La tristesse est visible sur les visages des 488 mécaniciens recasés sur le site en 2011 par l’ancien régime libéral, alors qu’ils étaient déguerpis de Thiaroye pour les besoins de la construction de l’autoroute à péage.
Aujourd’hui, ils devront encore plier bagages pour laisser place au projet du port minéralier et vraquier. « Ce site de 6 hectares nous a été cédé par l’Etat du Sénégal en guise de site de recasement à usage de services automobiles. Nous avons reçu nos attestations de services des Impôts et Domaines, malgré les impacts.
Des émissaires sont venus pour nous informer que l’Etat a pris toute cette assiette foncière de la nationale jusqu’au village de Sendou, conformément à un arrêté du gouverneur en 2016, pour les besoins du Port. Or, nous avons reçus nos attestations depuis 2014-2015 », explique Latyr Tine, président du collectif des mécaniciens déguerpis de Sendou, la larme à l’œil.
Des mécaniciens qui devront de nouveau être recasés à Yeba, dans la commune de Sebikotane, ce qui n’est pas à leur gout. « Comment des pères de famille peuvent être trimbalés de Dakar à Sendou pour être recasés à nouveau à Yeba ? L’espoir que nous avions en son mandat, est en train de se dissiper », termine le président des mécaniciens.
L’Observateur
Aujourd’hui, ils devront encore plier bagages pour laisser place au projet du port minéralier et vraquier. « Ce site de 6 hectares nous a été cédé par l’Etat du Sénégal en guise de site de recasement à usage de services automobiles. Nous avons reçu nos attestations de services des Impôts et Domaines, malgré les impacts.
Des émissaires sont venus pour nous informer que l’Etat a pris toute cette assiette foncière de la nationale jusqu’au village de Sendou, conformément à un arrêté du gouverneur en 2016, pour les besoins du Port. Or, nous avons reçus nos attestations depuis 2014-2015 », explique Latyr Tine, président du collectif des mécaniciens déguerpis de Sendou, la larme à l’œil.
Des mécaniciens qui devront de nouveau être recasés à Yeba, dans la commune de Sebikotane, ce qui n’est pas à leur gout. « Comment des pères de famille peuvent être trimbalés de Dakar à Sendou pour être recasés à nouveau à Yeba ? L’espoir que nous avions en son mandat, est en train de se dissiper », termine le président des mécaniciens.
L’Observateur