L 'ASRED informe l’opinion publique du décès d’un détenu répondant au nom de Kandé Traoré, à la Maison d’arrêt et de correction du Pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec, ce lundi 6 février 2018, vers 11 heures. Le défunt détenu souffrait de la maladie de tuberculose, cause pour laquelle il a été interné au Pavillon spécial depuis deux semaines. Kandé Traoré était condamné à 10 ans d’emprisonnement et en avait déjà purgé 9 ans de détention. Il devait, en principe, recouvrer la liberté dans moins d’un an. Il était marié et demeurant au quartier Korosma de Keur Massar.
L’ASRED dénonce fermement la négligence coupable des autorités pénitentiaires qui a conduit à cette mort regrettable, comme c’est souvent le cas avec les nombreux décès enregistrés dans les établissements pénitentiaires du Sénégal.
L’ASRED dénonce vigoureusement et avec la dernière énergie le manque de communication entre l’Administration pénitentiaire et les parents des détenus. En effet, la famille de Kandé Traoré a été informée du décès par un ancien détenu. Même sa femme n’était pas au courant de l’hospitalisation de mon mari durant tout ce temps qu’il a été transféré du Camp pénal de Liberté au Pavillon spécial. La même situation avait prévalu lors de la mutinerie de Rebeuss du 20 septembre 2016 qui s’est soldé par la mort du détenu Ibrahima Mbow alias Ibrahima Fall. Ses parents l’avaient appris par le biais des acolytes d’Ibrahima Mbow Fall avec qui il devait comparaitre devant le Tribunal d’instance de Rufisque, pour recel. Outre ces deux cas, les familles des détenus éprouvent d’énormes difficultés pour connaitre le lieu de détention de leurs parents et ils ne sont pas non plus infirmés en cas de transfèrement.
D’autres pensionnaires du Pavillon spécial risquent de subir le même sort que Kandé Traoré. C’est le cas, par exemple, pour Tamsir Diouf qui souffre d’une maladie du cœur. Son médecin exige son évacuation urgente à l’étranger, pour lui sauver la vie. Mais cette alerte du sachant n’a pas été suivie d’effets, et jusqu’à ce jour.
Par ailleurs, les détenus de la Maison d’arrêt de Rebeuss protestent contre la cherté et le coût excessif des télécommunications vers l’extérieur avec leurs familles. Ils en appellent à une rapide diligence du nouveau directeur de l’Administration pénitentiaire, le colonel Jean-Bertrand Bocandé.
Le Président
Ibrahima SALL
Contacts : 78 434 95 35 / 70 793 33 94
L’ASRED dénonce fermement la négligence coupable des autorités pénitentiaires qui a conduit à cette mort regrettable, comme c’est souvent le cas avec les nombreux décès enregistrés dans les établissements pénitentiaires du Sénégal.
L’ASRED dénonce vigoureusement et avec la dernière énergie le manque de communication entre l’Administration pénitentiaire et les parents des détenus. En effet, la famille de Kandé Traoré a été informée du décès par un ancien détenu. Même sa femme n’était pas au courant de l’hospitalisation de mon mari durant tout ce temps qu’il a été transféré du Camp pénal de Liberté au Pavillon spécial. La même situation avait prévalu lors de la mutinerie de Rebeuss du 20 septembre 2016 qui s’est soldé par la mort du détenu Ibrahima Mbow alias Ibrahima Fall. Ses parents l’avaient appris par le biais des acolytes d’Ibrahima Mbow Fall avec qui il devait comparaitre devant le Tribunal d’instance de Rufisque, pour recel. Outre ces deux cas, les familles des détenus éprouvent d’énormes difficultés pour connaitre le lieu de détention de leurs parents et ils ne sont pas non plus infirmés en cas de transfèrement.
D’autres pensionnaires du Pavillon spécial risquent de subir le même sort que Kandé Traoré. C’est le cas, par exemple, pour Tamsir Diouf qui souffre d’une maladie du cœur. Son médecin exige son évacuation urgente à l’étranger, pour lui sauver la vie. Mais cette alerte du sachant n’a pas été suivie d’effets, et jusqu’à ce jour.
Par ailleurs, les détenus de la Maison d’arrêt de Rebeuss protestent contre la cherté et le coût excessif des télécommunications vers l’extérieur avec leurs familles. Ils en appellent à une rapide diligence du nouveau directeur de l’Administration pénitentiaire, le colonel Jean-Bertrand Bocandé.
Le Président
Ibrahima SALL
Contacts : 78 434 95 35 / 70 793 33 94