Vous êtes responsable de l’Apr dans le Fouta. Comment se porte votre parti dans cette partie du Sénégal ?
Notre parti se porte bien. Et comme le parfait n’est que du domaine du Divin, notre ambition est d’améliorer sa position, de renforcer sa massification à plus de 95 % de l’électorat, ceci pour permettre au président Macky Sall de continuer de mener à bien la noble mission que lui a confiée le peuple sénégalais. Aujourd’hui, l’ensemble des témoins et indicateurs de notre économie sont au vert du fait de cette politique qu’il mène. Sa vision permettra d’asseoir durablement la pérennité du développement dans notre pays. L’Apr se porte donc bien dans cette partie du Sénégal, malgré les tentatives d’incursions et de déstabilisation de l’opposition. Nous massifions le parti à travers la sensibilisation des populations polluées par l’opposition qui veut installer une campagne électorale permanente. Nous informons les populations sur ce qui est fait par le pouvoir sous le magistère du président Macky Sall, sur ce qui se fera dans l’immédiat, et sur ce qui se fera également dans le Pse qui est le programme qui décline, par excellence, la vision du chef de l’état.
Est-ce que la dynamique de mobilisation n’est pas freinée par les querelles de leadership entre responsable ?
Les querelles dont vous parlez sont plutôt la manifestation de la vitalité démocratique et de la vitalité de notre parti. A l’horizon d’une présidentielle pour laquelle nous avons un seul candidat autour duquel il y a l’unanimité, je ne pense pas que ces dites querelles freinent la mobilisation pour vu, bien sûr, que les leaders locaux apportent à l’Apr, car le leadership ne s’arroge pas et ne se décrète pas assis sur un trône. Est leader celui qui, dans sa zone d’actions politiques, apporte des masses et pas du bruit à sa formation politique.
Que faut-il faire pour renforcer l’unité du parti ?
Une structuration serait un début même si cela n’empêcherait pas les tendances d’exister. Dans un parti qui vit, il y a forcement débats, ce qui peut, dans certaines conditions, être considéré comme des querelles. Dans l’état actuel des choses, il n’y a que la discipline et le sens de l’intérêt commun autour du président Macky Sall pour un Sénégal émergent qui peuvent fédérer les énergies dispersées.
Est-ce que les réalisations faites dans le Fouta aident le camp président dans la course pour un second mandat ?
Au Fouta comme partout au Sénégal, le président est en train de poser les briques de base du développement du pays : le développement de l’agriculture et des infrastructures. C’est par cela que le pays pourra avoir une émergence et un développement structurés. La zone agricole d’excellence du Fouta -le Dandé Mayo- est en train d’être désenclavée par la construction d’une brettelle de connexion à la route nationale. L’autoroute Ila Touba assurera le désenclavement du Fouta, permettra de rapatrier les récoltes produites et autres produits industriels (phosphates) vers les points de grande consommation et d’exportation. A cela s’ajoutent les programmes de construction de forages, d’électrification rurale…
La réduction du mandat présidentiel suscite un grand débat. Quel regard portez-vous sur ce débat ?
Les spécialités comme les pseudos spécialistes de la question s’arrogent le droit de donner leur opinion sur la question. Je ne m’aventurerai pas sur ce terrain qui n’est pas le mien. La seule constante, est que le maître du jeu reste le président de la République, qui, à un moment donné, sans aucune contrainte, avait promis de réduire le mandat présidentiel à 5 ans. Depuis, il ne s’est jamais dédit sur la question et il vient encore de poser les jalons du respect de la parole donnée. Tant il est vrai que quelle que fut sa volonté, la mise en œuvre de cette promesse demande quand même le respect des principes républicains d’un état de droit et le président de la République a posé les 3 jalons du respect de ces principes : le Conseil constitutionnel, l’Assemblée nationale et le peuple. C’est assurément la bonne voie.
Etes-vous de ceux qui pensent que le président doit faire 7 ans si le Conseil constitutionnel donne un avis défavorable ?
En tout état de cause, le président reste le maître du jeu et sa démarche est logique, sincère et réfléchie. Cette démarche n’est aucunement calculatrice et elle aboutira, à coup sûr, à une décision en accord avec les principes de l’homme d’Etat soucieux du respect des principes d’un état de droit qu’il est.
Bien sûr, il y a eu une certaine expérience avec le régime précédent quand il a été question de porter le mandat à 7 ans. Je suppose que c’est ce qui vous emmène à poser votre question.
Ma conviction forte est qu’il ne faut pas laisser s’installer, dans notre pays, une situation de débat et de politique permanente. Il faut que tout cela laisse place au travail. Dans nos pays, nous avons intérêt à parler moins et travailler beaucoup plus.
Quelle option préconisez-vous ?
S’il ne sied qu’à moi, le président ferait d’abord un mandat de 7 ans, ceci du simple fait que le pays était dans un tel état de déliquescence quand il en prenait les rênes. Poser les jalons d’un nouveau départ prend du temps et la cicatrisation de l’ensemble des atteintes de notre système économique, social et démocratique relevait déjà du miracle. Le bilan, quoique très positif au présent stade au vu des réalisations évoquées plutôt, serait encore plus parlant au terme du mandat de 7 ans pour lequel il a été élu et pour lequel il a prêté serment.
Propos recueillis par Babacar DIONE – Le Soleil
Notre parti se porte bien. Et comme le parfait n’est que du domaine du Divin, notre ambition est d’améliorer sa position, de renforcer sa massification à plus de 95 % de l’électorat, ceci pour permettre au président Macky Sall de continuer de mener à bien la noble mission que lui a confiée le peuple sénégalais. Aujourd’hui, l’ensemble des témoins et indicateurs de notre économie sont au vert du fait de cette politique qu’il mène. Sa vision permettra d’asseoir durablement la pérennité du développement dans notre pays. L’Apr se porte donc bien dans cette partie du Sénégal, malgré les tentatives d’incursions et de déstabilisation de l’opposition. Nous massifions le parti à travers la sensibilisation des populations polluées par l’opposition qui veut installer une campagne électorale permanente. Nous informons les populations sur ce qui est fait par le pouvoir sous le magistère du président Macky Sall, sur ce qui se fera dans l’immédiat, et sur ce qui se fera également dans le Pse qui est le programme qui décline, par excellence, la vision du chef de l’état.
Est-ce que la dynamique de mobilisation n’est pas freinée par les querelles de leadership entre responsable ?
Les querelles dont vous parlez sont plutôt la manifestation de la vitalité démocratique et de la vitalité de notre parti. A l’horizon d’une présidentielle pour laquelle nous avons un seul candidat autour duquel il y a l’unanimité, je ne pense pas que ces dites querelles freinent la mobilisation pour vu, bien sûr, que les leaders locaux apportent à l’Apr, car le leadership ne s’arroge pas et ne se décrète pas assis sur un trône. Est leader celui qui, dans sa zone d’actions politiques, apporte des masses et pas du bruit à sa formation politique.
Que faut-il faire pour renforcer l’unité du parti ?
Une structuration serait un début même si cela n’empêcherait pas les tendances d’exister. Dans un parti qui vit, il y a forcement débats, ce qui peut, dans certaines conditions, être considéré comme des querelles. Dans l’état actuel des choses, il n’y a que la discipline et le sens de l’intérêt commun autour du président Macky Sall pour un Sénégal émergent qui peuvent fédérer les énergies dispersées.
Est-ce que les réalisations faites dans le Fouta aident le camp président dans la course pour un second mandat ?
Au Fouta comme partout au Sénégal, le président est en train de poser les briques de base du développement du pays : le développement de l’agriculture et des infrastructures. C’est par cela que le pays pourra avoir une émergence et un développement structurés. La zone agricole d’excellence du Fouta -le Dandé Mayo- est en train d’être désenclavée par la construction d’une brettelle de connexion à la route nationale. L’autoroute Ila Touba assurera le désenclavement du Fouta, permettra de rapatrier les récoltes produites et autres produits industriels (phosphates) vers les points de grande consommation et d’exportation. A cela s’ajoutent les programmes de construction de forages, d’électrification rurale…
La réduction du mandat présidentiel suscite un grand débat. Quel regard portez-vous sur ce débat ?
Les spécialités comme les pseudos spécialistes de la question s’arrogent le droit de donner leur opinion sur la question. Je ne m’aventurerai pas sur ce terrain qui n’est pas le mien. La seule constante, est que le maître du jeu reste le président de la République, qui, à un moment donné, sans aucune contrainte, avait promis de réduire le mandat présidentiel à 5 ans. Depuis, il ne s’est jamais dédit sur la question et il vient encore de poser les jalons du respect de la parole donnée. Tant il est vrai que quelle que fut sa volonté, la mise en œuvre de cette promesse demande quand même le respect des principes républicains d’un état de droit et le président de la République a posé les 3 jalons du respect de ces principes : le Conseil constitutionnel, l’Assemblée nationale et le peuple. C’est assurément la bonne voie.
Etes-vous de ceux qui pensent que le président doit faire 7 ans si le Conseil constitutionnel donne un avis défavorable ?
En tout état de cause, le président reste le maître du jeu et sa démarche est logique, sincère et réfléchie. Cette démarche n’est aucunement calculatrice et elle aboutira, à coup sûr, à une décision en accord avec les principes de l’homme d’Etat soucieux du respect des principes d’un état de droit qu’il est.
Bien sûr, il y a eu une certaine expérience avec le régime précédent quand il a été question de porter le mandat à 7 ans. Je suppose que c’est ce qui vous emmène à poser votre question.
Ma conviction forte est qu’il ne faut pas laisser s’installer, dans notre pays, une situation de débat et de politique permanente. Il faut que tout cela laisse place au travail. Dans nos pays, nous avons intérêt à parler moins et travailler beaucoup plus.
Quelle option préconisez-vous ?
S’il ne sied qu’à moi, le président ferait d’abord un mandat de 7 ans, ceci du simple fait que le pays était dans un tel état de déliquescence quand il en prenait les rênes. Poser les jalons d’un nouveau départ prend du temps et la cicatrisation de l’ensemble des atteintes de notre système économique, social et démocratique relevait déjà du miracle. Le bilan, quoique très positif au présent stade au vu des réalisations évoquées plutôt, serait encore plus parlant au terme du mandat de 7 ans pour lequel il a été élu et pour lequel il a prêté serment.
Propos recueillis par Babacar DIONE – Le Soleil