Par Babacar DIONE « L’esclave s’est affranchie » « Da ngay fène », « Hey Ndèye Khady bayil fène » (arrêtes de mentir, Ndlr), ne cessait de répéter la masseuse. Adji Sarr se serait complètement métamorphosée devant la patronne de Sweet beauty qui avait du mal à reconnaître son ancienne employée. « Je n’avais pas en face de moi Adji Sarr, mais plutôt Adji Abidjan », aurait laissé entendre Ndèye khady Ndiaye. Des propos très vite interprétés, au premier degré, par ses sympathisants. Pour eux, une ivoirienne avait pris la place de Adji Sarr. Il n’en était rien. L’accusatrice de Ousmane Sonko et de Ndèye khady donne l’impression « d’une esclave affranchie » après plusieurs mois sous le joug de sa patronne. « Elle a dû en voir de toutes les couleurs, faire face à toutes formes de sévices pour se décider maintenant à prendre son courage à deux mains », déclare un proche de Adji Sarr. C’est ainsi qu’on peut comprendre sa fameuse phrase : « je dis oui au procès », lancée à la presse dès son arrivée au palais de justice. Histoire de montrer qu’elle est prête à en découdre avec ses adversaires. Parmi les phrases à retenir, Adji Sarr aurait accusé Ousmane Sonko « d’être le père de l’enfant de Ndèye khady Ndiaye » que la patronne de Sweet Beauty traine avec elle depuisle début de cette affaire. Un fait d’autant plus grave que la jeune masseuse a fait cette révélation en présence de l’époux de la patronne de Ndèye khady Ndiaye. Ainsi donc, le leader de Pastef entretenait aussi des rapports intimes avec la patronne de sweet beauty, selon Adji Sarr. De son côté, Ndèye khady a également déclaré jeudi qu’Ousmane Sonko n’était en position assise que lorsqu’il revenait du sport pourse faire masser. Par contre, quand il prenait une séance d’une heure, le leader du Pastef était bel et bien allongé à l'image de tous les autres clients. Les auditions vont se poursuivre en profondeur afin de prouver ou de démonter les accusations de proxénétisme, d’incitation à la débauche et de complicité de viol qui pèsent sur Ndèye khady Ndiaye. Quant à Ousmane Sonko, il est accusé de viols, suivis de menaces de mort.
