Tous les pays faibles de la planète ont des dettes qu’ils ne pourront jamais rembourser intégralement. Les gouvernants empruntent massivement des sommes colossales sur des périodes qui ne les trouveront jamais sur place sans aucun tableau d’amortissement de ces emprunts qui sont relayés aux générations futures. L’argent est même allègrement détourné et voilà ces dirigeants devenus milliardaires spontanés en un temps record !
Une économie monétaire qui ne maîtrise pas son système de crédit est vouée à être à la merci de ses bailleurs. Pour les pays faibles qui n’ont aucune souveraineté monétaire, s’ouvrent les cycles infernaux de l’échelonnement et du rééchelonnement perpétuels avec des conditions esclavagisantes. Les systèmes monétaire et bancaire sont le sang et les poumons d’une économie moderne. Hélà s, ils nous échappent totalement, car n’ayant pas été conçus en tenant compte de nos intérêts, bien au contraire. Ils nous poussent dans des cercles vicieux.
Le Sénégal a une dette de 3.000 milliards FCFA. Tous les mois, nous empruntons 30 milliards et nous payons 50 milliards pour faire face à cet endettement sans fin.
Quand en sortirons-nous ? Lorsque nous déciderons de ne plus êtres esclaves en mettant en place nos propres systèmes monétaire et bancaire qui épousent nos réalités et nos problématiques propres. Mais pour le moment, nous sommes les esclaves qui ne veulent pas s’affranchir par le courage et l’ingéniosité. Nous méritons notre esclavage.
Nathan Rothschild (1777-1836) : « Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation, et je me moque de qui fait ses lois ».
Mamadou Sy Tounkara
Une économie monétaire qui ne maîtrise pas son système de crédit est vouée à être à la merci de ses bailleurs. Pour les pays faibles qui n’ont aucune souveraineté monétaire, s’ouvrent les cycles infernaux de l’échelonnement et du rééchelonnement perpétuels avec des conditions esclavagisantes. Les systèmes monétaire et bancaire sont le sang et les poumons d’une économie moderne. Hélà s, ils nous échappent totalement, car n’ayant pas été conçus en tenant compte de nos intérêts, bien au contraire. Ils nous poussent dans des cercles vicieux.
Le Sénégal a une dette de 3.000 milliards FCFA. Tous les mois, nous empruntons 30 milliards et nous payons 50 milliards pour faire face à cet endettement sans fin.
Quand en sortirons-nous ? Lorsque nous déciderons de ne plus êtres esclaves en mettant en place nos propres systèmes monétaire et bancaire qui épousent nos réalités et nos problématiques propres. Mais pour le moment, nous sommes les esclaves qui ne veulent pas s’affranchir par le courage et l’ingéniosité. Nous méritons notre esclavage.
Nathan Rothschild (1777-1836) : « Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation, et je me moque de qui fait ses lois ».
Mamadou Sy Tounkara