Retraité après 39 ans de service, Y. Diéye, officier d’état-civil, a été attrait à la barre en compagnie de ses deux co-prévenus : Malick Diop, agent de la Poste récemment affecté à Tambacounda et Aliou Bâ. Le premier cité est accusé d’avoir confectionné de faux actes de naissance, usant de la signature et du cachet de l’officier actuel.
D’après "Source A", repris par "Seneweb", le mis en cause a été attrait à la barre en compagnie de ses deux co-prévenus : Malick Diop, agent de la Poste récemment affecté à Tambacounda et Aliou Bâ.
Ce dernier, rapporte le journal, Sénégalais établi en Espagne, « confronté à des demandes de sommes d’argent fallacieuses, à chaque fois qu’il a besoin d’un acte d’état-civil », a préféré faire le déplacement au Sénégal, « pour régler définitivement son problème».
C’est ainsi qu’une fois à Dakar, il s’est rendu au centre d’état-civil d’Abass Ndao, où un agent lui a fait savoir que l’extrait qu’il détient, est un faux.
Aliou Bâ se rapproche de Malick Diouf, qui lui « gérait ses affaires » lorsqu’il était à l’étranger. Ce dernier accuse Dièye : « Je l’ai contacté. Il m’a dit qu’il pouvait me reconstituer l’extrait à 15 mille francs Cfa. J’ai donc demandé de l’argent à Aliou, qui n’était pas au courant de rien, et on a eu l’extrait».
La plaignante, Madame Hann, est tombée des nues, en découvrant que sa signature est utilisée depuis 2022 à son insu, pour délivrer de faux extraits. Elle réclame justice : « Je ne sais pas combien d’extraits sont faits à mon nom. Je peux être appelé à tout moment. Mon cachet et ma signature sont vilipendés partout».
L’affaire a été mise en délibéré. Verdict, le 28 décembre prochain.
Convaincue de leur culpabilité, la représentante du parquet requiert de déclarer les trois coupables des chefs de faux et usage de faux.
D’après "Source A", repris par "Seneweb", le mis en cause a été attrait à la barre en compagnie de ses deux co-prévenus : Malick Diop, agent de la Poste récemment affecté à Tambacounda et Aliou Bâ.
Ce dernier, rapporte le journal, Sénégalais établi en Espagne, « confronté à des demandes de sommes d’argent fallacieuses, à chaque fois qu’il a besoin d’un acte d’état-civil », a préféré faire le déplacement au Sénégal, « pour régler définitivement son problème».
C’est ainsi qu’une fois à Dakar, il s’est rendu au centre d’état-civil d’Abass Ndao, où un agent lui a fait savoir que l’extrait qu’il détient, est un faux.
Aliou Bâ se rapproche de Malick Diouf, qui lui « gérait ses affaires » lorsqu’il était à l’étranger. Ce dernier accuse Dièye : « Je l’ai contacté. Il m’a dit qu’il pouvait me reconstituer l’extrait à 15 mille francs Cfa. J’ai donc demandé de l’argent à Aliou, qui n’était pas au courant de rien, et on a eu l’extrait».
La plaignante, Madame Hann, est tombée des nues, en découvrant que sa signature est utilisée depuis 2022 à son insu, pour délivrer de faux extraits. Elle réclame justice : « Je ne sais pas combien d’extraits sont faits à mon nom. Je peux être appelé à tout moment. Mon cachet et ma signature sont vilipendés partout».
L’affaire a été mise en délibéré. Verdict, le 28 décembre prochain.
Convaincue de leur culpabilité, la représentante du parquet requiert de déclarer les trois coupables des chefs de faux et usage de faux.