La mairie avait demandé le déclassement d’une partie de la forêt classée de Sébikotane pour des projets de la commune. Déclassement qui a finalement été acté sur une surface de 75 hectares, mais malheureusement ce sont des entreprises privées qui ont été servies à la place de la mairie. De quoi créer l’ire des populations qui ont vigoureusement protesté samedi contre la décision.
«C’est avec une grande surprise que nous avons pris connaissance du décret 2022- 142 en date du 25 janvier 2022, portant déclassement partiel de la forêt classée de Sébikotane au profit de la Sn Hlm, de la Cda Filfili et du groupe Elton-Senbus-Sagam. Ces sociétés ont bénéficié de 75 hectares suite à une requête introduite par le maire sortant, M. Abdoulaye Lô, qui avait demandé 200 hectares», a dénoncé samedi Ousmane Ndoye, lors d’un point de presse organisé par le Collectif pour la sauvegarde du patrimoine foncier de Sébikotane (Cspfs), mis en place à l’occasion.
«Notre localité qui souffre d’un manque criard d’espace, ne bénéficie d’aucune affectation de terres destinées à la réalisation d’infrastructures publiques», a regretté M. Ndoye, le porte-parole du jour, qui a appelé le Président à rectifier le tir pour éviter tout risque de tension dans la zone.
«En plus des impactés du Ter qui doivent reloger leurs familles, la pression démographique augmente de manière exponentielle nos besoins en espaces à usage d’habitation», a-t-il brandi comme argument. «Nous lui demandons la révision de ce décret, afin qu’il puisse prendre en charge nos préoccupations en termes d’extension de territoire et de régularisation des parcelles déjà attribuées», a souhaité le porte-parole s’adressant au Président Sall.
Un déclassement local entamé depuis 2005 Un détour sur les lieux a permis de comprendre l’idée du membre du Cspfs. Sur la zone classée, qui n’est une forêt que de nom, des constructions sont en cours. Qui en a donné autorisation ? «Les constructions sur le site ont commencé depuis 2005», nous a soufflé un membre du collectif.
«Le problème, ce ne sont pas ces constructions, mais le déclassement fait au profit d’entreprises privées alors que les populations ont besoin de ces terres», a-t-il poursuivi, indiquant que des délibérations municipales ont été faites sur le site. En tout cas, pas question, pour le collectif, de déloger les occupants actuels au profit des nouveaux bénéficiaires.
«Nous attirons l’attention du président de la République sur les risques de tension sociale, car cette zone déclassée est déjà occupée par des Sébikotanois qui ont mis en valeur ces terres», a avisé Ousmane Ndoye, soutenant que les populations locales ne veulent pas vivre ce qui s’est déroulé à Dougar ou Ndingler
«C’est avec une grande surprise que nous avons pris connaissance du décret 2022- 142 en date du 25 janvier 2022, portant déclassement partiel de la forêt classée de Sébikotane au profit de la Sn Hlm, de la Cda Filfili et du groupe Elton-Senbus-Sagam. Ces sociétés ont bénéficié de 75 hectares suite à une requête introduite par le maire sortant, M. Abdoulaye Lô, qui avait demandé 200 hectares», a dénoncé samedi Ousmane Ndoye, lors d’un point de presse organisé par le Collectif pour la sauvegarde du patrimoine foncier de Sébikotane (Cspfs), mis en place à l’occasion.
«Notre localité qui souffre d’un manque criard d’espace, ne bénéficie d’aucune affectation de terres destinées à la réalisation d’infrastructures publiques», a regretté M. Ndoye, le porte-parole du jour, qui a appelé le Président à rectifier le tir pour éviter tout risque de tension dans la zone.
«En plus des impactés du Ter qui doivent reloger leurs familles, la pression démographique augmente de manière exponentielle nos besoins en espaces à usage d’habitation», a-t-il brandi comme argument. «Nous lui demandons la révision de ce décret, afin qu’il puisse prendre en charge nos préoccupations en termes d’extension de territoire et de régularisation des parcelles déjà attribuées», a souhaité le porte-parole s’adressant au Président Sall.
Un déclassement local entamé depuis 2005 Un détour sur les lieux a permis de comprendre l’idée du membre du Cspfs. Sur la zone classée, qui n’est une forêt que de nom, des constructions sont en cours. Qui en a donné autorisation ? «Les constructions sur le site ont commencé depuis 2005», nous a soufflé un membre du collectif.
«Le problème, ce ne sont pas ces constructions, mais le déclassement fait au profit d’entreprises privées alors que les populations ont besoin de ces terres», a-t-il poursuivi, indiquant que des délibérations municipales ont été faites sur le site. En tout cas, pas question, pour le collectif, de déloger les occupants actuels au profit des nouveaux bénéficiaires.
«Nous attirons l’attention du président de la République sur les risques de tension sociale, car cette zone déclassée est déjà occupée par des Sébikotanois qui ont mis en valeur ces terres», a avisé Ousmane Ndoye, soutenant que les populations locales ne veulent pas vivre ce qui s’est déroulé à Dougar ou Ndingler
Rapporte Vipeoples .