un "conseiller spécial du gouvernement américain pour la Casamance", que M. Baldé considère comme un "ambassadeur" des Etats-Unis en Casamance.
Le diplomate James Bullington a été le premier à occuper ce poste. Il est remplacé depuis février 2014 par un autre diplomate, Mark Boulware.
Abdoulaye Baldé estime par ailleurs que le processus de paix en Casamance est actuellement dans une situation d’"inaction" et d’"immobilisme".
"Je suis un acteur, ici. Si des choses se font, je suis au courant", a-t-il ajouté en parlant de l'évolution des échanges entre le gouvernement et les indépendantistes, en vue de la pacification de cette partie du pays.
Depuis quelques années, l’Etat du Sénégal a impliqué des acteurs étrangers dans les démarches visant la paix en Casamance, en acceptant par exemple la médiation de la Communauté Sant’Egidio, qui se trouve en Italie.
Le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) réclame l'indépendance des régions méridionales depuis 1982. Il est secoué depuis plusieurs années par des querelles internes.
APS