Les arrestations des responsables politiques de l’opposition révoltent le président de l’Union centriste du Sénégal (Ucs) Abdoulaye Baldé qui n’a pas manqué d’exprimer sa colère. En visite dans la capitale du nord où il a assisté à la finale de la zone N° 9 de l’Odcav dont il était le parrain pour la quatrième année consécutive, le député-maire de Ziguinchor a condamné avec la dernière énergie ces arrestations. « C’est en train de devenir une habitude dans ce pays, depuis quelque temps on assiste à un ballet d’hommes politiques en prison. Il faut y mettre un terme. Notre démocratie doit être une démocratie majeure, elle a été auréolée partout à travers le monde?; il faut donc la consolider.
Le débat doit être un débat démocratique », affirme Abdoulaye Baldé qui en appelle à l’instauration d’un débat responsable de part et d’autre. « Ce n’est pas par l’arme de la prison qu’on parviendra à embastiller son opposition. J’appelle les uns et les autres à revenir à la raison, il faut savoir raison garder. Ce pays nous appartient et pour devenir une démocratie majeure, il faut un débat démocratique. Il faut que les libertés s’expriment : la liberté d’expression, la liberté d’aller et de venir, mais aussi la liberté de penser. C’est important pour un pays. Je condamne ces arrestations avec la dernière énergie », tonne l’ancien ministre des Forces armées qui souhaite que des concertations soient menées afin d’arriver à apaiser le climat politique. « Nous allons nous concerter pour voir les mesures à prendre pour que cela cesse, pour que notre pays qui a été classé parmi les six pays les plus démocratiques d’Afrique puisse conserver cette place. La manière dont les dérives sont en train d’être opérées, si cela perdure, il est évident que nous allons reculer de plusieurs places pour n’avoir pas respecté les critères » , clame Abdoulaye Baldé.
S’agissant de la réduction du mandat présidentiel, le maire de Ziguinchor préconise une large concertation pour l’intérêt du pays. « Ces réformes concernent notre pays, nos institutions. Et il ne faudrait pas oublier que l’opposition d’aujourd’hui sera au pouvoir demain. Le pouvoir d’aujourd’hui sera à coup sûr dans l’opposition demain. C’est cela le jeu de la démocratie, c’est cela l’alternance. Par conséquent des réformes majeures de ce genre nécessitent un large consensus » , estime Abdoulaye Baldé. C’est pourquoi il invite le président de la République Macky Sall à privilégier de larges concertations.
« En dehors du président de l’Assemblée nationale, le chef de l’État doit consulter toute la classe politique nationale. Il y a aussi une autre frange de la population qui est devenue un acteur majeur, c’est la société civile parce que dans ces réformes, il est indiqué que les candidatures indépendantes seront acceptées à tous les niveaux d’élection. Par conséquent, il faut une large concertation pour que tout le monde s’approprie ces réformes et en fasse les siennes. C’est ce qui fera la durabilité de cette réforme. Sinon, si le régime change et s’il n’y a pas de consensus pour ça, de nouvelles réformes seront encore envisagées par les nouveaux tenants du pouvoir », a conclu le président de l’Union centriste du Sénégal.
Le débat doit être un débat démocratique », affirme Abdoulaye Baldé qui en appelle à l’instauration d’un débat responsable de part et d’autre. « Ce n’est pas par l’arme de la prison qu’on parviendra à embastiller son opposition. J’appelle les uns et les autres à revenir à la raison, il faut savoir raison garder. Ce pays nous appartient et pour devenir une démocratie majeure, il faut un débat démocratique. Il faut que les libertés s’expriment : la liberté d’expression, la liberté d’aller et de venir, mais aussi la liberté de penser. C’est important pour un pays. Je condamne ces arrestations avec la dernière énergie », tonne l’ancien ministre des Forces armées qui souhaite que des concertations soient menées afin d’arriver à apaiser le climat politique. « Nous allons nous concerter pour voir les mesures à prendre pour que cela cesse, pour que notre pays qui a été classé parmi les six pays les plus démocratiques d’Afrique puisse conserver cette place. La manière dont les dérives sont en train d’être opérées, si cela perdure, il est évident que nous allons reculer de plusieurs places pour n’avoir pas respecté les critères » , clame Abdoulaye Baldé.
S’agissant de la réduction du mandat présidentiel, le maire de Ziguinchor préconise une large concertation pour l’intérêt du pays. « Ces réformes concernent notre pays, nos institutions. Et il ne faudrait pas oublier que l’opposition d’aujourd’hui sera au pouvoir demain. Le pouvoir d’aujourd’hui sera à coup sûr dans l’opposition demain. C’est cela le jeu de la démocratie, c’est cela l’alternance. Par conséquent des réformes majeures de ce genre nécessitent un large consensus » , estime Abdoulaye Baldé. C’est pourquoi il invite le président de la République Macky Sall à privilégier de larges concertations.
« En dehors du président de l’Assemblée nationale, le chef de l’État doit consulter toute la classe politique nationale. Il y a aussi une autre frange de la population qui est devenue un acteur majeur, c’est la société civile parce que dans ces réformes, il est indiqué que les candidatures indépendantes seront acceptées à tous les niveaux d’élection. Par conséquent, il faut une large concertation pour que tout le monde s’approprie ces réformes et en fasse les siennes. C’est ce qui fera la durabilité de cette réforme. Sinon, si le régime change et s’il n’y a pas de consensus pour ça, de nouvelles réformes seront encore envisagées par les nouveaux tenants du pouvoir », a conclu le président de l’Union centriste du Sénégal.