À Ndiaganiao, petit village reculé du centre-ouest du Sénégal, l'atmosphère est à la fête depuis la victoire de Bassirou Diomaye Faye à l'élection présidentielle. Dans la maison familiale où il est né, son père Samba Faye, 84 ans, reçoit les hommages des villageois, en boîtant avec son aide. "Je suis content et fier de mon fils", déclare-t-il au "Monde", assurant lui avoir demandé de "satisfaire les Sénégalais", face à leurs "grands espoirs".
Dix jours après sa sortie de prison, où il avait été incarcéré pour trouble à l'ordre public, le candidat du parti Pastef a créé la surprise, en remportant le scrutin dès le premier tour, avec 54,28% des voix, grâce à "la promesse d'un changement radical", selon le journal. Dans son village natal, son score a atteint 80,6%.
L'oncle du nouveau président, l'enseignant-chercheur Diomaye Faye, estime qu'il devra "rester lui-même, être humble et à l'écoute". Il le décrit comme "connecté aux réalités", ayant côtoyé le leader panafricain Thomas Sankara au Burkina Faso.
Son ami d'enfance et de faculté, Mor Sarr, secrétaire du Pastef local, se souvient d'un jeune homme "proche de sa mère pour les tâches ménagères", qui fut aussi "petit berger" et "grand sportif, fan de Zidane".
Dans le village dépourvu d'infrastructures, la commerçante Fabienne Dione affirme : "Nous attendons de lui des changements, comme un hôpital. Il doit investir dans l'éducation". Tous expriment ici leur fierté envers celui qui porte désormais, les espoirs du Sénégal.
SenePlus
Dix jours après sa sortie de prison, où il avait été incarcéré pour trouble à l'ordre public, le candidat du parti Pastef a créé la surprise, en remportant le scrutin dès le premier tour, avec 54,28% des voix, grâce à "la promesse d'un changement radical", selon le journal. Dans son village natal, son score a atteint 80,6%.
L'oncle du nouveau président, l'enseignant-chercheur Diomaye Faye, estime qu'il devra "rester lui-même, être humble et à l'écoute". Il le décrit comme "connecté aux réalités", ayant côtoyé le leader panafricain Thomas Sankara au Burkina Faso.
Son ami d'enfance et de faculté, Mor Sarr, secrétaire du Pastef local, se souvient d'un jeune homme "proche de sa mère pour les tâches ménagères", qui fut aussi "petit berger" et "grand sportif, fan de Zidane".
Dans le village dépourvu d'infrastructures, la commerçante Fabienne Dione affirme : "Nous attendons de lui des changements, comme un hôpital. Il doit investir dans l'éducation". Tous expriment ici leur fierté envers celui qui porte désormais, les espoirs du Sénégal.
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