Hier le président Macky Sall qui avait autour de la « Table de la presse » Thierno Talla de l’As, Mamoudou Wane de l’Enquête, Alassane Samba Diop et Mamadou Ibra Kane de Gfm, Issa Sall de Nouvel Horizon, Cheikh Thiam du Soleil, Massamba Mbaye de D-Média, Ibrahima Lissa Faye de Pressafrik, Maimouna Ndour Faye de 2Stv, Oumar Seck de la Rts, et Baye Omar Gueye de Sud Fm ne recevait pas des journalistes mais une bande de copains. Ces cadres de la presse nationale sont subitement devenus des goulots d’étranglement. Le message que ces journalistes renvoient à leurs confrères est qu’ils ne peuvent pas voir au-delà de leurs intérêts.
Décidément, le chef de l’Etat doit savoir qu’il n’avait pas en face de lui la presse sénégalaise. Les absents que sont Le Quotidien, Le Populaire, Libération, Direct Info, Le Témoin, Walfadjri, Seneweb, Dakaractu, bref tous ces organes écartés de la rencontre, Macky doit s’interroger.
Comment d’ailleurs peut-on parler de la presse sénégalaise en ignorant royalement le groupe Walfadjri qui est le précurseur et l’un des piliers de la presse privée ? Comment ignorer Seneweb, premier site d’informations en ligne en termes de classement ?
De mémoire d’hommes, jamais les intérêts de la presse en général, des journalistes et reporters en particulier n’ont été défendus. La convention collective des journalistes qui doit être revue tout comme le vote par l’Assemblée nationale du nouveau code de la presse sont restés des questions banales aux yeux de ces confrères qui se croient être honorés aux côtés du président de la République. Il est maintenant clair que tout ce qui intéresse ces patrons de presse, c’est le non paiement des impôts dus à l’Etat du Sénégal. Un cadeau empoisonné qu’ils vont certainement recevoir des mains d’un chef de l’Exécutif qui joue à fond son destin et sa carte politique. Voilà donc une démarche des « confrères » qui pose le problème des conflits d’intérêts.
Yakham Mbaye, l’actuel Secrétaire d’Etat à la communication de la Présidence pourra-t-il aujourd’hui être loyal et impartial face à ses ennemis d’hier, ses amis traditionnels et ses intérêts en tant que patron de presse. Pourtant, ce même Yakham, il y a un temps dénonçait l’initiative de Souleymane Jules Diop, alors conseiller en communication du chef de l’Etat qui avait organisé une rencontre à Ziguinchor entre Macky Sall et une partie des patrons de presse. Foncièrement opposé à la démarche, M. Mbaye estimait que le président de la République « se fourvoyait. » En écartant de la « Table de la presse » d’hier certains organes de presse, le moment semble sonner pour lui de prendre ses responsabilités face à ces lobbies. Les donneurs de leçons sont tombés bas dans un piège. Les consciences s’interrogent. Journaliste une fois, journaliste pour toujours, nous sommes malheureux de comprendre que l’éthique est
placardée par ceux qui pouvaient inspirer le respect d’une corporation à mille et un problèmes.
Bakary NDIAYE le Matin
Décidément, le chef de l’Etat doit savoir qu’il n’avait pas en face de lui la presse sénégalaise. Les absents que sont Le Quotidien, Le Populaire, Libération, Direct Info, Le Témoin, Walfadjri, Seneweb, Dakaractu, bref tous ces organes écartés de la rencontre, Macky doit s’interroger.
Comment d’ailleurs peut-on parler de la presse sénégalaise en ignorant royalement le groupe Walfadjri qui est le précurseur et l’un des piliers de la presse privée ? Comment ignorer Seneweb, premier site d’informations en ligne en termes de classement ?
De mémoire d’hommes, jamais les intérêts de la presse en général, des journalistes et reporters en particulier n’ont été défendus. La convention collective des journalistes qui doit être revue tout comme le vote par l’Assemblée nationale du nouveau code de la presse sont restés des questions banales aux yeux de ces confrères qui se croient être honorés aux côtés du président de la République. Il est maintenant clair que tout ce qui intéresse ces patrons de presse, c’est le non paiement des impôts dus à l’Etat du Sénégal. Un cadeau empoisonné qu’ils vont certainement recevoir des mains d’un chef de l’Exécutif qui joue à fond son destin et sa carte politique. Voilà donc une démarche des « confrères » qui pose le problème des conflits d’intérêts.
Yakham Mbaye, l’actuel Secrétaire d’Etat à la communication de la Présidence pourra-t-il aujourd’hui être loyal et impartial face à ses ennemis d’hier, ses amis traditionnels et ses intérêts en tant que patron de presse. Pourtant, ce même Yakham, il y a un temps dénonçait l’initiative de Souleymane Jules Diop, alors conseiller en communication du chef de l’Etat qui avait organisé une rencontre à Ziguinchor entre Macky Sall et une partie des patrons de presse. Foncièrement opposé à la démarche, M. Mbaye estimait que le président de la République « se fourvoyait. » En écartant de la « Table de la presse » d’hier certains organes de presse, le moment semble sonner pour lui de prendre ses responsabilités face à ces lobbies. Les donneurs de leçons sont tombés bas dans un piège. Les consciences s’interrogent. Journaliste une fois, journaliste pour toujours, nous sommes malheureux de comprendre que l’éthique est
placardée par ceux qui pouvaient inspirer le respect d’une corporation à mille et un problèmes.
Bakary NDIAYE le Matin