L’opposition a tout à fait raison de se plaindre du rôle joué par l ’ administration territoriale dans le rejet de ses listes. C’est la conviction du secrétaire général du Groupe de recherche et d’appui-conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec), Ababacar Fall.
Selon L'As, il trouve que les préfets n’ont pas fait preuve d’ouverture lors de cette procédure. Toutefois, l’expert électoral estime que ce rejet «massif» des listes de l’opposition n’a pas de grandes conséquences sur le processus électoral en cours
Ababacar Fall : Il n’y avait que deux issues, soit la Cour donne droit aux mandataires qui avaient fait des recours, soit elle donne droit aux préfets. Et la Cour suprême a tranché en parfaite connaissance de cause. Pour moi, c’est le plus important. C’est une décision de justice, il faut l’accepter comme telle. Ceux qui ont fait des recours, notamment l’opposition qui a été déboutée, peut saisir d’autres juridictions supranationales comme la Cour de justice de la Cedeao. D’autant que le Sénégal est signataire du protocole additionnel de la Cedeao et d’autres conventions régionales et sous-régionales. Maintenant, il faut que cette procédure de saisine puisse arriver à son terme, pour qu’on puisse savoir ce qu’il faut en tirer comme conséquence.
Il ne peut pas y avoir de conséquences sur le processus électoral, parce que ces recours concernent à peu près une vingtaine de listes. Dans certains endroits par exemple, quand vous prenez le cas de Pikine où les listes de l’opposition ont été recalées au niveau de la Ville ; à la commune, il n’y a pas eu de problèmes. Donc, c’est la même chose dans d’autres endroits. Mais de toute façon, je ne pense pas que cela puisse avoir une suite sur l’organisation des élections locales en janvier 2022. Par exemple, les listes qui ont été validées comme à Matam, vont revenir dans la course. Par contre, pour les listes qui ont été invalidées, elles sortent de la course. De mon point de vue, il n’y a pas de solutions, en termes de blocage du processus électoral. Aujourd’hui, les listes sont en train d’être imprimées. Donc, le processus continue
Selon L'As, il trouve que les préfets n’ont pas fait preuve d’ouverture lors de cette procédure. Toutefois, l’expert électoral estime que ce rejet «massif» des listes de l’opposition n’a pas de grandes conséquences sur le processus électoral en cours
Ababacar Fall : Il n’y avait que deux issues, soit la Cour donne droit aux mandataires qui avaient fait des recours, soit elle donne droit aux préfets. Et la Cour suprême a tranché en parfaite connaissance de cause. Pour moi, c’est le plus important. C’est une décision de justice, il faut l’accepter comme telle. Ceux qui ont fait des recours, notamment l’opposition qui a été déboutée, peut saisir d’autres juridictions supranationales comme la Cour de justice de la Cedeao. D’autant que le Sénégal est signataire du protocole additionnel de la Cedeao et d’autres conventions régionales et sous-régionales. Maintenant, il faut que cette procédure de saisine puisse arriver à son terme, pour qu’on puisse savoir ce qu’il faut en tirer comme conséquence.
Il ne peut pas y avoir de conséquences sur le processus électoral, parce que ces recours concernent à peu près une vingtaine de listes. Dans certains endroits par exemple, quand vous prenez le cas de Pikine où les listes de l’opposition ont été recalées au niveau de la Ville ; à la commune, il n’y a pas eu de problèmes. Donc, c’est la même chose dans d’autres endroits. Mais de toute façon, je ne pense pas que cela puisse avoir une suite sur l’organisation des élections locales en janvier 2022. Par exemple, les listes qui ont été validées comme à Matam, vont revenir dans la course. Par contre, pour les listes qui ont été invalidées, elles sortent de la course. De mon point de vue, il n’y a pas de solutions, en termes de blocage du processus électoral. Aujourd’hui, les listes sont en train d’être imprimées. Donc, le processus continue