Dakar va marquer davantage son implication à la cause palestinienne. « En collaboration avec l’OCI, le Sénégal abritera cette année une réunion internationale sur Jérusalem, organisée à l’initiative du comité pour l’exercice du droit inaliénable du Peuple palestinien », a annoncé le ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye. Il représentait le chef de l’Etat au 5ème sommet extraordinaire de deux jours (6 et 7 mars) de l’Organisation pour la Coopération Islamique (OCI).
Au cours de son allocution, M. Ndiaye a réaffirmé l’engagement du Sénégal, « pays qui préside depuis 1975, de manière ininterrompue, le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien ».
Il a aussi salué « la lutte héroïque commence à porter ses fruits avec les admissions de l’Etat de Palestine comme membre à part entière de l’UNESCO, à l’ONU comme observateur non membre, sans oublier son adhésion au Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale (CPI) ». Mankeur Ndiaye a estimé que « cette nouvelle dimension acquise par la Palestine devrait lui permettre de renforcer ses positions et ainsi, de faciliter la reconnaissance, par la communauté internationale, de la coexistence de deux États, sur la base des frontières de 1967, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité de l’ONU ».
Le succès est là , les défis aussi. Et en croire au chef de la diplomatie sénégalaise, « nous ne devons pas perdre de vue que l’objectif ultime demeure la concrétisation des droits inaliénables du peuple palestinien notamment celui de vivre en paix dans un Etat souverain, indépendant et viable, sur la base des frontières d’avant 1967 ».
Sur ce chemin, et « malgré ces avancées sur la scène internationale où elle est aujourd’hui reconnue par 137 pays », Mankeur Ndiaye relève quelques obstacles comme l’occupation des territoires palestiniens constitue, « nœud gordien de la question palestinienne qui a fini de plonger le Moyen Orient dans une instabilité endémique, rendue plus préoccupante par les violences politiques, le terrorisme et l’extrémisme violent qui y sévissent ».
M. Ndiaye cite également « la sacralité des Lieux Saints, qui semblait jusque-là préservée, (et qui) commence à subir les assauts des colons extrémistes, générant du coup une action défensive des populations palestiniennes et une nouvelle escalade depuis octobre 2015, très préjudiciable à la paix et à la sécurité dans cette région névralgique du monde ».
Selon Mankeur Ndiaye, « face à cette situation, l’OCI devrait appeler à la reprise urgente et à l’accélération des négociations, mettre un accent particulier sur la nécessité de régler toutes les grandes questions encore en suspens, à savoir le sort des réfugiés palestiniens, le statut de Jérusalem, les colonies de peuplement, les frontières, la sécurité et l’eau, sans oublier la situation des prisonniers palestiniens en détention dans les prisons israéliennes »
Au cours de son allocution, M. Ndiaye a réaffirmé l’engagement du Sénégal, « pays qui préside depuis 1975, de manière ininterrompue, le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien ».
Il a aussi salué « la lutte héroïque commence à porter ses fruits avec les admissions de l’Etat de Palestine comme membre à part entière de l’UNESCO, à l’ONU comme observateur non membre, sans oublier son adhésion au Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale (CPI) ». Mankeur Ndiaye a estimé que « cette nouvelle dimension acquise par la Palestine devrait lui permettre de renforcer ses positions et ainsi, de faciliter la reconnaissance, par la communauté internationale, de la coexistence de deux États, sur la base des frontières de 1967, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité de l’ONU ».
Le succès est là , les défis aussi. Et en croire au chef de la diplomatie sénégalaise, « nous ne devons pas perdre de vue que l’objectif ultime demeure la concrétisation des droits inaliénables du peuple palestinien notamment celui de vivre en paix dans un Etat souverain, indépendant et viable, sur la base des frontières d’avant 1967 ».
Sur ce chemin, et « malgré ces avancées sur la scène internationale où elle est aujourd’hui reconnue par 137 pays », Mankeur Ndiaye relève quelques obstacles comme l’occupation des territoires palestiniens constitue, « nœud gordien de la question palestinienne qui a fini de plonger le Moyen Orient dans une instabilité endémique, rendue plus préoccupante par les violences politiques, le terrorisme et l’extrémisme violent qui y sévissent ».
M. Ndiaye cite également « la sacralité des Lieux Saints, qui semblait jusque-là préservée, (et qui) commence à subir les assauts des colons extrémistes, générant du coup une action défensive des populations palestiniennes et une nouvelle escalade depuis octobre 2015, très préjudiciable à la paix et à la sécurité dans cette région névralgique du monde ».
Selon Mankeur Ndiaye, « face à cette situation, l’OCI devrait appeler à la reprise urgente et à l’accélération des négociations, mettre un accent particulier sur la nécessité de régler toutes les grandes questions encore en suspens, à savoir le sort des réfugiés palestiniens, le statut de Jérusalem, les colonies de peuplement, les frontières, la sécurité et l’eau, sans oublier la situation des prisonniers palestiniens en détention dans les prisons israéliennes »