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À CHEIKHOUL KHADIM (Par Sheikh Alassane Sène "Tarëe Yallah")


Rédigé le Mardi 24 Octobre 2017 à 14:29 | Lu 85 fois | 0 commentaire(s)



En ce mois béni de Safar, j'ai écrit ce poème en l'honneur de Cheikhoul Khadim, cet illustre serviteur du Prophète Muhammad (psl)


À CHEIKHOUL KHADIM (Par Sheikh Alassane Sène "Tarëe Yallah")
La terre de mes aïeux a invoqué, 
Au-delà de ses croyances, ton illustre nom 
Sur la route de Touba la sainte, ce beau drap de lait, sort de terre le Grand Magal 
Dont les reflets rodent autour des étoiles, 
Aux cieux parés de tes sublimes poèmes 
Dédiés au fils d'Amina, Al Amin un de ses illustres attributs 
  
Tu es ce vent frais qui côtoie les essences sacrées, ces fragrances qui suintent  
Au-delà du Lotus des Confins, à l'ombre des hommes en suée, tout de blanc vêtus, 
Récitant avec humilité tes acrostiches et autres élégies, 
Ce lait pur qui provient de l'index de cet homme si merveilleux du Hijaz, que tu as majestueusement surnommé la fine fleur, 
Qui ne fane jamais. 
Jamais. 
  
Tu es témoin de son temps, témoin de sa noble vie, témoin de son Å“uvre colossale, 
Et tu as marqué cette haute connaissance par le silence, et le noble acte en dessous. 
Le silence des soufis partis à sa rencontre. 
Le silence de Soxna Diarra (ra) qui rivalise 
Avec ces grandes dames du monde des élevées par ses hautes qualités que le temps ne saurait altérer  
  
Salam à Cheikhoul Khadim, la porte d'entrée des vÅ“ux dressés sur la table du Nectar cacheté, le codex compilé au rang de prééminence 
Cette élégie estampillée t'est dédiée, 
À toi, ô Cheikhoul Khadim, dont la vie est dissoute dans la vie du Noble Maître, que personne n'égale en précellence. 
  
Nous sommes des témoins soumis à la soif d'imprégnation. 
Notre désir permanent de boire de ce lait 
Que tu as minutieusement préparé de ta main bénie si charitable, est calqué sur un temps de souffle que ne peut quantifier 
Que la puissance qui t'a ordonné cette noble mission. 
  
Tu es en réalité la fierté d'un peuple qui rend grâce au Seigneur, d'une grâce que tu as déjà acquise pour tout l'univers 
  
Je te chante car la chanson sous ses plus beaux apparats a séjourné dans tes prairies verdoyantes ici comme ailleurs, 
Faisant taire l'eau de mer, calmant ses crocodiles excités et ces mouches tsé-tsé déchaînées,  
Lambaréné, cette autre étape de souffrance transformée en pure béatitude. 
Les abysses plient le temps par leurs algues aux couleurs définies par la sourate Rahman 
  
Tu es en réalité la beauté dans sa plus belle apparition, parée de pierres sacrées, confinées dans les terres impénétrables 
Où sont hibernés les plus beaux poèmes chantés par le Seigneur de nos âmes en l'honneur du Seigneur de nos cÅ“urs 
  
Tu es ce prince de Ndiareme qui n'a point besoin de couronne, ni de trône car ton cÅ“ur est un trône où est assis le meilleur des hommes, ton âme, une couronne où est incrustée ta foi pure en ton Seigneur 
  
Je jure par Lui, que tu as obtenu de lui des faveurs qu’aucun panégyriste n'obtiendra ni aujourd'hui ni demain 
Ni jamais ! 
  
Et tes sublimes vers versés dans le temps, étalés dans l'univers serviront de boussole à tous les hommes qui ont flirté avec le péché 
Aussi véniel soit-il ! 
  
Tu as percé les vents de la souffrance 
Et les voiles de la rouspétance avec dignité pour chanter 
Le meilleur des hommes, source intarissable d'abondance 
Tu as bravé les péripéties les plus atroces pour louer sa grâce et sa noblesse 
  
Tu as encerclé leur amoralité et leur acrimonie 
Pour dérouler tes proses, ces roses en dose qui métamorphose toute existence, 
Une senteur extraite du parfum qui suinte du sublime corps de ton illustre Maître, exalté par son Seigneur, dont le rayonnement ne souffre d'aucune contestation 
  
Nous devons ô Cheikhoul Khadim te chanter au rythme des chants que tu as dédiés au Père de l'illustre Fatima Az'Zahra 
  
Dans les jardins de la Miséricorde tu fais défiler ce festin que tu as accordé à nos chairs, meilleur que tout festin royal 
  
Tu as conquis les âmes par ta plume si bien taillée, 
Par ton encre hautement sacrée, 
Par ta science infuse inégalée, 
Par ta sagesse d'une si extrême perfection, 
Par ta pureté définie dans les jardins de la grâce, 
Par ta sainteté et par ton sens élevé de reconnaissance du féal disciple 
Que tu demeures auprès du serviteur du Seigneur, 
Al Mustafa codé sur la Table servie, 
Comme meilleure source de tous les temps. 
  
D'une mélodie pure, d'un pas aguerri et alerte, d'une voix forte et posée, 
Ils avancent tout droit vers la félicité, cette voie que tu as si bien tracée sans contours ni détour 
Aux petits virages qui rappellent ces grains de sable qui murmurent aux vents fertiles en provenance de la Kaaba 
La grandeur de cet illustre homme, 
Qui repose en toute quiétude dans le mausolée de tous les espoirs 
  
Ô Cheikhoul Khadim 
  
Mon cÅ“ur s'est fendu car il est foudroyé par ces vers bénis et puissants à qui est autorisé l'accès au Périmètre sacré 
  
Des Hadiths du Saint Prophète au Livre Saint 
Qui lui a été révélé dans la grotte de Hirae, 
Tu n'as laissé aucun compartiment pour annoncer à l'univers 
Ton désir de te rapprocher de lui, d'être près de lui, et enfin, de te dissoudre en lui 
  
Touba, Touba 
Salam ô Touba 
  
Parée de tes Sept minarets livrés aux ombres des cieux, 
Pénétrant les nuages, chuchotant dans l'oreille des étoiles, 
La visite que la fine fleur a rendue au fils de Soxna Diarra, 
Cette voisine de Dieu, couvée dans le cercle des pures. 
Ndiareme dans ses acrobaties mystiques est témoin de cet événement estampillé au Périmètre sacré, 
Un rayon décrit dans la sourate Najm et dans la sourate Rahman 
  
Ô Grand Magal de Touba 
Apporte-nous les bienfaits du Haj en ton jour de célébration 
Et laisse nous célébrer Cheikhoul Khadim 
Comme jamais il n'a été célébré par des pécheurs 
Comme nous, grains de sable que nous sommes 
Oui ce sont les pécheurs, créatures du Seigneur 
Qui tendent les mains en toute humilité 
Et qui quémandent la miséricorde de l'Envoyé, 
À qui reviennent toutes les faveurs conférées 
  
Ô Grand Magal de Touba 
Accorde-moi les faveurs de sentir au plus profond de ma chair 
La grâce que Cheikhoul Khadim a obtenue de son illustre Maître, 
Lui qui a traversé seul le lotus des confins, 
ManÅ“uvrant seul vers le périmètre sacré, 
Il a vu en grandeur nature, à titre exceptionnel et exclusif 
Toutes les merveilles de son Seigneur 
  
Ô Cheikhoul Khadim 
Laisse nous contempler ton grade d'anobli du Seigneur 
Que le Saint Illustre t'a fait porter 
Vous vous êtes regardés les yeux dans les yeux, 
D'un regard seigneurial, 
Il te l'a autorisé, ô noble panégyriste 
Et a installé dans ton sublime visage 
Ses yeux qui pénètrent tout mystère, 
Son teint basané, sa barbe qui parle à la sainteté 
  
Salam Safar 
À ton dix-huitième jour je m'adresse 
Sur ta fin de matinée je m'appuie 
Tel un cerceau qui cherche un vent doux de passage, 
Telle une vague qui tente de déposer sa joue sur une plage 
Aux grains de sable fin, 
Je m'incline devant mon Seigneur pour présenter à Safar 
Toute sa déférence 
  
Fines pensées loin de toute gloriole 
Épousant le vent qui parle aux âmes 
À Taha il s'est accroché 
Versant ses pas de noble missionnaire 
Sur les terres de Ndiaréme 
  
Cheikhoul Khadim est mon cri de bonheur 
Partout où la conscience me mène 
Car au plus profond de mon existence, 
Sans conscience il est ce grand serviteur 
Du guide des grains de sable 
Qui parle à mon subconscient de manière fine et éternelle 
Pauvre de moi ! 
Mystère autour d'une allégeance, mystère autour d'un sevrage 
Ô Touba aide moi à poser mes pas dans le coeur dévoilé 
De l'herméneutique de sa sainteté 
  
Je serai de ceux-là qui iront à ta rencontre sans sandales 
Je marcherai tout le long de tes grandes avenues 
Scandant le nom de ton maître, fidèle disciple du Noble Envoyé 
Ô Seigneur, j'atteste par cette poésie 
Que nul à part toi ne saurait créer cette belle fusion entre le Père de Fatima Az'Zahra, et ce merveilleux homme 
Qui a été déporté à cause de son amour pour celui à qui tu as conféré tous les honneurs, dus à son noble rang. 
  
Exaltés nous sommes, 
L’espoir renaît sous les flammes de la souffrance, 
Que la paix règne sur le Grand Magal de Touba 
Aux portillons de nos cÅ“urs, des cÅ“urs si fragiles en émotion, 
Si forts en sentiment, 
Si faible devant le Tout Puissant, le Tout Miséricordieux 
Qui a fait de Cheikhoul Khadim un conducteur de vie, dont l'existence fut versée en entièreté à l'éternelle flamme 
De la vérité socle de la vérité, 
Muhammad ibn Abdallah (psl) 
  
Shasty


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