Et hop, un journaliste en prison ! Encore une promesse du Chef qu’il n’aura pas respectée ! Lui qui disait avec assurance à ses amis toubabs, qu’on ne verrait jamais sous sa gouvernance, un journaliste en taule pour délit de presse. On sait ce que vaut sa parole…
La corporation peut s’indigner mais aussi s’estimer heureuse que note confrère ne soit pas poursuivi pour malversations financières, faux monnayage, surfacturations ou trafic de passeports diplomatiques. Des pratiques dans lesquelles des pontes de la République et leurs rejetons s’illustrent et excellent.Pape Alé Niang en prison, c’est la liberté de presse et notre démocratie qui en prennent un sacré coup. Il faut dire qu’avec ce régime, nous sommes retournés aux heures sombres des premières années de nos indépendances, marquées par des pratiques staliniennes. Nos prisons sont aujourd’hui peuplées de détenus d’opinion. Depuis deux ans, le pouvoir procède systématiquement à la chasse aux opposants.
Deux jeunes gens croupissent en prison depuis des mois, pour avoir parodié les « Unes » de certains quotidiens. D’autres, qui avaient procédé au même « délit », vaquent tranquillement à leurs activités. Eux, ils avaient bien pris la précaution de caricaturer l’ennemi numéro 1 du pouvoir. Une justice à deux vitesses. D’autres sont soupçonnés d’être des terroristes sans qu’on ait trouvé sur eux un seul briquet. Le seul cocktail Molotov qu’ils ont balancé ayant fait pschitt. On leur a collé le nom de forces spéciales.
Parmi ces malheureux dont le tort est de s’opposer au pouvoir, d’honorables mères et pères de famille. Même Wade avec ses « comploteurs du 19 mars 2011», n’avait pas atteint cette extrémité. Et on a comme l’impression que le Chef trouve un malin plaisir à embastiller ses détracteurs. Lui qui avait tout fait pour ne pas aller à Rebeuss, dans l’affaire des conteneurs remplis d’argent débarqués au Port, dont l’accusait le dernier ministre de la Justice de Wade. Me Wade a eu son Madiambal Diagne ? Eh bien, Macky a son Pape Alé Niang !
La corporation peut s’indigner mais aussi s’estimer heureuse que note confrère ne soit pas poursuivi pour malversations financières, faux monnayage, surfacturations ou trafic de passeports diplomatiques. Des pratiques dans lesquelles des pontes de la République et leurs rejetons s’illustrent et excellent.Pape Alé Niang en prison, c’est la liberté de presse et notre démocratie qui en prennent un sacré coup. Il faut dire qu’avec ce régime, nous sommes retournés aux heures sombres des premières années de nos indépendances, marquées par des pratiques staliniennes. Nos prisons sont aujourd’hui peuplées de détenus d’opinion. Depuis deux ans, le pouvoir procède systématiquement à la chasse aux opposants.
Deux jeunes gens croupissent en prison depuis des mois, pour avoir parodié les « Unes » de certains quotidiens. D’autres, qui avaient procédé au même « délit », vaquent tranquillement à leurs activités. Eux, ils avaient bien pris la précaution de caricaturer l’ennemi numéro 1 du pouvoir. Une justice à deux vitesses. D’autres sont soupçonnés d’être des terroristes sans qu’on ait trouvé sur eux un seul briquet. Le seul cocktail Molotov qu’ils ont balancé ayant fait pschitt. On leur a collé le nom de forces spéciales.
Parmi ces malheureux dont le tort est de s’opposer au pouvoir, d’honorables mères et pères de famille. Même Wade avec ses « comploteurs du 19 mars 2011», n’avait pas atteint cette extrémité. Et on a comme l’impression que le Chef trouve un malin plaisir à embastiller ses détracteurs. Lui qui avait tout fait pour ne pas aller à Rebeuss, dans l’affaire des conteneurs remplis d’argent débarqués au Port, dont l’accusait le dernier ministre de la Justice de Wade. Me Wade a eu son Madiambal Diagne ? Eh bien, Macky a son Pape Alé Niang !