Un cas humain de Crimée Congo a été confirmé le 21 avril au niveau de l’hôpital Dalal Diam. Le pays a activité le Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous). Il s’agit d’une fièvre hémorragique, une maladie contagieuse dus à un virus transmis par des tiques. Elle provoque des flambées de fièvres hémorragiques. Le taux de létalité peut aller de 10 à 40%.
Le virus peut être transmis par plusieurs types d’animaux sauvages comme les rongeurs, les oiseaux comme les hérons et les calaos. Le virus peut-être aussi transmis par les bovins, les moutons et les chèvres.
L’apparition des symptômes est brutale, avec de la fièvre, des myalgies (douleurs musculaires), des vertiges, une raideur et des douleurs de la nuque, des douleurs dorsales, des céphalées, une sensibilité des yeux et une photophobie (sensation de gêne provoquée par la lumière). On observe parfois au début des nausées, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs abdominales et un mal de gorge, puis de brutales sautes d’humeur et de la confusion.
Au bout de deux à quatre jours, l’agitation peut laisser la place à une somnolence, une dépression, une lassitude ; les douleurs abdominales viennent se localiser dans le quadrant supérieur droit avec, à la palpation, une hépatomégalie (augmentation du volume du foie).
Le taux de létalité de la FHCC s’établit à 30% environ, la mort survenant au cours de la deuxième semaine de la maladie. Pour ceux qui se rétablissent, l’état général commence à s’améliorer de neuf à dix jours après l’apparition des symptômes.
Il n’existe pas de vaccin ni pour l’animal ni pour l’homme.