«Bonjour, Monsieur Rachik, Inspecteur Général de la Fédération Internationale des Transports au Royaume du Maroc (ITF) au Royaume du Maroc. Après six jours sans aucune nouvelle de votre part, je me permets de vous revenir pour revendiquer ce qui m’est de droit. Suite au Refus de ravitaillement en Carburant, au Refus d’Assistance et de Secours à la personne en Danger d’extinction en Mer, j’ai finalement atterri dans cette plage dite sauvage de Kénitra en présence de Tous les Hauts Officiers de la Gendarmerie, de la Marine nationale, de la Police, de la Marine marchande et de la société civile alors que j’effectuais le voyage de Transit vers mon pays d’origine». C’est Jean Pierre Ndioukane Decky, un espagnol d’origine sénégalaise, qui demande ainsi assistance aux autorités du royaume chérifien, suite au traitement qu’il qualifie «d’inhumain» qu’il subit dans ce pays où il est en transit depuis plus de 4 mois. A travers une lettre en date du 16 février derniers dont Sud Quotidien a reçu une copie, ce pilote au long cours, capitaine de marine marchande, espagnol né à Ziguinchor, explique : «Privé de toute liberté depuis 124 jours aujourd’hui de façon purement arbitraire et dans des conditions telles que vous le savez, j’affirme juste et légale mon entrée dans votre pays et ne manquerais pas non plus de dire clairement que ce sont ceux là qui ont donné des fausses alarmes pour nourrir leurs prétentions qui sont en Flagrant délit mais pas le gouvernement auquel j’adresserais tous mes remerciements sachant que : connaissant maintenant où se trouve la vérité, va me concéder l’autorisation de m’embarquer avec mon engin à destination de ma terre natale».
LES REGLEMENTS DE LA FEDERATION INTERNATIONALE DES TRANSPORTS FOULES AU PIED
Déjà , en détresse en mer, Jean Pierre Ndioukane Decky a saisi, de Kénitra, le 4 janvier 2021, Abdelouafi Laftit Lakha Biachi, le ministre de l’Intérieur du Maroc d’une correspondance dont l’objet est une «Demande d’autorisation d’embarquer avec mon bateau par voie terrestre à destination de Dakar (Sénégal) puis Bissau (Guinée)». Avant de s’en remettre, par lettre, à Monsieur Rachik, Inspecteur Général de l’ITF au Royaume du Maroc, suite à un entretien téléphonique avec ce dernier, le mardi 26 janvier dernier. «(…) Je viens très respectueusement auprès de votre bienveillance, lamenter ma situation et vous supplier en même temps de m’aider à sortir de ces conditions inhumaines après quatre mois de misère totale dans votre cher pays où je ne connais personne et où je n’ai aucune aide. Je ne pourrais jamais comprendre qu’un individu légal et loyal soit ainsi traité dans cette nation et surtout où tout le monde est religieux. Mais j’ai compris dès le premier jour de ma détention à la brigade de la Gendarmerie de Kénitra que les prétentions sont trop fortes. Parce que sous les menaces et les intimidations de me refouler en Espagne parce que je suis Espagnol et que mon pays est en conflit avec le Maroc, mon bateau qui est aussi espagnol comme moi, avait le droit de rester ici au Maroc. Aujourd’hui, ce même groupe très restreint des agents ne parle plus de ma nationalité Espagnole pour justifier le refus de mettre le cachet dans mon passeport, mais de l’entrée illégale. Cependant, je voudrais savoir si le royaume du Maroc en tant que pays membre de la Fédération Internationale des Transports n’est pas assujetti aux lois de celleci».
UN SOS POUR FAIRE ARRIVER SON MESSAGE A SA MAJESTE LE ROI MOHAMMED VI
M. Ndecky dont le «bateau a enregistré d’énormes dommages dont les réparations m’ont coûté 24.030 Dihrams, soit 2.403 euros, entre autres sans aucune satisfaction» est détenu «toujours au port de pêche de Kénitra où je suis privé de sortir ne serait-ce pour m’acheter à manger. Je vous prie Monsieur l’Inspecteur Général de la Fédération Internationale des Transports (ITF) au Maroc, le Commandant Rachik, de faire arriver mon message à Sa Majesté le Roi Mohammed 6, Dirigeant Africain Remarquable et Honnête, Humain, Sensible et très Soucieux des Africains de par ses multiples actions sociales à beaucoup d’Etats du continent», écrit Jean Pierre Ndioukane Ndecky, Capitaine de la Marine Marchande.
Synthèse de I.DIALLO
SUDONLINE
LES REGLEMENTS DE LA FEDERATION INTERNATIONALE DES TRANSPORTS FOULES AU PIED
Déjà , en détresse en mer, Jean Pierre Ndioukane Decky a saisi, de Kénitra, le 4 janvier 2021, Abdelouafi Laftit Lakha Biachi, le ministre de l’Intérieur du Maroc d’une correspondance dont l’objet est une «Demande d’autorisation d’embarquer avec mon bateau par voie terrestre à destination de Dakar (Sénégal) puis Bissau (Guinée)». Avant de s’en remettre, par lettre, à Monsieur Rachik, Inspecteur Général de l’ITF au Royaume du Maroc, suite à un entretien téléphonique avec ce dernier, le mardi 26 janvier dernier. «(…) Je viens très respectueusement auprès de votre bienveillance, lamenter ma situation et vous supplier en même temps de m’aider à sortir de ces conditions inhumaines après quatre mois de misère totale dans votre cher pays où je ne connais personne et où je n’ai aucune aide. Je ne pourrais jamais comprendre qu’un individu légal et loyal soit ainsi traité dans cette nation et surtout où tout le monde est religieux. Mais j’ai compris dès le premier jour de ma détention à la brigade de la Gendarmerie de Kénitra que les prétentions sont trop fortes. Parce que sous les menaces et les intimidations de me refouler en Espagne parce que je suis Espagnol et que mon pays est en conflit avec le Maroc, mon bateau qui est aussi espagnol comme moi, avait le droit de rester ici au Maroc. Aujourd’hui, ce même groupe très restreint des agents ne parle plus de ma nationalité Espagnole pour justifier le refus de mettre le cachet dans mon passeport, mais de l’entrée illégale. Cependant, je voudrais savoir si le royaume du Maroc en tant que pays membre de la Fédération Internationale des Transports n’est pas assujetti aux lois de celleci».
UN SOS POUR FAIRE ARRIVER SON MESSAGE A SA MAJESTE LE ROI MOHAMMED VI
M. Ndecky dont le «bateau a enregistré d’énormes dommages dont les réparations m’ont coûté 24.030 Dihrams, soit 2.403 euros, entre autres sans aucune satisfaction» est détenu «toujours au port de pêche de Kénitra où je suis privé de sortir ne serait-ce pour m’acheter à manger. Je vous prie Monsieur l’Inspecteur Général de la Fédération Internationale des Transports (ITF) au Maroc, le Commandant Rachik, de faire arriver mon message à Sa Majesté le Roi Mohammed 6, Dirigeant Africain Remarquable et Honnête, Humain, Sensible et très Soucieux des Africains de par ses multiples actions sociales à beaucoup d’Etats du continent», écrit Jean Pierre Ndioukane Ndecky, Capitaine de la Marine Marchande.
Synthèse de I.DIALLO
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