Monsieur le Ministre,
Le rapport 2013 de la Cour des Comptes a été présenté le 30 juin 2015 au Président de la République lequel a eu ces propos encourageant à l’endroit des magistrats de la Cour des Comptes pour leur travail: « vous connaissez mon attachement à la promotion de la bonne gouvernance et de la transparence comme valeur et mode de gestion des affaires publiques. J'encourage la Cour de comptes de persévérer dans sa mission de contrôle et de suivi et de conseil ».
Ce rapport à peine rendu public qu’il suscite débats, polémiques, débats et analyses de la part de nos concitoyens avec l’espoir que la justice jouera pleinement son rôle pour tous les cas où des indélicatesses à l’égard de la fortune publique auront été identifiées.
Mais, attention, est ce que la Cour des Comptes a tout dit sur les activités qu’elle a audité en 2012. Nous ne le pensons pas.
C’est pourquoi, Monsieur le Ministre, nous nous permettons de revenir sur le rapport de la Cour des Comptes 2012 pour attirer votre attention qu’une une omission grossière et suspecte a été opérée par la Cour dans la revue d’activités de la SAR (Société Africaine du Raffinage).
En effet durant l’audit de la SAR en 2011-2012, les magistrats ont eu connaissance, preuve à l’appui (photocopie de chèques, plainte de la SAR) d’une grosse escroquerie aux assurances du personnel portant sur un détournement de plus d’ 1 milliard de Fcfa opéré par le courtier d’assurance, Chérif Sène et ses complices encore en activité à la SAR.
Sans vouloir discréditer le travail de ces « talentueux » magistrats, il est quelque peu décevant et regrettable que ce scandale pour lequel la SAR a saisi la justice n’ait pas été signalé par nos magistrats dans leur rapport. Ceci aurait eu le mérite de garantir la traçabilité de ce scandale.
En relevant cette insuffisance du rapport, nous voudrons vous sensibiliser, en votre qualité de garant l’exécution de la justice dans toute son entièreté, que le détournement en question est considéré dans les 2 plaintes de la SAR comme une atteinte à la fortune publique.
Aussi, le personnel de la SAR pour qui l’urgence est signalée se tient à votre disposition pour toute contribution que vous voudrez bien lui demander et vous exhorte à exhumer ce dossier aux fins de la manifestation de la vérité.
En vous souhaitant bonne réception, nous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre haute considération.
Pour le Collectif de la défense des intérêts des Sariens,
Cheick Malanké
Le rapport 2013 de la Cour des Comptes a été présenté le 30 juin 2015 au Président de la République lequel a eu ces propos encourageant à l’endroit des magistrats de la Cour des Comptes pour leur travail: « vous connaissez mon attachement à la promotion de la bonne gouvernance et de la transparence comme valeur et mode de gestion des affaires publiques. J'encourage la Cour de comptes de persévérer dans sa mission de contrôle et de suivi et de conseil ».
Ce rapport à peine rendu public qu’il suscite débats, polémiques, débats et analyses de la part de nos concitoyens avec l’espoir que la justice jouera pleinement son rôle pour tous les cas où des indélicatesses à l’égard de la fortune publique auront été identifiées.
Mais, attention, est ce que la Cour des Comptes a tout dit sur les activités qu’elle a audité en 2012. Nous ne le pensons pas.
C’est pourquoi, Monsieur le Ministre, nous nous permettons de revenir sur le rapport de la Cour des Comptes 2012 pour attirer votre attention qu’une une omission grossière et suspecte a été opérée par la Cour dans la revue d’activités de la SAR (Société Africaine du Raffinage).
En effet durant l’audit de la SAR en 2011-2012, les magistrats ont eu connaissance, preuve à l’appui (photocopie de chèques, plainte de la SAR) d’une grosse escroquerie aux assurances du personnel portant sur un détournement de plus d’ 1 milliard de Fcfa opéré par le courtier d’assurance, Chérif Sène et ses complices encore en activité à la SAR.
Sans vouloir discréditer le travail de ces « talentueux » magistrats, il est quelque peu décevant et regrettable que ce scandale pour lequel la SAR a saisi la justice n’ait pas été signalé par nos magistrats dans leur rapport. Ceci aurait eu le mérite de garantir la traçabilité de ce scandale.
En relevant cette insuffisance du rapport, nous voudrons vous sensibiliser, en votre qualité de garant l’exécution de la justice dans toute son entièreté, que le détournement en question est considéré dans les 2 plaintes de la SAR comme une atteinte à la fortune publique.
Aussi, le personnel de la SAR pour qui l’urgence est signalée se tient à votre disposition pour toute contribution que vous voudrez bien lui demander et vous exhorte à exhumer ce dossier aux fins de la manifestation de la vérité.
En vous souhaitant bonne réception, nous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre haute considération.
Pour le Collectif de la défense des intérêts des Sariens,
Cheick Malanké